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4,06

sur 2675 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Oui, on peut lire un livre estampillé « adolescent » quand on a passé le demi-siècle. Je suis de ceux qui pensent qu'il existe de belles pépites à découvrir.

J'irai même plus loin. Pour toucher le jeune public gavé d'images, de sons et de mots jusqu'à plus soif, il faut savoir prendre des risques. Oser. Briser des barrières. Celles que s'érigent certains écrivains pour adultes.

La première, c'est de prouver qu'on peut balancer un pavé de 600 pages à un tel lectorat. Belle leçon pour ceux qui visent les lecteurs matures en proposant des livres faméliques.

Mais il faut savoir allier quantité et qualité. Et Suzanne Collins l'a indéniablement fait. Avec sa première trilogie Hunger Games, lancée il y a maintenant plus de dix ans. Et avec cet inattendu « quatrième » volet qui arrive en 2020.

Et pour oser, elle ose ! On pouvait craindre un livre alimentaire, tant d'années après, c'est au contraire une formidable réussite.

Choisir comme personnage principal Coriolanus Snow, Président tyrannique de Panem, à la tête de tous les districts et du Capitole, relevait au minimum d'une gageure. Voire d'un pari fou. D'ailleurs, quand cette information a été révélée, beaucoup de fans ont hurlé, n'arrivant pas à imaginer comment on pouvait consacrer un livre entier à un despote.

Le capitole et les Hunger Games, longtemps avant. L'action de la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur se déroule en effet soixante quatre ans avant l'action des premiers livres.

Snow a dix-huit ans. Un jeune homme en pleine formation, par son éducation et la vie difficile qu'il mène dans ses premières années. Une existence qui va prendre un essor dans le cadre des dixièmes jeux de la faim. Panem et circenses, du pain et des jeux (du cirque).

Malgré les apparences, rien ni personne n'est tout blanc ou tout noir dans l'histoire, Snow le premier. Pas de manichéisme. On en vient à s'attacher d'une certaine façon à lui, à comprendre certaines de ses motivations et ressentis, et à (fortement) s'exaspérer d'autres. Amour et haine. Un personnage extraordinaire, ambivalent, qui justifie à lui-seul cette préquel.

Oser aussi à travers l'intrigue. Là aussi (je sais, j'insiste), l'écrivaine fait la « leçon » à certains de ses confrères pour adultes. Cette histoire est aussi surprenante que cruelle. Suzanne Collins n'hésite pas à aller très loin dans ce qu'elle fait vivre à ses personnages. En terme de violence physique et psychologique, d'épreuves à traverser, de risques de mort à combattre (sans toujours vaincre), d'injustice, d'imagination, ce livre est un modèle du genre.

Les Hunger Games, version antique, sans grande technologie, dans un Capitole encore exsangue au sortir de la Grande Guerre. Des jeux qui ne sont d'ailleurs qu'une partie de l'intrigue, qui n'est pas exclusivement centrée sur eux, loin de là.

600 pages qui permettent de réellement développer le récit, ainsi que les profondes interactions entre les personnages. Et de l'enrichir de vraies réflexions sur le pouvoir, le contrôle des masses, la politique, l'argent, la guerre, les sentiments, la pauvreté, l'asservissement… de quoi permettre des questionnements fertiles, de manière très ludique.

Et surtout, le livre met en lumière un autre personnage phare, la formidablement touchante Lucy Gray, bien différente de caractère que la Katniss de la première trilogie. Mais avec un gros point en commun entre elles : ce sont des jeunes femmes de caractère, entre profondes failles, belle humanité et tempérament en acier trempé. Elle est inoubliable.

L'écrivaine ne sacrifie jamais son histoire au rythme, elle sait prendre le temps quand il le faut, accélérer quand on s'y attend le moins, stupéfier par ses choix. le tout, avec une prose fluide mais qui ne sacrifie jamais la qualité à la facilité. Quand on ne prend pas les jeunes lecteurs pour des imbéciles, ils savent vous le rendre.

La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur était un pari osé. Au final, c'est une réussite totale, au point de penser que c'est sans doute le roman le plus riche de la série. Mieux encore, il apporte du sang neuf, un comble quand on y parle des prémisses des Hunger Games.

