Pour le moment, nous étions en sécurité et n’avions qu’à laisser les choses aller d’elles-mêmes. Nous avions tous tourné la page de notre passé, mais je savais aussi que nous étions tous les quatre prêts, si le besoin s’en faisait sentir, à faire resurgir les sauvages qu’on nous avait forcés à devenir, les monstres que nous avions enterrés profondément en nous. Si d’aventure quelqu’un tentait encore de nous nuire, nous ne ferions qu’un. Nous mutilerions. Nous massacrerions. Nous décimerions. Et ensemble, nous apporterions ruine, tourment, ravage et révolte"
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Lorsque je me réveillai, plus tard cette nuit-là, avec dans les bras 152 secouée de tressautements violents dus à la drogue, je la basculai sur le dos et ôtai tous nos vêtements. Au moment de la pénétrer et de sentir ma chaleur de son sexe m’inonder, je la vis lever sur moi des yeux pleins de désirs et me pris à regretter qu’elle soit sous l’influence de la drogue.
Pour la première fois de ma vie, j’eus envie de lui faire l’amour de façon consentante. Je souhaitais qu’elle me veuille réellement en elle dans une étreinte naturelle.
Et je voulais la faire mienne.
Sans aucun artifice.
Sans stratagème.
Seulement elle et moi, nous abandonnant à nos sentiments. Deux esclaves, libres l’espace d’une nuit, évadés des prisons du maître.