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EAN : 9782372581080
246 pages
Taurnada Éditions (06/10/2022)
4.28/5   451 notes
Résumé :
Lalie a 9 ans, un teint de pêche et des joues roses. Elle a aussi deux frères et des chatons, une belle-mère et deux maisons.
C'est une enfant intelligente et vive, une grande sœur attentionnée et une amie fidèle.
C'est la petite fille que chacun aimerait avoir.
D'ailleurs, tout le monde aime Lalie.
Tout le monde doit aimer Lalie.
C'est une évidence.
Il le faut.
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Critiques, Analyses et Avis (194) Voir plus Ajouter une critique
4,28

sur 451 notes
L'auteure s'intéresse ici aux répercussions des drames et traumas sur un enfant. Elle explique dans « Notes de l'auteur » « qu'on ne peut parler de sociopathie ou de psychopathie avant 18 ans. »
Alors comment comprendre son livre où il y est question de la monstruosité d'une gamine de 10 ans ?

Lalie vit de plein fouet la séparation brutale de ses parents. Son père a délaissé sa mère pour sa jeune maîtresse enceinte de lui. Sa mère ne s'en remet pas et voue une colère sans fond à cette jeune femme, Ségolène.
Les parents sont tous deux défaillants en ne communiquant pas avec leur fille, en ne la préservant pas de leurs griefs. La petite qui semble avoir une intelligence hors pair, en voyant son univers partir en fumée va se muer petit à petit en véritable monstre sans pitié aucune.

Vous avez la belle-mère prénommée la pute (mot qui revient à tout bout de champ). Je vous livre ce passage exquis et si raffiné : «Mon père, il est à nous ! Pas à la pute ni au demi-pute. le demi-pute, c'est Malo.  C'est simple : comme sa mère est une pute, lui, il l'est à moitié. C'est un demi-pute parce que c'est un garçon. »
Magnifique n'est ce pas ! Si ce passage vous parle, vous allez raffoler de ce livre.

Après la belle-mère, vous avez le camarade de classe bouc émissaire, des nouveaux-nés qui pleurent beaucoup, des petits chatons tous mignons et un chiot qu'on va offrir comme cadeau de noël à la Lalie. Tous les clichés y sont il me semble, inutile de vous faire un dessin, cette peste de Lalie ne surclasse pas les codes de la banalité ras des pâquerettes.

Vous rajoutez des parents aveugles et obnubilés par leur petit ego, vous obtenez un thriller qui se lit d'une traite car, pas bien épais, mais qui fera hausser les sourcils aux amateurs du genre qui s'attendraient à une histoire qui sort du lot.

Rien de neuf par ici, ça sent le roussi, la série B et Chucky la poupée qui tue, je ne sais pas vous mais moi je trouve que c'est passé de mode. À bon entendeur.
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Elle est très jolie, extrêmement intelligente, et facile à vivre, ne pose aucun problème à ses parents Carmen et Julien. Bien sûr sa maîtresse de CM2 l'adore, et comme elle est si brillante, elle lui a confié le soin de "tutorer" Andy, qui est un peu à la traîne, le pauvre. Entre "tutorer" et "torturer", il n'y a qu'un "r" de plus...mais laissons cela pour l'instant.
Dans la vie idyllique de la petite Lalie, un grain de sable nommé Ségolène va bientôt se glisser et mettre en branle des mécanismes insoupçonnés. Parce que Ségolène, c'est une jeune collègue de Julien et de Carmen (tout ce petit monde est prof dans le même établissement), qui va devenir la maîtresse du papa de Lalie. Et le hasard (ou pas ?), va faire que la fillette va bientôt avoir la joie (ou pas ?) de se retrouver doublement grande soeur, d'un côté Charles, le "vrai" petit frère, de l'autre Malo, affectueusement surnommé le "demi-pute", fils de Ségolène et Julien. Ces deux derniers vivent désormais ensemble à Bois-Colombes, où Lalie, comme tout enfant de parents séparés, passe des week-end et la moitié de ses vacances.
Bien évidemment, pour Lalie la pilule est un peu dure à avaler. Non seulement ses parents ne vivent plus ensemble, mais d'un côté comme de l'autre, elle n'est plus l'unique centre d'intérêt, ce qui à ses yeux est absolument inconcevable. Il va donc falloir trouver des solutions pour reconquérir son statut d'enfant exceptionnel et préféré. Et comme elle est très inventive, nous autres lecteurs allons nous régaler !

