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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est la première fois que l'ennui me gagne en lisant un polar de Connelly. Où est donc passé l'auteur du "Poète" et de "Créances de sang" ?

Commençons par le positif : sa nouvelle héroïne Renée Ballard a trouvé sa place professionnellement dans son service de nuit. Les années sont passées, elle s'est sédentarisée et a quitté sa tente sur la plage. Si le livre porte en bandeau "Une nouvelle enquête de Bosch et Ballard", il faut bien reconnaître que notre cher Harry ne fait plus office que de second rôle. La ville de L.A., par contre, reste toujours au premier plan, on la découvre en proie à la pandémie et en plein confinement. Mais l'auteur s'étend surtout sur le malaise au sein de la Police. Les coupes budgétaires ont paralysé les finances mais aussi gelé la motivation des troupes. Seule Ballard garde son empathie pour les victimes et fait figure de "Wonder woman".

Malheureusement, j'ai l'impression que l'auteur n'est plus capable de trouver un scénario assez dense pour tenir le suspense sur un roman entier. Une fois de plus, le lecteur est amené à suivre deux enquêtes. Autant, j'ai accroché à celle des "Hommes de minuit", autant, l'autre m'a lassée. Connelly s'étale aussi beaucoup sur la guéguerre qui règne entre les services, les coups bas entre collègues et les problèmes avec la hiérarchie. Au milieu de tous ces intervenants, j'y ai perdu mon latin. Même le traducteur a fait relâche car j'ai trouvé de nombreuses coquilles au cours de la lecture.

Ma déception se solde par un 10/20. Autant, dans les thrillers juridiques avec Mike Haller pour héros, user d'une multitude de détails aide à comprendre le fonctionnement de la justice américaine, autant dans un polar, c'est de l'action qu'il faut.

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Une nouvelle enquête de Renée Ballard qui va, encore une fois, faire appelle à Harry Bosch. A croire qu'il n'a rien d'autre à faire !

Et je l'ai senti bien seule Renée. Seule contre tous !
La police Américaine fait relâche.
Heureusement qu'elle est là. Elle va devoir gérer deux grosses affaires à elle toute seule.
Un meurtre d'un ancien membre de gang et deux violeurs qui frappent ensemble.
Comme l'une des deux enquêtes va finir par faire ressortir un dossier de Bosch, il va donc, tout naturellement se joindre à elle.

Connelly nous parle, là encore, du COVID. Ballard ne cesse de mettre le masque, enlever le masque et va même obliger Bosch à se faire vacciner. Et ça fait bizarre et alors même que durant le confinement j'avais du mal avec les embrassades et autres relations dans les romans à ce moment là, maintenant c'est plutôt l'inverse. Bas les masques, respirons et retrouvons nous ! Mais comme je ne suis pas Bêta Lectrice pour Connelly, je fais comme tout le monde et j'attends sa sortie en France avec le décalage qui en découle.

Hormis ça, j'ai également trouvé plusieurs coquilles qui je pense sont dues à la traduction, avec "le COVID", notamment.

J'ai aimé les enquêtes mais le côté wonder woman de Ballard ne tient pas du tout la route et du coup je termine ma lecture déçue. Je trouve que la fin est trop abrupte alors que l'on est resté un moment sur la première enquête, la seconde se conclue plus rapidement.
De plus, je trouve que Bosch fait plus béquille et qu'il n'y a pas autant d'échanges que dans les précédents romans.

