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Encore une fois Sandrine Cohen à frappé, en plein coeur, et elle ne loupe pas son coup.
Je ne referai pas un résumé du livre, il y en à déjà un paquet ici, je ne fais que partager mon ressenti, quelques minutes après avoir tourné la dernière page.

La première chose que j'ai faite, c'est enfin aller écouter Suzanne de Leonard Cohen. (Je n'écoute que de la musique instrumentale pendant que je lis)
Dés les premières paroles, Suzanne est apparu dans mon esprit, à croire que Suzanne à bel et bien été inspirée par Leonard ;)

Je suis encore une fois bluffée de voir à quel point ce texte sans pause,sans respiration, se lit aussi bien. Déjà pour Rosine (son précédent ) je m'étais faite happée dans cette histoire loin d'être ordinaire, mais là je me disais, "bon il fait quand même le double celui ci"... Et bien non, une fois ouvert, il. est tout bonnement impossible de le reposer!
C'est un livre qui vient rejoindre ceux qui marquent, ceux qui restent, ceux dont on a envie d'en parler au plus grand nombre (ça tombe bien je suis libraire :p) .
Il fait aussi partie de ceux, qui lorsque que vous le refermez, pour la dernière fois, vous êtes envahi par un sentiment de vide, vous êtes un peu hors du temps, légèrement catatonique, mais c'est assez difficile à décrire quand je tente d'y mettre les mots (peut être est-ce trop frais?)

Tout ça pour dire, lisez Sandrine Cohen, je n'ai rien lu d'autre qui y ressemble.


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“Suzanne vit avec ses quatre enfants, nés de quatre pères différents, Achille, Jules, Arthur et Mathilde, qui ont entre 6 et 17 ans. Ils partagent un quotidien tendre et fantasque, à l'image de leur mère. Liés par un amour indéfectible, ils ont surmonté toutes les épreuves, jusqu'à ce jour de novembre 2015 où tout s'écroule.
Commence alors pour la fratrie une course folle contre la montre, avec un seul objectif: rester ensemble.”

J'ai adoré retrouver la plume de Sandrine Cohen après son premier roman “Rosine, Criminelle Ordinaire” qui était déjà un coup de coeur. Elle a un talent fou pour rendre ses personnages tous plus attachants les uns que les autres, et pour nous faire vivre intensément ses récits.

Même si au début, j'étais un peu confuse par l'intention (est-on sur une histoire de famille dysfonctionnelle ou sur un fait d'actualité romancé et ses conséquences ?), j'ai rapidement mis mes questions de côté pour vivre intensément l'histoire de cette fratrie qui reste soudée envers et contre tout: la mort, les apparences, les lois (qui peuvent parfois être mal faites).

Alors oui, certains pourraient dire que les situations sont tirées par les cheveux, voire hautement improbables. Mais la misère du monde attire la misère, et je ne suis pas sûre que Sandrine soit si éloignée de la réalité dans laquelle certaines familles vivent au quotidien.

J'ai pleuré à chaudes larmes, et pas qu'une fois !
Finalement, ce que dépeint vraiment le roman de Sandrine Cohen, c'est comment un enfant à qui on fait des promesses qu'on ne tient pas devient un adulte désillusionné, comment un enfant maltraité devient un adulte éteint, comment un enfant mal aimé aura du mal à aimer lui-même.