Suzanne Collins a mis du temps pour revenir vers ses lecteurs, l'attente en valait la peine.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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J'ai dévoré la trilogie des Hunger Games, aussi quand j'ai su que Suzanne Collins allait écrire un roman se passant 64 ans avant l'histoire de Katniss et que, de plus, elle allait s'attarder sur le tyran Snow, je me suis demandé si j'allais le lire. Quel intérêt, me suis-je dit, de raconter la jeunesse de Coriolanus Snow ? La possibilité qu'il devienne un personnage sympathique, qu'il développe de notre part une certaine empathie me semblait facile. Suzanne Collins évite cet écueil de justesse, grâce notamment à la deuxième partie du roman et à la fin.

Mais revenons un peu sur l'intrigue : nous faisons connaissance avec un jeune Coriolanus de 18 ans, vivant chichement avec sa cousine et sa grand-mère en voie de devenir sénile dans un appartement qui, s'il a beau être situé au coeur de Panem, n'en est pas moins décrépit et en ruines à l'image de la fortune des Snow. Mais Coriolanus sait que l'apparence est vitale et, ainsi, il parvient à cacher la misère dans laquelle il vit. Ce qui lui importe c'est de réussir, et la réussite passe par les 10ème Jeux des Hunger Games. Pour ceux et celles qui ont lu la trilogie et qui se souviennent de la médiatisation à outrance et de l'encadrement totalitaire des Jeux, on est surpris au début quand on lit dans quelles conditions misérables sont sélectionnés les tributs, puis parqués dans un zoo avant d'être lâchés dans un amphithéâtre en ruines. On a l'impression d'assister à des Jeux de seconde zone. Mais en fait, cela fait à peine 10 ans que la guerre est finie et que chacun lèche ses plaies, et le gouvernement de Panem n'a pas les moyens d'offrir du spectacle. Ces Jeux vont tout changer car il a été décidé que les tributs seraient conseillés par des jeunes lycéens, c'est ainsi que Coriolanus se retrouve en charge d'une fille du district 12 Lucy Gray. Au cours de cette dixième session, non seulement Coriolanus va tout faire pour que sa candidate gagne, mais il va faire la connaissance d'une scientifique- l'horrible Dr Gaul- qui va l'amener à réfléchir sur une meilleure organisation des Jeux pour que ceux-ci deviennent à la fois un divertissement et une épée de Damoclès pour les participants et les districts dont ils font partie. Je ne vous dirai pas si Lucy Gray gagne et ce qui arrive ensuite à Coriolanus mais on peut voir ce roman comme un apprentissage pour le futur président Snow. Sous nos yeux, il se débarrasse de tous ces sentiments qui étouffent l'ambition et la dernière page nous le révèle dans son costume de tyran en devenir. A découvrir !

Challenge Multi-défis 2020
Challenge Pavés 2020
Challenge Plumes féminines 2020
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Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir le film mais cela fait un moment que ce roman traîne dans ma pàl. Merci à MaggyM pour pour la pioche.

J'aime énormément l'univers créé par Suzanne Collins : j'ai vu les films plusieurs fois et adoré lire la trilogie. J'ai trouvé intéressante l'idée d'explorer le personnage de Coriolanus Snow ainsi que l'origine des ‘Hunger games'.

La guerre est terminée depuis 10 ans mais les habitants de Panem souffrent toujours des conséquences dont la pauvreté et la malnutrition. Coriolanus vit avec sa grand-mère et sa cousine Tigris dans l'appartement familial qui a perdu son lustre d'antan. C'est un adolescent fier et ambitieux. Avec ses camarades de classe, il va devenir mentor lors de la 10e édition des Hunger games.

Quand il est appairé avec une fille du douze, Coriolanus est vraiment déçu car il craint que cela ne lui mette des bâtons dans les roues pour son avenir. Seulement voilà, Lucy Gray Baird n'est pas une fille comme les autres et finalement il pourrait très bien avoir eu de la chance. Il va tout mettre en oeuvre pour qu'elle gagne.

