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4,06

sur 2673 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Traduit de l'anglais par Guillaume Fournier

Mes petites-filles ( j'en ai trois ) m'ont longtemps conseillé de regarder les trois films "Hunger Games". J'ai longtemps rechigné puis j'ai fini par céder. Et j'ai bien aimé.
L'une d'elle m'a alors proposé de lire la préquelle.
Et bien, j'ai aimé aussi.
Coriolanus, qui m'était sympathique, au début, a vite perdu son pouvoir sur moi en arrivant au District 12. Car c'est là qu'il a montré son vrai visage et ce n'est pas reluisant.
Maintenant, à vous de vous faire votre opinion, si vous le voulez, bien sûr.
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Les Hungers Games sont de retour, un antépisode de la populaire série.

Un étudiant d'une vieille famille Capitole, Coriolanus Snow, vit pauvrement avec sa grand-mère et sa cousine. de la richesse de la lignée, ils n'ont gardé que la fierté, malgré les privations, ils gardent la tête haute et un jardin de roses sur la terrasse. Pour pouvoir entrer à l'université, Coriolanus doit se démarquer et obtenir une bourse. Lorsqu'on le nomme mentor pour les Hunger Games, il fera tout pour faire gagner sa protégée, une fille pleine de ressources. Mais la victoire lui coûtera cher…

Une dystopie jeunesse bien écrite, même si ce n'est pas de se genre de texte qu'on recueille de citations marquantes. Beaucoup d'actions et de tensions qui font qu'on tourne les pages pour connaître la suite.

Comme c'est classé jeunesse, on n'y trouve pas de scènes de sexe, mais ça n'empêche pas d'y avoir des violences explicites, une gorge tranchée ou un coup de hache dans le crâne par exemple. Sans doute la violence est-elle moins dangereuse pour la jeunesse que le sexe…

Le roman présente aussi certaines réflexions sur l'opposition entre la bonté et la violence de l'âme humaine, entre la liberté et le contrôle social. On comprendra l'enchainement des événements qui influent sur le destin et peuvent changer ce que deviendra un adolescent qui doit choisir entre l'amour et le pouvoir.
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"Veux-tu, veux-tu
Au grand arbre me trouver
Où le mort a crié à sa belle de filer ?
Des choses étranges s'y sont vues
Moi j'aurais aimé
Te revoir à minuit à l'arbre du pendu"

J'ai terminé cette lecture il y a déjà de cela 2 semaines... J'ai longtemps tergiversé car c'est le genre de roman qui vous fait réfléchir après avoir refermé le bouquin... Et je réfléchis toujours !!!

Étant une fervent amatrice de la trilogie Hunger Games, je ne pouvais passer à côté du préquel ... Et quelle claque !!!

J'ai a la fois été révoltée, subjuguée, entraînée, charmée, alarmée, par l'histoire des dixièmes Hunger Games ! On y apprend énormément sur la lutte entre districts et capitole, entre mentors et tributs, entre lutte des pouvoirs et lutte de justices,... J'ai été envoûtée par toutes ses chansons retrouvées au fil du livre qui apaisent en partie les tensions ressenties tout au long de la lecture... Une lecture enrichissante et non redondante afin de comprendre l'historique des Hunger Games !

Là où je me perds un peu, c'est avec la personnage principal de Snow... Ce personnage est fascinant et nous évoluons avec lui tout au long des jeux... Mais il bascule totalement à la toute fin... Je n'arrive pas à le cerner totalement, à me dire si oui ou non je le déteste ou l'apprécie... Il m'intrigue !

Mon personnage préféré restera sans conteste Sejanus car je me retrouve en lui.

Ce livre a été pour moi une réelle introspection au coeur de personnalités toutes différentes au sein d'une société bancale, ou pouvoir et guerre persistent, où les jeux nous rappellent que la soumission est la seule porte de sortie, où le tout nous pousse à faire des rapprochements plus qu'évident avec notre société moderne...

