Nous nous retournons vers la foule tandis que retentit l'hymne de Panem.
"Oh et puis zut, me dis-je. Nous serons quand même vingt-quatre. Avec un peu de chance, quelqu'un d'autre l'éliminera avant moi."
Il est vrai que la chance n'a pas l'air de mon côté, ces derniers temps.
- Ca va, vous ? je leur lance gaiement.
Ils paraissent décontenancés, mais je le sais que le public va adorer.
- Pas trop mal, répond le garçon du district Deux. Et toi ?
- J'ai eu un petit peu chaud, cette nuit. (Je peux presque entendre les rires depuis le Capitole.) Il fait meilleur, par ici. Vous ne voulez pas monter?
- J'arrive, dit le garçon.
Puis j'entends tonner tout autour de moi la voix de Claudius Templesmith, le speaker légendaire :
- Mesdames et messieurs, que les soixante-quatorzièmes Hunger Games commencent !
Je tourne la poignée en laiton et j'entre. Mes narines hument des senteurs de rose et de sang. Un petit homme aux cheveux blancs, à l'allure vaguement familière, est penché sur un livre. Il lève un doigt, comme pour dire : "Accorde-moi une minute." Puis il se retourne vers moi, et je me fige sur place.
Je reste pétrifiée sous le regard de serpent du président Snow.
- Penche-toi d'abord, dit-il. Il faut que je te dise un truc. (J'approche ma bonne oreille de ses lèvres, qui me chatouillent en murmurant :) N'oublie pas que c'est l'amour fou entre nous, alors si tu as envie de m'embrasser, il ne faut pas te gêner
"Oh, et puis zut, me dis-je. Nous serons quand même vingt-quatre. Avec un peu de chance, quelqu'un d'autre l'éliminera avant moi."
Il est vrai que la chance n'a pas l'air de mon côté, ces derniers temps.
Je détache ma broche et la lui tends.
- Tiens, prends-la. Elle a plus de signification pour toi que pour moi.
- Oh non, dit Rue en me refermant les doigts sur le bijou. J'aime bien la voir sur toi. C'est pour ça que j'ai décidé de te faire confiance.
Ici, c'est un groupe pour les FANS de Hunger Games ! Venez nombreux ! C'est aussi un groupe RPG, sachant que la révolte n'a pas encore eu lieu, et que...