Lecture en demi-teinte donc, tout à ma joie de retrouver la plume de l'auteur, je pense qu'il en a fait un peu trop.
Plus qu'à attendre le nouveau roman...
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Un roman de Connelly avec deux héros : Renée Ballard et un peu Harry Bosch, en arrière plan.
Les deux héros mènent de front deux enquêtes, l'une concernant un garagiste mafieux et l'autre sur des violeurs. Un roman un peu laborieux, sans grand suspense. Un peu décevant. Je trouve que Michael Connelly écrit trop et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous.
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Dans Les ténèbres et la nuit, ce cher Harry Bosch est cette fois réduit à la portion congrue et à un rôle plutôt passif. L'héroïne, ici, c'est Renée Ballard, qui a autant de mal que son aîné avec la hiérarchie, dans un contexte de malaise endémique au sein de la police de L.A. le roman se déroule peu de temps après la dernière présidentielle américaine, durant la pandémie, sur laquelle Michael Connelly insiste d'ailleurs un peu trop, n'apportant pourtant rien de consistant au récit ni même à l'ambiance générale. le livre est globalement décevant, eu égard à la qualité de la plupart de ceux qui ont précédé, avec sa double intrigue (cela devient une constante chez les auteurs de polar) dont l'une est largement plus convaincante que l'autre (celle des "hommes de minuit"). le personnage de Ballard, policière pleine de failles, cela va sans dire, est largement plus intéressant que le suspense qui n'atteint pas les sommets, hormis peut-être vers la fin de l'ouvrage, et encore ! Il manque beaucoup de choses à Les ténèbres et la nuit, de l'audace et du nerf, en particulier. En dépit de cela, le métier du romancier fait que l'on ne s'ennuie pas mais attention quand même à ne pas trop s'endormir sur ses lauriers.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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J'avais déjà lu 3 romans de Connelly avec Harry Bosch, mais jamais avec l'inspectrice Renée Ballard. C'est chose faite et nous la retrouvons début 2021, alors que la pandémie sévit encore et que Los Angeles est à la dérive (et que le reste du pays ne va pas mieux) : COVID, émeutes, manifestations, police qui ne peut rien faire (réduction de budget, médias,...) et qui d'ailleurs ne veut plus rien faire. Sauf Ballard, qui, elle, garde ses convictions et son amour du travail bien fait. Elle s'embarque d'ailleurs dans 2 affaires en même temps : des violeurs en duo et en série d'un côté, et un homicide sur un ancien membre de gang de l'autre. Avec l'aide d'Harry Bosch (désormais à la retraite) elle va mener de front ces 2 enquêtes, malgré le manque de sommeil, sa hiérarchie et ses collègues qui freinent des 4 fers.
J'ai eu un peu de mal avec la première partie du roman qui est très procédurale, où Ballard dénigre tout le temps ses collègues (même s'ils le méritent) et où on n'a pas l'impression d'avancer beaucoup, entre tâtonnements et coups d'épée dans l'eau. Mais ensuite le roman se dynamise et devient plus intéressant. La partie procédurale est néanmoins intéressante car elle permet de se rendre compte à quel point une enquête s'envisage dès le début comme un ensemble : que vont dire les médias, les avocats vont-ils s'en servir au procès, etc.
Ce roman policier dénonce un système qui contraint/incite la police à en faire le moins possible dans un pays au bord de l'explosion.

Je tiens aussi à préciser que j'ai lu la version non corrigée, je ne le dis pas tout le temps, mais là je pense (j'espère) que certaines choses vont changer dans la version finale, dont les coquilles et autre utilisation trop fréquente du participe présent. La traduction m'a un peu gênée sur certaines tournures de phrases et c'est d'autant plus délicat que le traducteur et l'auteur semblent amis.
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"Les ténèbres et la nuit" est un Michael Connelly mineur. Dans cet opus l' inspectrice Renée Ballard enquête d' une part sur le meurtre d' un garagiste qui serait lié à un gang et d' autre part sur des viols en séries réalisés par 2 monstres appelés "les hommes de minuit".
Les 2 intrigues se révèlent intéressantes à suivre sans être toutefois d' un niveau très élevé. le meurtre du garagiste est lié à une autre affaire d' homicide non résolue par l'inspecteur Harry Bosch quelques années auparavant. Ce dernier va reprendre du service officieusement et formé un duo de flics avec Renée Ballard. Ce "bon vieux Harry Bosch" qui va jouer un rôle assez secondaire.
Le roman pêche justement par le fait du non choix de la prédominance d' une enquête par rapport à l' autre. Tout va trop vite et le fil des intrigues se déroule sans encombres surtout pour "les hommes de minuit". Tellement bien que cela en vient à manquer de crédibilité pour "les hommes de minuit". On peut d' ailleurs légitimement se poser la question de l' utilité de cette histoire pour le roman.
Pas vraiment de coups de théâtre et pas de subtilités caractérisent "Les ténèbres de la nuit". Cependant Michael Connelly sait rendre ses personnages attachants et il faut bien lui reconnaître d'être en phase avec les évènements actuels dans ce roman. Sa narration prend en compte également les aspirations, doutes et incertitudes de la vie de policier.
Un polar de facture classique (un peu trop, sans doute, au regard de ce dont Connelly est capable) où l' on ne s' ennuie pas mais qui laisse, au final, un sentiment mitigé.
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Que celui qui a déjà lu Michael Connelly lève la main 🙋‍♀