"La neige se pose toujours au sommet"
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Je me souviens avoir été aux anges quand j'avais appris qu'un prequel Hunger Games allait sortir. Évidemment : je suis une immense fan de cette trilogie et il me paraissait évident qu'il fallait que je le lise. Mais finalement, le hors-série est paru en 2020 et je ne l'ai pas acheté. le prix et le grand format m'avaient découragée xD donc je me suis dit que j'allais attendre, tout en le gardant dans un coin de ma tête. Et puis nous voilà 2022 ; je ne l'avais toujours pas lu mais cela ne me dérangeait pas tant que ça. J'avais entendu des avis très mitigés dessus donc je me suis dit que je ne loupais peut-être pas grand chose. Et puis en me prêtant les Heartstopper, j'ai appris aussi que mon pote avait le prequel d'Hunger Games, donc j'ai saisi l'occasion de lui emprunter.

On a beau être très loin de la génération de Katniss, j'ai ressenti une joie sincère de retrouver l'ambiance et l'univers d'Hunger Games, de Panem. de retrouver certains mots de vocabulaire tels que la moisson, les tributs, les pacificateurs… que je n'avais pas entendu depuis deux ans (quand j'avais relu la trilogie originale).
Malgré tout, je me retrouve à attribuer un 3,5/5 à ce roman. J'avoue que je m'attendais à davantage aimer (et je VOULAIS aimer cet hors-série !), néanmoins une part de moi n'était pas surprise ; je sais que ce prequel n'a pas conquis tous les fans. Et moi non plus, il ne m'aura pas conquise complètement…

Si j'ai quand même mis 3,5/5, c'est qu'en soi, je n'ai malgré tout pas détesté ma lecture. À vrai dire, j'aime bien trop la franchise originale pour oser mettre une note inférieure à ce livre (ça m'aurait bien fait mal au coeur quand même), mais peut-être que si ce roman n'avait pas été associé à Hunger Games j'aurais mis 3/5. J'ai quand même trouvé « intéressant », d'un certain point de vue, de découvrir cette édition des Jeux. Cela m'a fait bizarre de voir à quel point cette dixième édition est différente de celle de l'époque de Katniss. C'est juste dingue ! Les conditions dans lesquelles voyagent les tributs, par exemple, m'a vraiment choquée. Sans parler de la façon dont ils sont traités ensuite… le Panem de l'époque n'a rien à voir avec celui qu'il sera 65 ans plus tard… bref, c'est inimaginable !
Ensuite, un des seuls points que j'ai aimé dans ce livre est qu'on apprend l'origine de la chanson de l'Arbre du Pendu. Et j'ai aussi bien apprécié le clin d'oeil avec la référence aux Katniss.
Ah et j'ai bien aimé le personnage de Sejanus, aussi, (que j'ai trouvé bien plus intéressant que le protagoniste), ainsi que Lucy Gray. (sans toutefois éprouver un énorme attachement envers eux, mais bon…)
Sinon… les notes qui me restent (que j'avais prises durant ma lecture, il y a donc plus d'un mois) soulèvent toutes des points que l'on pourrait qualifier de ‘négatifs' et décevants.