J'ai aimé que l'auteure ne trouve pas d'excuse à Snow pour ce qu'il est devenu, c'est en lui depuis toujours. Néanmoins, il se pose beaucoup de questions et même si on ne partage pas son point de vue on doit reconnaître qu'il prend le temps d'évaluer ses options.

Un autre personnage qui reste fidèle à lui-même tout au long du livre est Sejanus Plinth. Alors que la balance de Snow penche d'un côté, celle de Sejanus penche de l'autre. C'est un idéaliste qui refuse de se conformer aux exigences du Capitole.

La Dr Gaul est vraiment flippante, à côté, Casca Highbottom fait pâle figure.

J'ai lu en écoutant l'album du film, très folk & country. Cela colle très bien à l'histoire. Lucy Gray Baird fait partie des Coveys. Il s'agit d'un peuple itinérant de musiciens et de chanteurs qui se déplaçait partout avant la guerre pour donner des spectacles. Ils ont toujours voulu rester neutres lors du conflit mais à son terme ils n'ont plus pu voyager. C'est ainsi qu'ils se sont retrouvés isolés dans les districts.

Une belle occasion de découvrir des nouvelles voix comme celle du chanteur du groupe Flatland Cavalry. Ce livre m'a aussi donné envie de lire les ballades de William Wordsworth.

Très bon moment de lecture.




Challenge pavés 2024
Challenge musical 2023-2024
Challenge mauvais genres 2024
Challenge multi-défis 2024 (30)
Challenge multi-auteures SFFF 2024
Challenge plumes féminines 2024 (29)
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On peut habiter en haut de la plus cossue tour du Capitole et être aussi pauvre que la racaille des districts. Tel est le cas de Coriolanus, dix-huit ans, de la prestigieuse maison Snow. Prestigieuse ? Mouais… Autrefois, peut-être… Il ne lui reste que son intelligence pour tenter de s'en sortir alors même que son ventre crie famine. Heureusement pour lui, il peut compter sur la débrouillardise de sa cousine, un peu plus âgée que lui et qui fait tout pour le préserver.
Etant l'un des meilleurs élèves de l'Académie, Coriolanus aura le privilège d'être le mentor d'un garçon, ou d'une fille, issu des douze districts vaincus. Vu la noblesse de son lignage, il a bon espoir de se voir attribuer un combattant des districts un ou deux, ceux qui remportent le plus souvent les Hunger Games, étant mieux nourris que les autres. A défaut, il peut toujours compter éventuellement sur un combattant des districts quatre ou onze… Mais… Mais, comment est-ce possible ? Une fille du district 12 ? Ceux qui ne gagnent jamais ? Non, ce n'est pas possible ! Y aurait-il à ce point des changements au Capitol que des parvenus sans aucune gloire héritent des meilleurs combattants ?

Critique :