Comme j'aime beaucoup les histoires d'enfants un peu (ou beaucoup) tordus, j'ai été servie avec cette mini-psychopathe en herbe, mais qui fait le maximum comme mini-mir (référence spéciale pour plus de 50 ans !). le récit est court, dense, et impossible de décrocher avant la fin. Tantôt c'est Lalie qui s'exprime, prenant soin de corriger ses erreurs de vocabulaire afin de paraître toujours sous son meilleur jour même en commettant les pires forfaits, tantôt l'histoire est raconté sur le mode impersonnel mais du point de vue des adultes, parents, enseignants, compagne de Julien. Les passages narrés par Lalie sont ceux que j'ai préférés, ils sont confondants de froideur et de "naturel", quand elle évoque sa façon de résoudre les problèmes dès lors que quelque chose vient se mettre en travers de sa volonté.
Bien que l'auteur explique en post-face que, selon les spécialistes, on ne parle pas de psychopathies avant l'âge de 18 ans, ceux qui en ont fréquenté beaucoup savent bien que certains enfants sont capables d'une cruauté tout à fait consciente bien avant, et que ce sont souvent des gamin(e)s très intelligents comme la jeune Lalie. Personnellement j'en ai rencontré deux, qui m'ont laissé un souvenir glaçant, surtout que l'un d'entre eux a tenté de se venger d'une sanction que je lui avais infligée (parce qu'il maltraitait un autre enfant, trisomique scolarisé en Ulis), en me faisant perdre mon boulot. J'étais animatrice à l'époque, fort heureusement j'ai réussi à démonter son entreprise de manipulation. Il avait 11 ans...

Bien sûr, quand on lit beaucoup de thrillers psychologiques, on reconnaîtra certaines ficelles, et on anticipera certaines actions. Je sais que cela a été rédhibitoire pour certain(e)s ami(e)s babéliotes, mais moi cela ne m'a pas gênée, je ne m'attendais pas à la lecture du siècle, mais simplement à un bon moment de divertissement. Et ce roman a parfaitement rempli son office, je vais donc continuer à découvrir cette auteure dont j'ai déjà deux ou trois autres livres dans le pense-pas-bête.
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J'ai toujours trouvé que les petites filles modèles du genre parfaites, polies, serviables, tirées à quatre épingles étaient super flippantes ! Tout ça est trop lisse pour être vrai, quand on se montre aussi parfait c'est qu'on a un énorme truc à cacher ! D'ailleurs souvent ces mioches sont des amours avec les adultes et des pestes avec les autres enfants. C'est comme les petites mamies gâteaux ! Toujours s'en méfier.

J'étais donc sur mes gardes quand j'ai croisé cette fameuse Eulalie que tout le monde appelle Lalie. Rassurez vous je ne divulgue rien dès les premières lignes on sent bien que quelque chose cloche avec cette gamine dont on n'a vraiment, vraiment, pas envie de s'approcher !

Mais voilà c'est un peu le problème. le rejet envers cette gamine par le lecteur est immédiat et très fort. Quel dommage ! J'aurais préféré que l'autrice nous la fasse aimer cette mioche avant de retourner le lecteur comme une crêpe en dévoilant son vrai visage. Parce que là et bien je n'ai pas compris comment les adultes pouvaient se faire avoir si facilement. Elle commet quand même quelques erreurs qui auraient dû lui causer de sérieux ennuis et la mettre bien plus en difficulté. Ce qui aurait d'ailleurs accru la tension. Autrement dit si la gamine est crédible et le personnage bien construit les adultes eux laissent à désirer et sont un peu fades. Moi qui aime les personnages qui déménagent et qui ont du caractère je dois avouer que je n'ai pas eu ma dose. Les adultes se posent tous en victime !

J'en fini avec les bémols en disant que le tout est assez classique ce qui fait que le lecteur un peu habitué du genre devine facilement ce qui va se passer. La catastrophe arrive et c'est sans surprise. Ou alors moi aussi je suis une psychopathe et tout ça me semble donc d'une évidence limpide ; à vous de voir.