J'avoue que pas mal d'aspects m'ont dérangée.
Par exemple, les mentors. Les mentors qui sont des jeunes en fin de lycée ? Alors certes, c'est le début des Jeux, le début de ce concept. Mais n'empêche ; je trouve cela absurde d'avoir eu une idée pareille.
Il y a beaucoup de points sur l'émission qui sont mal faits, mal organisés, ce n'est pas du tout la version « aboutie » qu'on connaît des Hunger Games de la trilogie. En soi c'est normal en sachant que ce n'est que la dixième édition des Jeux, mais de mon point de vue je trouve donc cela du coup plus brouillon, moins intéressant. (Même si cela reste très personnel)
Et puis surtout, ce n'est pas cela qui m'a le plus déçue. C'est que… c'est long. Vraiment long. Et j'ai trouvé des moments limite ennuyeux… ça ne m'était jamais arrivée de me dire ça durant la trilogie. Après les Jeux, le récit m'a encore moins intéressée je dois dire. Je me souviens de la moi qui découvrais la franchise originale : c'était clairement un page turners pour les trois romans. J'étais captivée par l'histoire, complètement addict, à fond dans l'intrigue et avec les personnages. Bref, pas du tout ce que j'ai ressenti en lisant ce prequel.
J'ai eu beaucoup de mal à savoir ce que je pensais du personnage principal, Coriolanus. Parfois, j'ai eu l'impression de bien l'aimer, d'autres fois certaines de ses pensées m'agaçaient au plus haut point. J'ai été énormément partagée durant l'histoire. Et puis la vers du livre, Coriolanus m'a juste énervée. Je n'appréciais pas sa mentalité, ni ses actions. Petit extrait futile : « À son arrivée au district Deux, il l'enverrait aux Plinth avec une lettre une condoléances. Ce serait approprié, de la part du meilleur ami de leur fils. Et qui sait ? Peut-être continuerait-il à recevoir des cookies. » (??!??!) (c'est futile, mais ce passage m'avait profondément agacée, je me souviens.)
Bref, j'ai pas spécialement aimé la fin ainsi que la tournure que ça prenait.

Je n'ai pas détesté ce roman, c'était distrayant et je suis contente d'avoir fini par le découvrir, cependant en tant qu'immense fan d'Hunger Games, mes attentes n'ont malheureusement pas été atteintes. Dommage. J'aurais vraiment voulu l'apprécier davantage.
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De la saga Hunger Games, on peut dire que je ne connaissais quasi rien, si ce n'est les grandes lignes.

Des films, je pense n'avoir pas vu plus de 15 minutes, toutes diffusions confondues.

Qu'est-ce que je suis allée foutre dans cette saga, alors ? La faute à la super chronique de l'ami Yvan (du blog Émotions)…

Oui, j'ai mis du temps avant de lire ce roman, qui est en fait un préquel, sorti plusieurs années après la saga éponyme, mais qui se déroule avant (vous suivez toujours ?)…

Puisque je ne savais rien, je suis entrée dans ce récit, vierge de toutes informations, vierge de tous préjugés, comme je ne connaissais pas les personnages.

C'est en rédigeant ma chronique et en cherchant les infos pour ma fiche, que j'ai appris que ce récit se déroulait 60 ans avant l'action des premiers livres. C'est là aussi que j'ai découvert qui était Coriolanus Snow et que son comportement bizarre, envers l'un de ses camarades, a pris tout son sens.

Moi qui m'étais demandée, à ce moment-là, pourquoi Coriolanus agissait de la sorte… Là, maintenant que je sais qui il est ensuite, tout s'éclaire !

Être vierge de toute l'histoire était une bonne chose, puisque au départ, je me suis attachée sans peine à ce Coriolanus (et non Coronavirus), jeune garçon de 18 ans, dont le père fut riche, mais qui a tout perdu lors des bombardements du district 13. Il en bave, ne possède que peu de choses, vit avec sa grand-mère (je l'adore) et sa cousine, qui est la reine de la débrouillardise. J'étais sans préjugés envers lui, pas comme celles et ceux qui avaient lu la saga…

Cela a beau être de la littérature pour adolescent, je n'ai jamais eu l'impression que l'autrice sombrait dans la facilité ou le simplisme. Elle n'a pas peur de donner de la profondeur à ces personnages, des ambivalences, des défauts, des qualités et de faire s'interroger certains personnages sur le bien fondé de ces jeux cruels, destinés à rappeler aux districts qu'ils ont commencés la guerre et qu'ils l'ont perdue.

Oui, mais les ados que l'on envoie dans l'arène n'étaient même pas nés quand la guerre a pris fin, ou alors, c'étaient des bambins, des enfants. Comme si nous obligions des jeunes Allemands à se battre jusqu'à la mort dans une arène, pour continuer de les rabaisser et de leur rappeler qu'ils nous ont fait la guerre. Je ne serais pas pour.

