Vous n'êtes pas votre pays, votre race, votre religion. Vous êtes votre propre moi avec ses espoirs, et l'assurance de posséder la liberté. Trouvez ce moi, attachez vous à lui et vous serez sauf et en sécurité.
L’Inde, pourquoi pas ?… François et elle s’étaient promis de faire ce voyage mais le projet s’est perdu, comme tant d’autres que l’on forme et que l’on oublie faute de temps, faute d’énergie, de disponibilité. La vie a filé, avec son cortège de cours, de réunions, de conseils de classe, de sorties de fin d’année, tous ces moments dont la succession a pleinement occupé ses journées. Elle n’a pas vu le temps passer, entraînée par le courant, cette ébullition qui du quotidien qui l’a absorbé tout entière.
La vie, toujours, malgré tout.
Dans ce village, la vie lui offre une deuxième chance. Entre les murs de la petite école, une nouvelle ère commence.
En les privant d'instruction, on les enferme dans une prison à laquelle elles n'ont aucun moyen d'échapper. On leur retire toute perspective d'évolution dans la société. Le savoir est un pouvoir. L'éducation, la clé de la liberté.
L deuil est un chagrin indivisible, que nul ne ne vous aide à porter. A chacun de s'en arranger - 112
... Un esclavage sexuel assorti de mauvais traitements sur lequel le gouvernement ferme les Yeux. Parfois surnommé « le paradis des hommes », l'endroit est assurément l'enfer des femmes. ... - 88
». «L'impossible, nous ne l'atteignons pas, mais il nous sert de lanterne », a écrit René Char. Léna tente de s'accrocher à cette idée, à cette petite lumière qu'elle a voulu allumer, un minuscule lampion qui faiblit aujourd'hui mais qui demain, espère-t-elle, retrouvera son ardeur et sa vivacité. Il faut continuer, ne pas se laisser entamer, reprendre la lutte, au nom de ces enfants qui l'attendent chaque matin. Pour eux, Léna veut croire et espérer que quelque chose finira par changer. - 194 /195
La vie, toujours, malgré tout.
La vie ne tient qu'à un fil, un fil de cerf-volant tenu par une enfant.
Le deuil est un chagrin indivisible, que nul ne vous aide à porter. A chacun de s'en arranger.
Vous n'êtes pas votre pays, votre race, votre religion. Vous êtes votre propre moi avec ses espoirs, et l'assurance de posséder la liberté. Trouvez ce moi, attachez-vous à lui et vous serez sauf et en sécurité.
Le Grand Maharadjah - Less is more.