Toutefois ceux qui n'ont pas l'habitude du genre pourraient bien y trouver leur compte. D'autant que le livre se lit vite et la plume n'est pas désagréable. Nous sommes la plupart du temps dans la tête de Lalie et c'est plutôt bien fait. Il n'y a pas de longueur ni d'ennui juste un manque de piment, d'angoisse, de tension, pour les lecteurs dans mon genre. La copine qui me l'a prêté a adoré. Erreur de casting donc en ce qui me concerne.

Pas pour les amateurs de montagnes russes mais peut convenir aux amateurs de trains fantômes.
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Lalie est une petite fille fascinante.
Jolie comme un coeur, dotée un quotient intellectuel plus élevé que celui de celui d'Audrey Fleurot dans HPI, elle est d'ailleurs elle aussi une comédienne née.
Née un 05 octobre, à l'instar de Clive Barker et du front national, elle est aussi curieuse, c'est une grande lectrice, elle s'exprime très ( non ) particulièrement bien pour une enfant de l'âge de neuf ans. Elle entrera au collège l'année d'après ( ça ne se dit pas ) l'année prochaine.
"Lalie est la chouchoute, l'élève que tout le monde aime."
"Elle a toujours été une enfant facile, agréable et sage... comme une image."
Son institutrice l'adore, ses amies également, seul Andy le cas social de sa classe émet quelques réserves. Il faut dire qu'elle prend un malin plaisir à le rabaisser constamment et qu'il est son souffre-douleur.

Cependant, il manque quelque chose à Lalie pour être parfaitement épanouie. Sa cellule familiale a explosé à cause de Ségolène la pute ( je rectifie ) la traînée. Son père Julien a trompé sa mère et a fini par quitter la maison pour vivre avec sa pute. Et quand ( ou lorsque ) il est parti, elle s'est retrouvée grande soeur à deux reprises. Sa mère a accouché de Charles le braillard inutile et son père est aussi devenu père du petit Malo, simultanément, mis au monde par Ségolène.
De quoi bouleverser tous les repères de cette enfant épanouie.
"D'un côté se trouve Lalie l'exemplaire, bien trop sage, si parfaite, et de l'autre, l'enfant sans filtre, pleine de rancoeurs et de souffrances."

Le lecteur se rendra rapidement compte que Lalie n'est pas le petit ange auquel nous aurions pu penser de prime abord.
Mais alors pas du tout.
Gare à tous ceux pour qui elle ne serait pas prioritaire. La présence de ses frères font basculer une partie de l'intérêt de ses parents vers d'autres qu'elle et ça, c'est inacceptable. Elle doit être le centre d'attention quoi qu'il arrive, même si elle doit donner un petit coup de pouce au destin pour bien se faire comprendre.
Et quel pied ( non, trop vulgaire ! ) quel plaisir de découvrir progressivement sous ce visage angélique une froide manipulatrice, parfaitement consciente de la gravité de ses actes et capable de calculer le plus souvent tout ce qu'ils vont impliquer.
Capable de chantage affectif, dénuée de toute émotion, elle sait brouiller les cartes et parvenir à ses fins.
"En fait, le plus souvent, je ne ressens rien. Absolument rien. Je ne suis jamais heureuse, déçue ou triste. "
Du haut de ses dix ans désormais, elle sait comment parvenir à ses fins et diviser pour mieux régner.
Une graine de star ( non ) une graine de psychopathe est en train de révéler ses talents.
Mention spéciale à la fin du roman, particulièrement réussie, où on monte d'un cran dans la perversité.

J'ai toujours beaucoup aimé les romans mettant en scène des enfants perturbés, égocentriques, prêts à tout dès leur plus jeune âge pour arriver à leurs fins. Ou simplement le cheminement d'une enfance erratique qui va les amener à reproduire des schémas qu'ils ont vécu petits. Comme l'explique Magali Collet, si on ne parle pas de sociopathie avant l'âge de dix-huit ans, son origine remonte forcément plus loin, qu'il s'agisse d'un moment charnière de l'enfance, d'un vice d'éducation, ou d'une personnalité prédestinée au pire où la moindre excuse justifiera l'impardonnable.
Les romans de Claire Favan à explorer cette voie sont assez nombreux. Fascinée par les tueurs en série, chacun de ses romans ou presque aborde l'enfance du serial killer, et toutes les failles qui ont pu le pousser à passer à l'acte.
Le seul qui peut se rapprocher de loin de Comme une image serait La chair de sa chair, tant la famille et l'attachement aux parents y jouent des rôles cruciaux. Mais les romans ne se ressemblent pas du tout.