Même si la saga ne m'avait jamais intéressée et que je ne savais que peu de choses, j'ai eu très facile de me couler dans cet univers dystopique très glaçant, je dois dire.

Non, ceci n'est pas de la SF, cela pourrait arriver à un pays comme les États-Unis ou à un pays européen. Tout est possible et quand les gens sont prêts à sacrifier un peu de liberté pour un peu plus de sécurité, on se rapproche un peu plus du gouffre.

Si cette lecture n'est pas un coup de coeur (il ne saurait y en avoir à chaque fois), elle reste néanmoins une lecture qui m'a fait réfléchir.

Le récit m'a touché, notamment avec les personnages des districts, obligés de se battre jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un/une et ces habitants du Capitole, même plus capable de penser par eux-mêmes, qui reproduisent des actes barbares, sans penser aux conséquences, qui vivent dans une société dictatoriale, totalitaire et en sont fiers, heureux.

Les grenouilles qui se complaisent dans la marmite d'eau que l'on fait chauffer lentement…

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Ce que j'ai ressenti:
Et accompagné d'un air empreint de drame et de mélancolie, avec l'aide complice des geais moqueurs, je vous chanterai avec le souvenir déchirant, une ballade pour ne pas oublier mon excursion dans les Hunger Games, et j'aurai en mes mains, le Coeur de Panem et l'espoir de faire battre le vôtre…

🎼En route pour l'Arène

Collins a pris de l'avance sur la peine

À chercher le vainqueur des Jeux

On pourrait se demander

Où s'en va l'humanité…

Je les rejoindrai dans l'heure condamnée

Mais avant de m'en aller

J'ai des choses à te confier

Ici, près de la neige immaculée

Je partirai avec la Moisson de cette année

Bien avant le dernier couplet

Quand j'aurai fermé le livre, tant aimé,

Posé mes mots dessus, exprimé,

Quand j'aurai tout dit, tout soldé

De mes émotions et des regrets

En 23 raisons et confiance échappée

Ici, près de la neige immaculée

Où Coriolanus et Lucy s'épancheraient…

Je les rattraperai, promis!

Après un couplet chanté

En compagnie des Coveys

Avant que ne se jette le serpent

Avant que ne parte l'oiseau chanteur

Avant que ne finisse la ballade

Ici, près de la neige immaculée

Où Coriolanus et Lucy se retiendraient…

Je les retrouverai

Et on ira danser

Et quand nos corps fatigués

Décideront de se reposer

Après les Hunger Games terminés

J'attendrai la gagnante du district

Je resterai suspendue à ses lèvres

Lucy…la rebelle Lucy Gray…

Et Vous ne pourriez rien m'enlever

Ici, près de la neige immaculée

Je serai certaine et apaisée

Je ne possède rien de rien mais

J'aurai enfin aimé cette vérité

Que la neige se pose toujours au sommet…🎼

.

Repartir pour cet univers des années après, c'était un risque…Et si je ne retrouvais pas la sensation, le frisson de la première fois? Et si, et si…Mais tout cela, bien évidemment s'en est allé, une fois, que j'ai compris qu'on allait revenir en arrière avant la fameuse trilogie, sur les traces d'un personnage pour le moins énigmatique, Coriolanus Snow. Et le chant m'a encore envoûté, les geais moqueurs ont encore ce pouvoir sur moi…Cette puissance rebelle qui veille en nous et qui se réveille quand l'injustice des Hunger Games frappe…Ce n'est plus avec Katniss Everdeen que l'on va s'échauffer, mais avec le feu intérieur de Lucy Gray…Elle aussi, vient du District 12…Elle aussi, a un fort potentiel…Et son Mentor compte bien faire de sa protégée, une gagnante et prendre sa revanche sur le Capitole. À n'importe quel prix. À n'importe quel sacrifice…

