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Il s'agit du premier roman de cette auteure, et malgré la thématique traitée, j'ai beaucoup aimé ce roman.

Dans cette histoire, nous suivons Manon, jeune femme de 22 ans au quotidien très particulier. En effet, elle aide son père à garder des adolescentes prisonnières dans la cave de la maison.

C'est un roman qui m'a bouleversée, touchée, dégoûtée, angoissée. Toutes ces émotions en quelques pages. Malgré tout, je me suis beaucoup attachée à Manon, car elle n'est pas vraiment celle que l'on pourrait penser. Je n'ai pas réussi à lui en vouloir, ni même à la détester.

J'ai adoré la façon dont ce roman était écrit et construit. Les chapitres courts donnent de l'intensité et du rythme à la lecture, et c'est ce qui m'a permis de venir à bout de ce récit qui m'a fait mal.

Je vous recommande ce livre, mais attention, il n'est (selon moi) pas à mettre entre toutes les mains.
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Ouah, la claque ! Encore une fois, c'est un roman qui sort des sentiers battus, je l'ai dévoré !

Magali Collet dépeint toute l'horreur de la situation mais sans tomber dans le gore ou le malsain, et ce, malgré le sujet abordé. Mais attention : c'est dur quand même ! On n'est pas chez les bisounours.

Tout du long, je me suis demandée quoi penser de Manon ? Victime ? Bourreau ? Les deux ? L'autrice a su parfaitement jouer de la psychologie qu'aurait une personne dans sa situation. Impossible de ne pas avoir d'empathie pour Manon, et en même temps… Mais chut, je n'en dirai pas plus !

Quant à l'adolescente dans la cave, quand on apprend depuis quand elle est là… Quelle angoisse !! Je n'ai pas pu m'empêcher de me mettre à sa place. Qu'aurai-je fait au même âge ? La vache !!!

Et le géniteur ? Oui, parce qu'on ne peut pas appeler ça un père hein ! Quel monstre ! le plus horrible est de savoir qu'il en existe vraiment des comme ça…

Et ce final ! Je ne savais pas du tout jusqu'où Magali allait m'embarquer. Plusieurs fins étaient possibles, toutes auraient été bonnes et, évidemment plus ou moins glauques. Alors laquelle ? Faudra le lire pour savoir ! Je peux quand même dire que ça m'a plu. Et aussi que j'en aurai voulu encore un peu plus ^^

Voilà donc une pépite de plus pour cette ME et une autrice à surveiller de près 🙂
Lien : https://lireoudormir.wordpre..
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Pour un premier livre, on peut dire que Magali a fait fort !
En effet, ce fut pour moi une lecture totalement addictive. Impossible à lâcher.
L'immersion dans la cave a été totale pour moi. Et avec cette écriture adaptée aux personnages et leur âge, je n'en ai été que plus bluffée !
L'ambiance est lourde, c'est moche, sale, glauque. Mais Magali a réussi le tour de force de faire naitre en moi de l'empathie pour Manon.
L'auteure fait partie de ces jeunes auteurs à la plume prometteuse. A surveiller de près !!
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La cave aux poupées est un roman que j'aimerais conseiller à tous car c'est un petit bijou. Mais voilà, le bijou est noir, très noir et contient largement de quoi heurter les lecteurs les plus sensibles. Il est donc à consommer sans modération mais seulement par un public averti.

Derrière son sourire radieux affiché sur les réseaux sociaux se cache une auteure de grand talent qui n'hésite pas à explorer ce qu'il y a de plus abjecte dans notre espèce. Mais ne traitez surtout pas Magali Collet de psychopathe car si vous en êtes arrivé à cette conclusion c'est que vous avez lu son livre et si vous l'avez lu jusqu'au bout c'est forcément parce que vous l'avez aimé, ce qui fait de vous son ou sa complice.

A l'image des Démoniaques de Mattias Köping, Magali Collet nous livre une histoire absolument monstrueuse mais totalement réaliste si l'on considère que des Affaires Dutroux ou Kampusch puissent exister. Ici la fiction ne cherche pas à dépasser la réalité mais à faire jaillir des sentiments extrêmes en proposant de pénétrer dans l'antre du diable. Dans la maison de l'horreur de Magali, il y a des poupées dans la cave ou, pour dire les choses de manière moins poétique, des jeunes filles enlevées et séquestrées pour servir de divertissement au père qui vit à l'étage avec sa fille, Manon. Tour à tour victime et complice, Manon fait tourner la maison en assurant la logistique : ménage, préparation des repas et des filles. Sa vie n'est qu'une suite de sévices et de corvées et jamais il ne viendrait à l'idée de la jeune fille qu'il puisse en être autrement. Alors les filles qui geignent dans la cave et tentent de se rebeller et de se soustraire à leur sort, ça ne l'émeut pas plus que ça. Quand on n'a connu que l'enfer, difficile d'avoir des rêves, des aspirations et des projets.

