Les chroniques inconvenantes de la merveilleuse Claudine racontées cette fois-ci à la troisième personne par une Annie moins tragique que Bovary, nous la rendent encore plus fascinante.
Cette série est fabuleuse et délicieuse. Les mots y bondissent avec agilité, légèreté et cynisme dans un ensemble plus que brillant. Cet épisode particulier est une ode à l'émancipation féminine, une "Chambre à soi" en avance sur Virginia, elle provoque même aujourd'hui la soumission culturelle aux hommes, à leurs instincts protecteurs et nos instincts d'abandon de soi.
Tout cela ficelé dans un rythme épatant, qui ne connait aucun creux, aux dialogues et lettres savoureuses, aux mots si précis et réjouissants.
Merci Colette, d'avoir existé...
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