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Denis Parmain (Autre)
EAN : 9798716530263
58 pages
Auto édition (04/03/2021)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
J’écris « beaucoup ». Et lorsque je n’écris pas, je pense à l’écriture… A ce que je pourrais écrire, à ce que j’ai déjà écrit….Parfois jaillit, comme en génération spontanée, l’idée d’un ouvrage qui pourrait réunir des poèmes unis par un fond ou bien par une forme.Alors, pour concrétiser cette idée, je puise dans le flot linéaire de mes poèmes écrits jour après jour et qui finalement constituent comme une banque de données à ma disposition.Ainsi sont nés ceux qui so... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Préface Denis PARMAIN

Bien assis sur mon rocher, je sais la quintessence d'un précieux recueil où regorge la danseuse accorte de notre littérature : j'ai nommé d'Âme Poésie, cette fille de Polymnie, nymphe établie en quelques règles par Aristote l'Ancien en une lyrique que seules peuvent transmettre quelques plumes trempées en l'ambroisie de l'émotion, afin que bardes, jongleurs et autres chantres éclairés déploient le verbe vibrant au fond des aîtres du cœur de tous, nous, frères humains.

Je songe, ayant entendu parler d'un livre-recueil dont les « Vers bluesys » du poète dans leur gangue désabusée sous les croûtes sèches du « sans illusion » inviteraient aussi à un au-delà vers … C'est alors qu'un petit vent dans ma tignasse frotte ses semelles aux broussailles du jardin de la maison des rêves. Et là, dans l'espace d'une vacuité salvatrice, j'entends cette mélodie s'inviter avec l'évidence que permet simplement la pureté du plein instant. Ô, « God must be a boogie man ... » m'emplit ainsi tout entier par la voix d'une sensuelle Joni Mitchell. La mélopée tend son fil à mon esprit comme Ariane à Thésée dans la grotte. Voici qu'à la grâce de la magie du Poème, je remonte le temps vers Naguère jusqu'à Jadis, où fleurissaient de gosiers en ouïes et d'ouïes en parchemins les verves métriquées des rimeurs de la vie. Entendons par les échos de ces nobles lettres les Aristophane, les Catulle, les Ovide et bien d'autres antiques encore. Puis, voyons gésir les coeurs à l'écritoire des Rutebeuf, des Jean Bodel, des Peire D'Alverne et les siens… Par une musique continue admirons le branle des Ronsard, Clément Marot, Louise Labé et les leurs... Et tous, tapent là braies et poulaines sur le parquet des siècles, soufflant cette substance qui réside alors en ce grimoire de nos temps d'aujourd'hui, contenue au centre du poétique objet que nous tenons là entre nos mains. Collons donc le livre à l'oreille ... Du fond de « Vers bluesys » jaillit l'appel d'une quête où s'implore l'espérance. Entre les accents undergrounds sont les perles d'une autre cour des miracles et Cervantès n'est pas si loin !

Je me trouve encore en vibration méditative, il se pourrait bien que « Vers bluesys » invite à la souvenance d'un autre illustre poète. Pair d'entre tous les princes, il fut un de ceux qui lâcha le poignet pour que griffe sans modération le stylet de l'encre à l'épais papier d'antan. Oï ! Villon, de ce nom était aussi un rimeur de virelais et de rondeaux tellement bluesys. Dans le crissement des vers prodiges d'une poésie annonciatrice des arts nouveaux et d'une renaissance en route, pareil au pas qui fait chanter les neiges vierges et montre le chemin, l'homme en question tendait la perche à celles et ceux qui lui succéderaient par la suite. Cette poésie ultime oscillait entre le fantasme onirique et la description chronique. Elle fut aussi le catalogue d'un monde politique et social ainsi froissé par la force des rimes et des vers de la plus haute critique, fécondatrice de grands mystères en une codification dépassant la métaphore habituelle parfois composée d'un étrange jargon toujours considéré comme hermétique, mais aussi permettant une interprétation offerte à tous les imaginaires …
Ainsi ce François de Montcorbier, fut suivi de quelques héritiers : Rabelais, Molière, Chénier, Baudelaire, Lautréamont … Cette descendance Villonnesque est honorée ce me semble à l'instar, par un prolixe Colpin dont les fourmillants quatrains, tercets et sonnets me rappellent à ceux-là dont l'inspiration débordait d'un suprême nectar, en l'inondation de la plus haute générosité versée d'Amour et de Vie, versets de tous ces cœurs mis à nu …

À l'instant, toujours bien assis sur mon rocher, j'ouïs sonner le titre « Vers bluesys » dont j'ai hâte d'en entendre la mélodie. Sachez que je n'ai commis en ces courts prolégomènes nulle comparaison, il serait bien petit de ma part, laissons cela aux esprits étriqués qui en plus ne pas voir plus loin que le bout de leurs nez en ignorent aussi les deux narines. J'ai seulement tenté d'émettre la plus juste équivalence. Non, ce Colpin ne me fait pas « penser à », mais il est affilié à tous ses grands lions cités en ce préambule, pourvoyeurs d'un trésor qui vibrionne en tout être humain, riches d'un joyau qui bouge le cœur, fait trembler l'extase, rugir le sang jusqu'au tempes et par bouillonnement suprême fait jaillir des rivières en larmes d'émotions depuis le fond des yeux jusqu'aux éclats de rire que dérision allume en explosion des consciences comme fut prise une Bastille …

Ce poète, ô, my God must be a boogie man , est donc de ceux là, et c'est lui : le Sieur Didier Colpin qui tel trouveur et jongleur nous sert de son palefroi moderne les rimes de tous ses « Vers bluesys ».

Oyez, oyez, ooo yéééééééééé ...

Héronimüs Parminos

D.P. février 2021

Denis PARMAIN, consacre son travail à l'écriture, la peinture, la musique, au dessin et au théâtre, exerçant son métier comme un seul art considéré comme multiple et fertilisé par ces complémentarités.
« Artiste du spectacle vivant, polyvalent, comédien, metteur en scène et auteur, il met sa voix au service de l'image, de l'audio ou de l’événement.
Comédien de caractère, « électron libre » il va à la scène institutionnelle où il lui est offert de jouer de nombreux personnages célèbres tels ; Marat, François Villon, Charles d'Orléans, Rutebeuf, mais se jette aussi aux tréteaux alternatifs où il joue et crée de nombreuses performances qui sortent le théâtre de ses mûrs et de sa conception confortable
S'il s'intéresse au travail des ancêtres troubadours et jongleurs médiévaux il est aussi en recherche de création moderne, d'expressions visuelle, poétique, musicale plutôt tourné vers une spontanéité qui s'apparente à « l'art brut ».
Metteur en scène, jongleur, auteur, musicien, animateur, formateur son but et sa quête sont de porter et de colporter du rêve aux spectateurs, de donner vie et mouvement au quotidien et de transmettre son savoir faire dans une seule et unique dynamique : la générosité. »
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Vidéo de Didier Colpin
texte © Didier Colpin, ( https://www.facebook.com/didier.colpi... ), tous droits réservés musique, instruments, voix, mise en images © Franklin Hamon ( https://www.facebook.com/lesrosesveltes ) , tous droits réservés
5° poème mis en musique et en images par Franklin Hamon, qui en est également l’interprète. Travail toujours aussi b e a u . . . Que dire sinon un sincère MERCI ?!
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