Amateurs de « girly » et de « feel good », passez votre chemin ! Les « Hunger Games », les « Jeux de la Faim » sont de retour, cruels à souhait ! Pour ceux qui en ignoreraient le principe, voici un petit rappel. Ce que furent autrefois les USA doit être oublié. Suite à un cataclysme dont on ne sait pas grand chose, du genre postapocalyptique, l'Etat se retrouva complètement coupé du reste du monde, divisé en treize districts, plus le Capitole, la tête pensante, qui impose ses lois aux districts. Chaque district a sa spécialité : élevage, fruits et légumes, technologie, charbon, … Tous les habitants ne sont pas logés à la même enseigne en fonction du district où ils vivent. le Douze, c'est le charbon, probablement le pire de tous !
Au moment où débute ce récit, la guerre entre le Capitole et les districts est terminée depuis dix ans. le treize a été rayé de la carte ! Atomisé sur ordre du Capitole ! Les douze autres districts semblent avoir compris la leçon et se sont soumis. Les « Pacificateurs », soldats du Capitole, y font régner la dure loi des vainqueurs. Et parmi ces lois, l'une d'elles retient particulièrement l'attention, celle des « Hunger Games », mise en route dès la fin de guerre. Cette guerre fut incroyablement meurtrière dans tous les camps et amena la ruine sur Panem, (ce pays issu des Etats-Unis). Même les familles les plus riches connurent la faim et la peur… Et les pertes en vie humaines… Pour les « Jeux de la Faim », chaque district doit envoyer un garçon et une fille, a priori, tirés au sort, âgés entre douze et dix-huit ans. Vingt-quatre adolescents qui vont s'affronter dans l'arène dans une lutte sans merci car les jeux durent jusqu'à ce qu'il n'y ait qu'un survivant qui sera ensuite renvoyé dans son district. Partout, tout le monde est obligé de suivre les jeux à la télévision.
« La Ballade du Serpent et de l'Oiseau chanteur » nous rapporte un récit antérieur aux trois tomes parus précédemment. Dix ans, après la « paix » retrouvée, on manque encore de tout au Capitole. Essayez d'imaginer ce que cela pourrait être dans les districts… le lecteur va se passionner en particulier pour deux personnages, une fille très spéciale issue du Douze et un garçon, son mentor, une nouveauté, issu de l'aristocratie du Capitole. le rôle du mentor ? Veiller à conseiller et à « venir en aide » à son « tribut ». C'est ainsi que se nomment les malheureuses victimes chargées de s'étriper.
Le titre peut paraître étrange, mais vous en comprendrez toute la saveur lorsque vous fermerez l'ouvrage…

Suzanne Collins réussit une fois encore à nous plonger dans un récit extrêmement addictif où elle brouille les pistes par des coups de théâtre plus surprenants les uns que les autres.

Moralité : L'amitié, c'est beau, mais a-t-elle encore sa place quand il s'agit de sauver une seule peau, la vôtre ?
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Depuis ma lecture de la trilogie, ça faisait vraiment longtemps ! Je n'ai pourtant eu aucun mal à me replonger dans l'univers des Hunger games, avec ce péquel. C'est prenant dès le premier chapitre alors que l'on suit Coriolanus Snow qui s'apprête à devenir le mentor d'un participant des jeux. Il part de bien bas puisqu'il vit dans la misère et se retrouve le mentor de la fille du district 12, autant dire que sa candidate, jeune fille frêle, a peu de chance de remporter les jeux. Mais c'est sans compter l'ambition de Snow et la personnalité de Lucy qui ne compte pas mourir dès le premier jour !
Ce que j'ai particulièrement aimé c'est voir l'évolution de Coriolanus. On sait comment ça va se terminer pour lui mais on se demande comment il va en arriver là. Car il apparait dès le début comme un jeune homme ambitieux certes mais plutôt humaniste et sympathique, qui doute de lui. Et honnêtement j'ai été assez surprise de ce roman, dans le bon sens . Je trouve simplement le revirement de Snow à la fin un peu rapide mais somme toute logique ! Lucy je n'ai jamais totalement accroché par contre.
Un préquel qui met en place beaucoup d'éléments que l'on verra apparaitre dans la trilogie et c'est intéressant d'en comprendre les origines. J'ai maintenant envie de relire Hunger games !
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge auteure SFFF
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J'ai adoré me replonger dans l'univers des Hunger Games. Dans ce volume, on découvre le passé des Hunger Games ainsi que la jeunesse de Snow. Ce personnage m'avait toujours intriguée et je suis ravie d'avoir pu le découvrir et faire immersion dans son esprit.

J'ai lu le livre sans m'ennuyer une seule fois, les parallèles avec la trilogie m'ont bien plu. L'histoire est entraînante et les personnages sont attachants pour l'ensemble.