Avec moins de faste mais toujours autant de violence, on se retrouve dans une Arène décrépite, alambiquée, branlante…A peine, un terrain vague, où se démènent quelques gamins trop faibles…Les intentions de grandioses et d'intérêts médiatiques sont alors soumises à des jeunes étudiants pleins d'ambitions qui ne reculeront devant rien pour arriver au sommet…Ils veulent crever l'écran…Les idées fusent, la violence prend l'espace…C'est le prequel à la trilogie, les coulisses d'un succès prochain, les débuts balbutiants d'un jeu dangereux…

600 pages de feux et d'actions, de musiques et de morsures de serpents, de bruits sourds et de nouveaux geais, de rébellion et de d'amour, de trahisons et d'amitiés…C'est tout le programme de cette lecture, et c'est encore aussi addictif qu'il y a 10 ans! Cette saga est fascinante. Vive les Hunger Games!


Ma note Plaisir de Lecture 9/10

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"Veux-tu, veux-tu
Au grand arbre me trouver
Mettre un collier de corde et pendre à mes côtés ?
Des choses étranges s'y sont vues
Moi j'aurai aimé
Te revoir à minuit à l'arbre du pendu."

Comme beaucoup de fans de la trilogie « Hunger Games », c'est avec bonheur, impatience, mais aussi un peu d'appréhension que je me suis lancée dans la lecture de ce préquel qui nous plonge dans l'univers impitoyable et passionnant des Hunger Games.

*
L'histoire est un véritable retour en arrière dans le temps, la guerre est finie depuis dix ans, mais elle a laissé des séquelles encore visibles au coeur de Panem. Certaines maisons, autrefois respectables et fortunés, vivent dans la précarité et cherchent à sauver les apparences dans une souffrance silencieuse, comme la famille Snow.

*
Les jeux, encore peu médiatisés, ni suivis, en sont aux premiers balbutiements : les dirigeants du Capitole souhaitent marquer davantage les esprits en ajoutant de nouvelles règles : les tributs se voient ainsi assignés des mentors.
Corionalus, âgé de 18 ans, héritier de la maison Snow, est étudiant. Pour la dixième édition des Hunger games, le jeune homme est nommé mentor de Lucy Gray, tribut du District Douze. C'est une occasion inespérée pour Snow de briller, de gagner en pouvoir et influence, et de recevoir la bourse tant convoitée qui lui permettra de poursuivre ses études.

*
"Les Hunger Games eux-mêmes avaient ceci de génial qu'en opposant des enfants des districts entre eux ils garantissaient au Capitole de garder les mains propres."

En suivant le parcours de Snow, nous entrons au coeur de Panem et du Capitole, nous découvrons le fonctionnement de cette société, la conception des jeux qui va évoluer pour devenir les jeux que connaîtront Katniss Everdeen dans lesquels le public joue un rôle actif de sponsors. C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur les geais moqueurs.

"Ce n'est pas fini tant que le geai moqueur n'a pas chanté."

*
Comme je l'espérais, la personnalité de Snow est complexe et équivoque. Sa nature va se révéler au fil des pages. Au début du roman, il apparaît sympathique, charmeur et charismatique, mais très vite, on se rend compte que tous ses actes sont mûrement réfléchis et ne servent que son ambition, sa réussite et la grandeur de son nom. C'est un être intelligent, sournois, manipulateur et foncièrement méchant.

"La neige se pose toujours au sommet."

Au contraire, j'ai trouvé Lucy Gray, insipide. Pourtant, au début du roman, elle m'avait fait forte impression. Mais le récit, orienté sur Snow, la laisse au second plan. le passage dans l'arène des Hunger games est mal exploité, trop rapide et ne lui laisse pas la place de se révéler. Pourtant, je comprends le choix de l'autrice.