Dès les premières lignes de la cave aux poupées, le lecteur est happé par cette atmosphère oppressante. C'est par les mots maladroits de Manon, jeune fille illettrée et livrée à elle-même depuis le décès de sa mère, que l'on découvre cette histoire. L'écriture est très habile et le procédé narratif marche à la perfection, le style est immersif et totalement addictif. C'est le genre de bouquin qui se lit d'une traite, sauf si vous avez besoin de faire des pauses parce que la nausée vous gagne.

C'est toujours terrible à dire quand il s'agit d'un livre aussi noir mais j'ai eu un gros coup de coeur pour ce huis-clos glaçant livré d'une main de maître.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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{Parution le 19 mars 2020}

Quel uppercut ! J'ai ouvert ce livre pour le fermer une fois terminé. Je l'ai lu d'une traite et j'en ai eu le souffle coupé. Quelle surprise...

Je ne m'attendais pas à cela. Je suis conquise par cet univers glauque et cette ambiance oppressante.

Les chapitres sont courts et l'écriture est fluide. le suspense est à son paroxysme du début à la fin. C'est sans fausse note et l'intrigue est parfaitement ficelée.

Je m'attache, malgré moi, à la narratrice, Manon. Je me demande si cette jeune femme n'est pas déficiente mentale et que, de ce fait, je me devrais d'être indulgente. Ou peut-être n'a-t-elle jamais rien connu d'autre que ce que son père lui montre ?

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Manon souffre, mais par pudeur, n'expose pas son mal être, on pourrait penser que c'est "ça" sa vrai vie... Après tout, elle conçoit que c'est normal, les règles, ici, c'est le "père" qui les fixent. Comme compter les coups, ça aide à passer le cap, après tout, elle se dit qu'elle l'a mérité...
Les liens qu'elle va finir par tisser avec Camille, retenue prisonnière dans cette cave, va l'amener à porter un autre regard sur son tortionnaire de père, mais, voilà, faut pas qu'il se doute de cette semblante relation. Sinon, c'est la rossée, et Manon, même si elle en a l'habitude, si elle pouvait éviter...
Je me suis posé la question, dois-je accorder de l'empathie à Manon ? Mais au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, je lui accorde la rédemption. Faut dire aussi que sa marge de manoeuvre était fortement réduite, qu'aurait-on fait à sa place, le doute s'installe dans nos têtes....
Dans ce huit clos oppressant, glauque, noir, des chapitres courts donnant du rythme, l'écriture très "simpliste" (à l'images des personnages) de Magali Collet fait froid dans le dos !
"Du fond de cette cave, on n'en ressort pas indemne"
Le premier roman de Magali Collet est une totale réussite !
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Le commentaire de Cathy : COUP DE COEUR!
Manon est une jeune fille pas comme les autres, le seul lien qu'elle a avec l'extérieur, c'est la télévision.
Sa vie se résume, aux tâches ménagères, à la peur d'être battues, " montée " mais surtout à s'occuper des filles que " le père " séquestre dans la cave.
C'est une histoire sombre, angoissante, glauque que nous propose l'auteure avec son premier roman.
Un roman qui dès les premières pages m'a privé d'oxygène, j'ai pris, en pleine face, les premières scènes, j'ai su très vite que cette histoire allait me marquer.
Le personnage de Manon m'a fait beaucoup de peine, cette adolescente qui aide " le père ", qui vit des violences atroces, qui trouve presque ça normal.
Au fil des pages, il m'a fallu faire face à une grande violence, aussi bien physique que psychologique.
Ce roman, je l'ai dévoré, Magali Collet a une plume incisive, les mots sont durs, certaines situations effrayantes, il y a beaucoup de noirceur dans ce récit.
Roman coup de coeur pour moi, un premier roman pour l'auteure, une réussite, j'espère la lire à nouveau.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Résumé : Manon, 22 ans, est loin d'être comme les autres jeunes femmes de son âge. Orpheline de mère depuis son enfance, elle s'occupe de tout à la maison : ménage, lessive, repas. Une fille normale ne serait pas la bonne à tout faire de son père, ni son souffre douleur qui se prend des raclées depuis des années. Une fille normale ne s'occupe pas non plus des jeunes filles séquestrées dans la cave, et qui servent de poupées gonflables au Père. Mais c'est la vie de Manon, et elle ne connaît rien d'autre.

Mon avis : Premier livre de cette autrice, c'est une réussite. Une lecture coup de poing, un roman très noir à ne pas mettre en toutes les mains. C'est extrêmement déroutant de découvrir la vie selon le regard de Manon, 22 ans, mais qui a pourtant un raisonnement assez immature. Une jeune femme tellement conditionnée qu'elle trouverait presque ça normal de séquestrer des adolescentes pour en faire des esclaves sexuelles pour le Père. Qui voit des petits bonheurs dans des choses simples, comme sentir le vent dans ses cheveux, ou le soleil réchauffer sa peau. Comment se construire et développer une morale quand toute sa vie a été pourrie depuis le commencement ? Comment imaginer qu'une autre vie est possible quand la seule que l'on voit passe à la télévision ? Manon est touchante. Mais au début, j'avoue j'ai eu du mal avec elle. Je l'ai trouvée égoïste et froide. Quel manque de coeur et d'humanité. Mais si personne n'est là pour vous l'apprendre, comment différencier le bien du mal ? Sa seule interprétation du monde, c'est la survie, et son mantra est qu'il vaut mieux que ce soient les autres qui prennent et pas elle. Difficile de comprendre, et surtout impossible de se mettre à sa place. J'ai aimé car Manon m'a touchée. C'est un point de vue qu'on n'a pas l'habitude d'avoir et c'est intéressant, mais perturbant.
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Dans cette maison, en rase campagne, il y a Manon et « le Père ». La mère, elle n'est plus là.

