Deuxième livre oublié du mois de juin, je vous parle de «
toute la violence des hommes » de
Paul Colize aux Éditions
Hervé Chopin que j'ai lu en LC.
Nikola Stankovic a tout du coupable idéal, les preuves sont accablantes et il ne fait que répétait « c'est pas moi ». Envoyé dans un établissement de défense social afin d'y subir une expertise psychiatrique, les professionnels qui le suivent vont rapidement se rendre compte que rien n'est aussi simple qu'il n'y paraît.
Tout d'abord je dois déjà vous dire que j'ai beaucoup aimé les personnages avec une préférence pour Nikola et Pauline Derval, la chef de l'institut psychiatrique. Pour le premier, l'attachement ne fait que grandir au fur et à mesure que l'on découvre son histoire, j'ai ressenti énormément d'empathie pour lui. Pour la deuxième, derrière son air revêche et sa froideur se cache un grand coeur, j'ai aimé son humanité qui se dévoile peu à peu.
Côté intrigue, le doute est bien présent puisqu'avec ma binôme de lecture, on s'est posé mille questions et qu'on n'a bien eu du mal à démêler tout ça. Coupable ? Innocent ? Nos avis ont souvent changé au fil de la lecture. le dénouement m'a lui aussi beaucoup plu, il est exactement comme je l'espérais.
Seul bémol (oui, il y en a un), ce roman est complètement axé sur le côté psychologique (et c'est très bien fait) et malheureusement il ne se passe pas grand-chose. J'aurais aimé un peu plus d'action. Malgré tout, le fait que l'histoire de Nikola ainsi que les personnages soient aussi bien travaillés, efface un peu ce point que j'ai moins apprécié.
En résumé, c'est un roman noir que je conseillerais à ceux qui veulent une lecture purement psychologique. Pour ma part, j'ai tout de même bien aimé cette découverte.
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