*
Sans être un coup de coeur, le roman de Suzanne Collins est un roman agréable à lire, même si je me suis un peu ennuyée au milieu du roman par trop de longueurs. La fin est très réussie, prenante et addictive. Au delà du roman, une réflexion très intéressante sur l'homme à l'état de nature, sur le contrôle des peuples.
A lire absolument pour les fans de la trilogie.
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Avec "Hunger Games", Suzanne Collins avait prouvé aux plus réfractaires qu'on pouvait proposer une série estampillée "young adult" intelligente et complexe.
Ce "prequel" continue sur cette lancée en proposant l'histoire du diabolique Coriolanus Snow, grand méchant de la saga initiale.
Pur produit du Capitole, il va forger sa personnalité en passant par toutes les étapes de fortune lors de sa participation aux 10ème Hunger Games, en tant que Mentor. Pour une fois nous avons un point de vue extérieur à l'arène et j'ai trouvé ce changement bienvenu.
J'ai apprécié ce personnage en constante évolution, bien loin du machiavélique président qu'il deviendra, l'évolution de l'histoire et des règles du "jeu" au coeur de la série, ainsi que les nouveaux personnages. Tous sont agréablement nuancés et s'interrogent sans cesse sur la nature humaine, le chaos, la nécessité de contrôle, etc.
Une bonne lecture pour terminer l'été !
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Ce 4ème tome de la saga Hunger Games est un préquel qui décrit principalement la jeunesse et la participation de Coriolanus Snow (le futur dirigeant de Panem dans la trilogie classique) à la 10ème édition des Hunger Games qui va se retrouver mentor du tribut fille du district 12 Lucy Gray.

J'ai passé un agréable moment à découvrir la jeunesse de Snow, découvrir plein de détail qui explique qui a créé les hunger games, sur la chanson de l'arbre du pendu, on sait qui est tigris, la fleur Katniss…

Je suis cependant un peu déçu de la fin, c'est pourquoi j'ai retiré une étoile.

Quand il est en danger, quand ses choix peuvent le mener en prison ou à la potence, quand il projette de s'enfuir avec Lucy Gray, on ressent de la tension mais pas autant, car on sait forcément qu'il va s'en sortir d'une manière ou d'une autre.

Quant à la qualité de l'écriture, elle reste excellente et du même niveau que les autres tomes.

Cependant, un petit conseil à ceux qui n'ont pas encore lu la trilogie de commencer par ce livre.

Au niveau de la chronologie c'est plus cohérent et ils découvriront tous les éléments sans connaissance préalable d'événements futurs.
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Un ouvrage intéressant mais qui ne m'a pas emballé plus que ça.

A vrai dire, l'idée et la formes sont bonnes.
Repartir sur les origines des Hunger Games, de leurs fondements et comment ils ont évolués étaient vraiment captivant. J'ai beaucoup apprécié ce côté-ci du roman alors que je m'attendais à plus d'action. D'ailleurs, si vous voulez plonger dans cet ouvrage pour vivre des Jeux intensifs, passez votre chemin. Ils ne s'étendent que sur quelques pages et se vivent à l'extérieur. Non, ici, c'est l'après guerre, les questions, les enjeux qui sont le centre de tout. de comment sauver l'humanité de la pire des maniere qui soit.
On en apprend aussi un peu plus sir le Capitol. Comment ils vivaient, quelles fonctions étaient accessibles et comment. le fait de suivre un Snow en plein déclin était tout à fait pertinant pour illustrer le tout. Bien que certaines longueurs soient à déplorer , l'ensemble était vraiment enrichissant concernant l'univers de Suzanne Collins.

Toutefois, si l'intrigue et l'enjeu du roman sont fascinants, les personnages seront sans doute le point le plus négatif de l'histoire. Personnellement, je ne me suis attachée à personne. On survole assez vite la plus part d'entre eux, et le peu d'approfondissement qu'on peut avoir sur eux est assez décevant. Personne de bien charismatique ni de poignant. Finalement, je trouve que l'intrigue est avant tout là pour porter les premiers Hunger Games à la lumière avant d'être vraiment une rétrospective sur la jeunesse de Coriolanus Snow.

Une histoire donc intéressante, qui en vaut le coup d'oeil mais qui ne brille pas pour autant.
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