En bref, ce fut une très bonne lecture qui a su piquer mon intérêt du début à la fin.
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La saga Hunger games est celle qui m'a fait découvrir les dystopies. Abonnée aux policiers et roman fantasy, je suis tombée dans ce genre comme Obelix dans la marmite de potion magique. Après plusieurs années de lectures intensives de dystopies, mon engouement était un peu retombé, ce qui fait que je n'ai pas vu tout de suite qu'un nouveau tome de Hunger Games était sorti.
La ballade du serpent et de l'oiseau est un préquel de la trilogie initiale. Elle retrace l'enfance de Coriolanus Snow, le fameux président en poste lors des Hunger Games de Katnis et Peeta.
Le livre se divise en trois parties :
La 1ère qui instaure le climat si particulier des 10èmes Hunger Game. On y découvre la moisson dans les districts et on se familiarise avec les differents tributs.
Cette 10ème édition est l'occasion d'intégrer des nouveautés afin d'intéresser un peu plus le public. Car les premiers jeux étaient assez rudimentaires, bien loin de ceux décrits dans les premiers tomes écrits.
Dans la deuxième partie, on rentre dans le vif du sujet et nous assistons aux jeux.
La troisième partie se passe dans un tout autre environnement, mais je n'en dirais pas plus pour ne pas trop en dévoiler.

J'ai aimé découvrir le jeune Coriolanus Snow, découvrir son attachement au tribut qui lui a été attribué.
En lisant ce tome, on comprend un peu mieux par quoi il est passé et ce qui à fait qu'il soit "lui" quelques années plus tard.
Le personnage de Coriolanus est très ambigu et ses idées bien arrêtées. Issu du Capitole, il lui est entièrement dévoué, jusqu'à trahir ses amis/amours. Il m'a tour à tour, énervé, déçu, attendri, épaté.
Je ne pourrai pas dire que j'ai aimé le personnage, mais une chose est sûr c'est qu'il ne m'a pas laissée indifférente.
La ballade du serpent et de l'oiseau est dans la lignée des 3 premiers tomes. L'univers décrit est tout aussi impitoyable, mais tout de même fascinant.
Une très belle lecture
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Et tout commença pour Coriolanus quand il devint mentor pour les Hunger Games l'année de ses 18 ans, quand ses yeux se sont posés sur Lucy Gray, la tribut du district douze qu'il va devoir mener à la victoire. Et tout partit en vrille, quand, pour se protéger, il a tué pour la première fois, quand, pour, préserver son amour, il a triché pour la première fois, quand, pour se rassurer, il a trahi pour la première fois....

Dans ce préquel de la saga Hunger Games, Suzanne Collins nous raconte comment Coriolanus Snow, jeune gars ambitieux mais pauvre, a pris le chemin qui le mènera vers l'horrible Snow, amateur de roses et ennemi juré de Catniss.