Un bijou d'écriture ! (Et préparez la boîte de mouchoirs).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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"Tant qu'il y a del'Amour"
Sandrine Cohen après
Rosine, Une Criminelle Ordinaire
nous emmène dans un autre voyage dans l'âme humaine au travers des épreuves de cette famille étonnante bigarrée aux enfants si attachants et une Maman que la vie n'a pas épargnée. L'écriture de Sandrine, concise,précise et très organique nous prend par la main et le coeur pour danser avec les enfants,
frémir,rire,pleurer avec eux, les soutenir dans une adversité extra-ordinaire…..
tant qu'il y aura de l'Amour , des fleurs pousseront toujours la où ne semble exister que le Cahos.
Chère Sandrine, je suis impatient de de ouvrir votre prochain univers qui sera à n'en pas douter encore différent …. à moins qu'une mentaliste atypique et un juge d'instruction intègre ne nous projette avant dans le monde fou d'un prochain criminel.
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J'avais été bouleversée par Rosine, une criminelle ordinaire, alors bien sûr, j'attendais avec impatience le suivant : Tant qu'il y a de l'amour.
Sandrine Cohen met en scène des êtres fracassés, dans un contexte sociologique extrêmement réaliste, des personnages à la fois « ordinaires » ( c.a.d proches, nous ressemblant ) et « remarquables » ( lumineux et inoubliables), voire sublimés.
Ici, toute une famille, une nichée, une smala exubérante, une tribu, une fratrie hétéroclite, dépareillée, quatre enfants et Suzanne, la mère, un brin déjantée qui déborde de tendresse et de fragilité et tache de maintenir la barre, quand le bateau menace de couler, avec des perfusions d'amour, et si on faisait des crêpes…
On n'en peut plus avec elle. On voudrait la sauver, Suzanne.
Sandrine Cohen rend compte avec authenticité et précision de cette lutte aux abois, de ce vertige, la tentation de se laisser aller, de sombrer. Et le destin qui s'acharne et vous pousse vers le précipice, plus vrai que la vraie vie.
Les enfants, une galerie de portraits pittoresques et touchants. Des anges, livrés à eux-mêmes, tendres, roublards, malins, courageux, forts, unis par la déchirure et l'amour d'une mère. Les trois mousquetaires : Achille, Félix, Jules et le bout de chou Mathilde qu'on a envie de cajoler. Ils nous font sourire parfois, au milieu de l'angoisse, au coeur de la tragédie, de ce drame cocasse.
Je les ai pris dans mes bras, bercés, aimés, inquiète pour eux jusqu'à la dernière page.
L'écriture est moderne, sobre et percutante, souple et fluide, jamais débordante, et juste, toujours juste. Témoignant du souci de coller à l'histoire, sans jamais en faire trop.
Sandrine Cohen porte le réalisme et l'émotion au summum.
Le texte soulève aussi – il ne faut pas l'oublier – des questions graves et universelles, comme le sens de la responsabilité opposé à la liberté de l'être et nous interroge sur ce dilemme existentiel et moral.
Comme moi, vous n'oublierez jamais Rosine ou Suzanne,
C'est à cela que l'on reconnaît un grand roman. Non ?
Je retiens mon souffle et j'attends le prochain.
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Ce roman qui pourrait certainement être qualifié de roman noir par son traitement de sujets sensibles, est avant tout un roman qui scrute notre société. Il est un récit du quotidien parfois heureux et parfois dramatique, complètement ancré dans notre époque et surtout révélateurs de certains travers ou oublis fondamentaux. Je l'ai dévoré en une journée, rit, pleuré avec cette famille dont le fil conducteur est l'amour....bref j'ai adoré
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Ce livre est merveilleux. Merci Sandrine Cohen de nous dépeindre si bien les sentiments humains, de nous toucher au plus profond, de faire resurgir nos propres failles, de nous faire réfléchir, et de nous rappeler tout cet amour qui nous entoure.
A lire absolument !
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Après la "claque" reçue à la lecture de "Rosine", j'avais un peu d'appréhension en ouvrant la 1ère page de "Tant qu'il y a de l'amour". Je n'ai pas attendu longtemps pour être à nouveau happé par cette histoire incroyable. Comment ne pas s'attacher à ces merveilleux enfants, à Suzanne, tellement présente tout au long de l'histoire! Comment ne pas être saisi par ces multiples rebondissements! Comment ne pas être touché au coeur par cette overdose d'amour qui illumine chaque page. J'ai retrouvé avec plaisir la "patte" de Sandrine Cohen. Un style bien à elle, musclé, dynamique. le récit d'une traite, sans chapitres, nous plonge sans ménagement dans le fil de cette histoire, nous fait douter, rire parfois, trembler souvent. L'amour, seul, nous apporte le soulagement, à nous aussi, lecteur. J'aurai moins d'appréhension à la 1ère page du prochain opus. J'ai hâte, déjà!
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Ce roman est une véritable fresque de personnages.
L'histoire ne cesse de surprendre tout en étant encrée dans un contexte d'actualité encore très récente et traumatisante.
La diversité des personnages permet de voir cette histoire de multiples
points de vue, ce qui est très intéressant.
L'histoire est extrêmement touchante.
L'écriture du livre d'une très fluidité nous emmène dans un voyage parfois glaçant mais souvent très émouvant.
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Une nouvelle fois Sandrine Cohen m a séduit par ce livre contemporain. Les personnages sont bien campés et elle sait nous emmener dans cette histoire vivante et attachante. L'écriture est facile et l'histoire originale, Avec ses rebondissements et ses personnages très humains, l'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout.



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**** TANT QU'IL Y A DE L'AMOUR de Sandrine COHEN
(Editions du Caïman) Sorti le 6 septembre 2022.
Le deuxième livre de Sandrine Cohen, je l'ai lu près d'un an avant sa sortie sous forme de manuscrit. En effet, son premier roman « Rosine une criminelle ordinaire » sorti aux éditions du Caïman en 2020, avait été un de nos « Coups de coeur Blues & Polar/Comtes de Provence 2021 » mais prise par le tournage de Cassandre sur France 3 dont elle est scénariste - outre ses talents de comédienne et de photographe - elle n'avait pas pu nous rejoindre à son grand dam et notre déception très sincère. Et ce deuxième opus sortait trop tard pour le Blues & Polar des 27 et 28 août. En 2023 peut-être ?

« Voilà un nouvel opus de questionnement constant signé Sandrine Cohen avec son style bien particulier fait de phrases jetées à la volée, comme des tags peints sur des murs inconnus à la face du monde. Comme une psalmodie infernale où se mêlent toutes les tensions actuelles et démesurées de l'humanité. Effrayantes au plus haut point et de plus en plus folles. Comme des scuds chargés de mots perforant une atmosphère malsaine, mais où pourtant poésie et liberté parviennent à rimer ensemble et à surnager par intermittence. Et puis il y a la bascule vers le roman noir, la politique sociale, le climat actuel, les familles monoparentales, la solitude de Suzanne, la proximité des attentats de Paris, du Stade de France à Saint-Denis, le Bataclan… Et si une mauvaise fréquentation s'était installée par amour et par naïveté. Elle est comme ça Suzanne. Tout se mêle avec soudain une petite musique qui se fait jour, devient réalité avec un goût d'amertume et nous tire les larmes… Compliquée, complexe, affaire sordide d'inceste passé, suicide tenté, dilemmes à la pelle, des enfants seuls livrés à eux-mêmes, la problématique des mères isolées avec les gosses sur les bras… L'écriture devient soudain frénétique. Comment être droit quand on a été élevés dans une famille de hors-la-loi ? le mal de vivre est au coeur de ce 2e roman de Sandrine Cohen. Roman coup de poing comme une chanson de Bashung, Roman de rage comme un voyage littéraire de François Béranger ou de l'Ange Christian Descamps. Roman d'amour fou comme les Fleurs du mal de Baudelaire… »
Jean-Pierre Tissier (président du festival Blues & Polar)

Lien : https://blues-et-polar.com
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