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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En écoutant Jean-Claude Zylberstein, à qui l'on doit tant de chefs d'oeuvre publiés en 10-18, dire qu'un romancier devrait d'abord raconter une histoire, je me dis que Pierre Combescot est un sacré romancier. Les filles du Calvaire ce n'est pas l'histoire de religieuses égarées en banlieue mais une station de métro près de laquelle commence cette histoire. Il s'agit d'une femme, tenancière de bistro venant de la Goulette (le port de Tunis où soit dit en passant se sont mariés mes arrière grands parents) en passant par la Nouvelle Athènes élargie Les personnages sont nombreux et on peut s'y perdre entre le cirque, la collaboration, les clandés, les escarpes et les juifs de la Goulette, mais cela n'a aucune importance car ce roman est la rencontre d'une histoire et d'un style foisonnants. Ce style est un mélange d'Alphonse Boudard et de préciosité. Je retiendrais pour le côté Boudard, la tenancière d'un hôtel borgne qui demande : « C'est pour la nuit ou c'est pour le moment ? » Comme disait Jean-Claude Gaudin à propos de sa jeunesse : « Ca se raconte pas tout » mais ça se dévore. En 1991, les Goncourt ne se sont pas trompés.
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Un prix Goncourt bien mérité pour ce roman qui retrace avec brio le Paris clandestin de la fin du XIXème siècle.
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Une ambiance de vieux Paris, des personnages attachants. L'entrée en matière du roman est difficile mais une fois les 50 premières pages passées, on se laisser happer par ces histoires croisées qui finissent par se recoller.
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Les Filles du Calvaire - Pierre Combescot
(1991) Grasset - 427 pages
Prix Goncourt

Bon c'était long. Trente pages, j'arrête, j'y comprends rien. Huit jours passent. J'y reviens. Vingt pages supplémentaires. Non ça le fera pas. Noël. Je retente. de nouveau trente pages. J'ai fini la partie 1. Je regarde à droite à gauche sur le net. On en parle pas beaucoup de ce bouquin et les avis sont partagés. J'ai repris il y a quatre cinq jours. Terminé.
La première partie les phrases sont à rallonge (à la Proust mais sans Proust). Ce qui fait que c'est lourd et quasiment illisible. le style change après 100 pages…
L'histoire d'une famille juive d'Afrique du Nord qui arrive juste avant la seconde guerre mondiale. Les quatre années de guerre moitié petit résistants moitié collabo misérables. Quelques miliciens aussi. Ça se termine au début des années 60.
Ça ressemble dans la construction et la richesse des personnages et de l'imbrication de l'histoire à « Le Jeu de Patience » de Guilloux.
C'est la incontestablement un grand roman mais sacrément ardu…
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Si j'ai eu un peu peur au début (phrases longues, descriptions fouillées, personnages à profusion...), j'ai bien fait de persévérer car on se laisse happer par ces personnages hauts en couleur, dont les destins s'entrecroisent entre Paris et Tunis sur la première moitié du XXeme siècle autour de la figure centrale de Rachel Aboulafiere (aka Mme Maud). Pas mal d'argot et de mots oubliés que j'ai pris plaisir à découvrir, Une belle épopée parisienne en somme.
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Oh oui, jubilatoire !
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