C'est un plaisir de retrouver l'ambiance de Panem et du Capitole. L'autrice n'a pas failli à son habitude, rien d'angélique et beaucoup de noirceur dans ce monde dystopique. Et l'on peut conclure à une réussite quand on se surprend, à la dernière page, à vouloir relire toute la trilogie d'origine.
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(Si vous vous fichez de ma vie perso descendez pour lire la critique tout de suite) Enfin ! Quand une saga se termine, en lisant la dernière phrase du dernier livre on pense tout de suite "Est ce que c'est vraiment terminé ? Est ce qu'il y aura une suite ?" Hunger Games ne fait évidemment pas exception. J'ai commencé ma lecture le 22 mai car, bien que j'avais commandé le roman pour le recevoir le jour de sa sortie j'avais décidé de finir le roman que j'avais commencé afin de lire cette nouvelle aventure Hunger Games sans autre histoire dans la tête. J'ai donc lu le roman en moins de 48h (il fait un peu plus de 600p.) Je l'ai terminé aujourd'hui même, à 3h du matin. Et je fut étonné, non pas que des gens l'ai déjà lu, mais de voir que 5 personnes avait déjà donné une note au roman pour une moyenne de 3,3 étoiles (seulement.) En revanche, personne n'avait encore donné son avis. Moi qui m'était empressé de tapé "La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur avis" sur Google dés que je fut sorti de ce moment étrange, ou en refermant un livre qui vous a plus vous vous remémorer toute l'histoire, j'en fut relativement déçu. C'est pourquoi je me suis créé un compte et suis en train de rédiger ma toute première critique.
CRITIQUE :
Comme je l'ai dit plus haut, j'attendais ce roman avec impatience. Je fut encore plus ravi de voir que Suzanne Collins n'avait pas fait les choses à moitié, 600p alors qu'elle nous avait habitué jusqu'à lors à 400.
Le livre raconte donc à mon avis ce qui sont les mois les plus importants de la vie de Coriolanus Snow, dit le Président Snow. On nous présente dès le début non pas un fils à papa milliardaire, mais un jeune homme qui vit avec sa cousinne et sa grand-mère et qui est forcé de boire de la soupe aux choux tellement sa situation financière est critique. En effet la grande famille Snow est sans le sou, lui est toujours à l'école, sa cousinne Tigris, pour les plus connaisseurs d'entre vous, vous l'aurez devinés travaille dans la mode mais elle ne gagne pas assez d'argent pour subvenir au coût de la vie au Capitole.
Bref, maintenant que la situation initiale est posée je vais aller plus vite sur la suite. C'est la dixième édition des Hunger Games, qui sont loins d'être ce qu'ils seront dans les aventures de Katniss. Sous certains aspect ils sont même plutôt ratés. Les jeux, jusqu'à lors suscitant peut d'intérêt dans les districts comme au Capitole, le gouvernement décide de leurs apportés des modifications. Dorénavant, chaque tributs aura un mentor, qui sera désigné parmi les meilleurs élèves de l'académie. On assiste donc à un distribution des tributs, évidemment les tributs des meilleurs districts pour les meilleurs élèves. Et la, comble du désespoir, notre cher Coriolanus Snow se voit attribuer la fille du district 12. Une certaine Lucy Gray Baird on ce rend vite compte que Lucy Gray plutôt qu'une punition va se révéler le plus merveilleux cadeau qu'ai jamais reçu Coriolanus.
J'ai adoré la plume de l'auteure, la relation entre Coryo et son entourage plus particulièrement Lucy Gray, surtout quand on sait ce qu'il devient. J'ai adoré les nombreuses chansons. le livre est plein de rebondissements et la fin !
Je ne saurais décrire mon état en lisant les 30 dernières pages, un mélange de déception, de surprise mais le pire de tout du résignement. Sans me vanter je suis plutôt doué pour deviner la fin d'un récit. Mais la ça été une torture si bien que je tentais de m'auto persuadé qu'il y aurait une suite. Malheureusement non. Je ne vous spoilerez pas mais ce livre m'a vraiment fait penser au sensations que j'ai quand je rerereregarde Star Wars III. Ce sentiment de gâchis et de se dire que si on pouvait changer ne fut ce qu'un seul élément de l'histoire tout s'arrangerait.
Bref, j'ai adoré je pense que je relirer les dernières pages pour être bien sur de ne rien avoir loupé parce mine de rien il était tard et j'ai pu louper des petits détails. Je rajoute aussi que je suis parfaitement d'accord avec la phrase prononcée par le grand auteur au dos du bouquin.
Pour terminer je dirais que je suis impatient de voir l'adaptation qui en sera faite au cinéma. J'espère que le film fera aux moins 3h pourquoi pas le couper en deux parties, la au moins se serait justifiés. Et je suis encore plus impatient que Suzanne Collins écrivent un roman du même style sur Haymitch j'en rêve !
Bonne journée à tous et puissent le sort vous être favorables. Et n'oubliez pas "la neige se pose toujours au sommet".
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Je ne sais pas vous mais moi j'aime bien de temps en temps tomber sur un roman ou le méchant gagne à la fin. Ca me rappelle que la vie n'est pas rose et que tout ne vas pas forcément bien se passer. C'est une bonne piqûre de rappel de la réalité de la vie, la vraie.
Dans ce roman Suzanne Collins réussi l'exploit de faire passer un futur dictateur, un futur méchant, un personnage qu'on connaît déjà, qu'on a déjà côtoyé et qu'on sait de lui qu'il va devenir un monstre, pour un gentil.
D'ailleurs malgré ses coups bas et son manque de moralité, on y croit. On y croit et on s'attache à ce personnage dont on sait qu'il sera le méchant de 3 autres tomes mais pour l'instant on a envie d'y croire.

Prequel de la série Hunger Games qui nous emmène à la découverte de la jeunesse de Coriolanus Snow, futur président de Panem.
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