À la cave, il y a aussi les filles. Celles que le Père kidnappe et que Manon, 21 ans, nourrit, lave et prépare pour que le vieux puisse se livrer à d'odieux sévices. Elle a la stricte interdiction de parler aux prisonnières : le Père sait bien qu'avec des mots, elle pourrait se laisser amadouer, et il l'a à l'oeil. Quand il se lasse ou que ses « poupées » sont indisposées, c'est Manon qui s'y colle. Depuis ses 9 ans. Elle n'a ni instruction ni éducation et son seul contact avec la réalité passe par le petit écran qu'elle regarde avidement entre deux lessives et la cuisine. Mais elle sait bien qu'il est mauvais, le vieux, alcoolique et sadique. Il lui en a fait voir plus qu'on ne pourrait en supporter en dix vies entières. Les notions de bien et de mal, elle les connaît, mais elle les accommode un peu à sa sauce pour s'éviter une énième correction. Combien de temps Manon tiendra-t-elle, confinée dans cette bâtisse sordide où pleuvent les coups, les injures et les humiliations ?

Un mot : BRAVO. Bravo, Magali, pour ce premier roman (what ?!). Vous m'avez capturée, à l'instar de vos poupées, dès les deux premières pages, pour me recracher, un peu sonnée, sur un final que je n'avais pas prévu. C'est un des points forts de ce bouquin : les hypothèses se dessinent sans qu'aucune d'elles soit jamais confirmée. Je suis restée à votre merci au fil des chapitres – le découpage est parfait – et je dois avouer que j'ai aimé ça. L'autre point fort que je tiens vraiment à saluer, c'est le travail de style. Il n'est pas facile de donner ce côté simplet à un personnage sans lasser le lecteur. Certains s'y sont essayés et se sont plantés, à coups de libertés excessives prises avec la syntaxe, mais vous avez trouvé le juste milieu, et ça fonctionne.

Manon est un personnage complexe, complice malgré elle des atrocités commises par son père, et vous êtes parvenue à lui insuffler extrêmement d'humanité derrière le masque de monstre qu'on pourrait percevoir par moments. Parce qu'elle est aussi et surtout victime. Mais vous n'en avez pas surjoué pour faire pleurer dans les chaumières, vous lui avez offert une psychologie ciselée, des passages d'introspection qui appellent à la révolte. On imagine facilement ce drame à la une des journaux tant vous êtes restée crédible de bout en bout. Il faut un certain courage pour décrire l'horreur sans filtre, et l'accueil que vous ont réservé vos lecteurs parle de lui-même.

J'ai déjà hâte de vous relire.
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Coucou mes Mystigris 😉
J'ai lu La cave aux poupées de @magalicolletauteure .
Merci encore à Joël des éditions @taurnada pour ce service presse 😊
Il sort le 19 mars 👍

⚠️ Âmes sensibles s'abstenir
🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 c'est l'histoire de Manon , une fille de 21 ans pas tout à fait comme les autres. Elle vit avec son père, un homme violent, alcoolique et sadique. Manon ne connaît la vie qu'à travers un poste de télévision et les sévices que " le père " lui fait subir depuis ses 9 ans.
Et dans cette réalité effrayante, il y a les jeunes filles dans cave, elle doit les laver, les nourrir ... pour que le père s'occupe de ses gentilles poupées après. Et sous aucun prétexte, elle ne doit leur parler ! Mais un prénom va tout changer ... Dans cette noirceur y aurait-il encore un soupçon d'humanité ?

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 comme toujours, je ne suis jamais déçue de cette maison d'éditions et ce roman le prouve encore une fois. L'écriture de Magali Collet est sombre, violente avec des scènes glaçantes à la limite du supportable. Les dialogues sont justes et d'une réalité crue dans fioritures. Nous sommes plongés immédiatement dans cette sombre histoire.
Le personnage principal qui narre aussi ce roman, c'est Manon une femme-enfant qui subit les sévices du père. Elle vit dans le monde qu'il lui a façonné, elle ne connaît que cette vie-là et n'a que lui pour exemple. Alors elle se soumet aux désirs et exigences de cet homme qui respire le mal, qui est le mal tellement il est cruel, c'est un tortionnaire barbare que ce soit avec sa fille ou ses prisonnières. Un homme abominable !

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 Un thriller immersif en huis clos et si vous aimez les romans très noirs, je vous invite à descendre dans les profondeurs de l'inhumanité.
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