En revanche, même si je sais de source sûre que Magali Collet n'a pas lu Flots de Patrick Senécal avant la rédaction de son livre, les deux romans présentent beaucoup de similitudes et je n'ai jamais pu me détacher totalement de la pépite rédigée par le romancier québecois tant il y avait de détails troublants.
Ils ont tous les deux choisi pour héroïne une petite fille : Florence, huit ans pour Senécal et Lalie, presque dix ans, pour Magali.
Ces personnages ne ressentent rien, sont totalement dépourvus d'émotions. Rien d'anormal en même temps au vu de leur tempérament un tantinet ( non ) particulièrement violent, physiquement et moralement.
Devant leur ambiguïté, leurs parents ou beaux-parents se disputeront quant à l'intervention nécessaire d'un psychologue. Mais évidemment quand on aime son enfant il est inconcevable d'envisager qu'il pourrait avoir un problème.
Les deux fillettes prennent des cours de piano. C'est anecdotique dans Comme une image, beaucoup moins dans Flots, mais c'est une coïncidence de plus.
Mais le plus étrange, ce sont les extraits suivants :
"Et là j'ai encore plus trouvé que ça ressemblait à de l'eau, comme des vagues." ( Patrick Senécal, quand les flots submerge Florence quand elle est contrariée ou a des moments d'absence )
"Je sens la vague monter de plus en plus. Leur tour viendra", "Il faut qu'elle noie tout." ( Magali Collet, qui utilise également la métaphore de la marée montante, mais davantage pour illustrer la colère ou la haine de Lalie ).

Les similitudes s'arrêtent cependant là.
Les deux fillettes ne se ressemblent pas.
Lalie est calculatrice, experte en manipulation, et parfaitement consciente de ses actes. Florence chez Senécal est incapable de distinguer le bien du mal et ses gestes de folie s'expliquent par les mensonges qu'on lui a raconté et son manque de confiance en l'adulte. Et elle regarde des films d'horreur avec sa mère ce que Lalie n'aurait certainement pas pu faire.
L'une s'en prend aux personnes qui lui font du mal, l'autre à ceux qui se mettent au travers ( ça n'est pas ça ) en travers de son chemin.
Le style est très différent, Senécal est un auteur de thrillers dont l'horreur monte crescendo, et sans délaisser la psychologie celle-ci est travaillée différemment par Magali qui nous livre un portrait plus fin. L'horreur n'y est pas absente mais elle est plus fine, et si vous avez aimé La cave aux poupées celui-ci passera tout seul !
Les motivations des deux héroïnes sont différentes également.
Enfin, le style des deux auteurs n'a rien en commun puisque l'auteur de Malphas a choisi pour forme le journal intime en s'efforçant d'écrire avec le langage d'une petite fille tandis que tout le monde a droit au chapitre dans Comme une image et que se confrontent les avis de toute la famille autour de cette petite fille malicieuse, qui pense ( non ) qui réfléchit avec un vocabulaire bien plus adulte reflétant toute son intelligence, toute sa perfidie sous ses airs de ne pas y toucher.

Certaines scènes sont vraiment mémorables, j'ai adoré l'insolence de Lalie, sa façon d'inverser les rôles avec la psychologue, son égocentrisme ( "Comme si Charlot était plus important que mon évaluation !" ), et surtout sa facilité à anticiper les réactions des adultes de son entourage et d'avoir toujours une longueur d'avance.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle offrande de Magali Collet, après une petite déception l'année dernière.
Son seul défaut au final est de m'avoir rappelé trop souvent le roman Flots qui a été l'un des romans m'ayant cloué sur place en 2021, et même si les points communs sont le fruit du hasard il existent bel et bien et bien que Comme une image soit machiavélique, il ne l'était pas autant que le roman du maître du genre.
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L'auteur a écrit se livre en se demandant comment on devenait sociopathe ou psychopathe. Question sans réponse ! Tous les enfants ne sont-ils pas de petits psychopathes, ce qui expliquent qu'on ne puisse diagnostiquer la psychopathie avant la fin de l'adolescence. Et qui explique que même les adultes qui s'inquiètent pour Lalie fassent presque tous fausse route ! Mais Lalie le dit elle-même, ou plutôt le pense : elle n'a jamais éprouvé ni tristesse ni joie, juste de la colère ou de la satisfaction. Comme une image est un thriller très prenant, glaçant. Pourtant les comportements de Lalie oscillent entre quelques mauvais comportements d'enfants hélas non rares mais ne présageant de rien pour l'avenir, et actes dignes d'un film d'horreur, impossible de dire que la succession des événements contient beaucoup de suspense : le lecteur comprend vite que ça va et que ça ira crescendo. Alors, qu'est-ce qui fait que c'est si réussi ? D'abord, le choix d'un personnage improbable, à la fois HPI (à peine plus de 2 % de la population), et sociopathes (plus fréquent : 4 %) ou psychopathe (bien plus rare : 1 %). C'est donc extrêmement rare de cumuler, pas impossible, mais rassurant, car c'est quand même clair que c'est parce qu'elle observe finement les autres et qu'elle est très intelligente qu'elle arrive si jeune à manipuler les autres (encore qu'elle a tellement de mal à comprendre la tristesse qu'elle fait des erreurs qui font faire des bonds aux adultes quand ils les repèrent). Et puis surtout il y a l'idée, excellente, de confier une bonne partie de la narration à Lalie, à travers ses pensées et raisonnements, sans filtre. C'est très réussi aussi parce que ça pose plus de questions que ça n'apporte de réponses, ce qui met évidemment le lecteur mal à l'aise. Je vais sans doute ajouter quelques livres de Magali Collet dans ma liste de livres à lire !
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
J'ai toujours été obligée de faire ça : trier les mots quand j'étais petite, je ne le savais pas. Mes parents racontaient souvent que je disais des bêtises alors qu'en fait, j'étais honnête. J'ai compris que l'honnêteté, ce n'était bon que dans les livres. Dans la vie, il vaut mieux cacher ce qu'on ressent (non) ce que l'on ressent ou ce que l'on ne ressent pas. On ne peut rien me reprocher : je suis polie, gentille, serviable et je travaille bien. Personne ne me connaît, pourtant. Ni mes parents ni mes amnies, Le seul qui me cerne un peu, c'est Andy, mais lui je m'en moque. Il peut penser ou dire ce qu'il veut, personne ne le croira.
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« Je n’aime pas le changement, je ne l’ai jamais aimé. Alors, je cache ce que je suis vraiment. Je m’arrange pour glisser quelques erreurs de temps en temps dans mon travail, j’essaie de poser des questions dont je connais la réponse, parce que j’ai vite compris qu’il ne fallait pas être à l’écart d’un groupe. La classe, c’est une meute, comme les loups. »
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- C'est une psychopathe.
- Tu ne peux pas dire ça. D'ailleurs, on ne parle pas de psychopathie avant l'âge adulte.
- Alors quoi ? On le devient subitement à la majorité ?
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La classe, c’est une meute, comme les loups. Quand un enfant est à l’écart du groupe, il ne peut plus y revenir.
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Elle a essayé de se renseigner sur la sociopathie et la psychopathie de l'enfant, mais n'a pas trouvé grand-chose. C' est comme si ces sujets ne les concernaient pas. Elle a vu des forums pourtant, dans lesquels des parents exprimaient leur désarroi d'avoir un fils ou une fille au comportement effrayant. Elle avait songé à les contacter, mais avait renoncé. Qu'aurait-elle pu leur dire ?
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Videos de Magali Collet (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Magali Collet
« In vino veritas », le booktrailer. Un roman de Magali Collet & Isabelle Villain.
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.
Un thriller psychologique délicieusement machiavélique.
Roman disponible le 11 mai 2023 (papier & numérique).
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