Parce que moi c'était la première fois. Et vous le savez, je ne suis pas du tout experte du genre. En fait je ne suis experte d'aucun genre… mais encore moins du polar. Vous avez compris …



Alors je me suis laissé embarquer dans cette brique de 400+ pages qui m'a catapulté à Los Angeles. Et franchement, je préfère lire Le Routard pour un futur voyage parce que là… on nous présente une ville où l'injustice, les viols et les coups de feux règnent en maître. 😂



Nous allons suivre l'inspectrice Ballard qui a du pain sur la planche. Elle enquête sur l'assassinat de Javier Raffa. Un petit malin a profité des détonations du feu d'artifice du nouvel an pour lui exploser la cervelle. Mais c'est sans savoir que sa collègue lui refile une enquête bien gratinée en supplément car celle-ci préfère aller se dorer la pilule sur la côte avec son chéri.

En effet, « Les hommes de minuit » rodent. Ils se faufilent dans les maisons et violent les femmes célibataires. Et il faut que ça cesse avant que les médias en parlent.

Heureusement Ballard assure ! (Bien sûr).

Elle, les ténèbres et la nuit, c'est son dada. Elle dort peu avec toutes ces histoires. Mais elle peut compter sur l'aide de l'inspecteur Bosch pour l'aider à trouver les coupables.



J'aime généralement peu les enquêtes, les inspecteurs qui ont un égo surdimensionné et tout et tout mais j'ai compris l'attraction que ce genre de littérature pouvait provoquer.

𝗣𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂'𝗼𝗻 𝘃𝗲𝘂𝘁 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 !!

Et puis bien sûr il y a des choses qui ne collent pas, des révélations au compte goutte. C'est bien écrit et c'est prenant. Mais bon, j'imagine que Michael Connelly n'a pas besoin de mes mots pour sa promo.



En bref, des enquêtes, des inspecteurs, des litres de cafés, c'est divertissant même si j'ai trouvé qu'il y avait bien 100 pages de trop.

J'ai aimé que l'auteur nous décrive comment ça se passe de l'intérieur, la bureaucratie, la hiérarchie. Par contre, trop d'allusion au Covid.

Pourquoi est-ce tant utile de le préciser ? L'enquête aurait été la même sans cet élément.

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Un petit Connelly et ça fait un moment que ça dure. Connelly, acheté par Amazon et sachant que son patron déteste Trump, y va de sa critique du président américain. Ce n'est pas ce que l'on vous demande Michael, une histoire policière comme vous saviez le faire, avant d'être racheté.
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Un Michael Connelly qui me laisse un peu sur ma faim : j'ai tant apprécié Bosh dans les précédents polars de l'auteur que j'aurai aimé que son personnage soit plus mis en avant dans ce nouvel opus. Cela dit, le roman se lit bien. Il mêle deux enquêtes : l'une sur une équipe de violeurs, l'autre sur l'assassinat d'un garagiste, ancien membre de gang. A lire donc même s'il n'y a rien de vraiment original dans ce polar.
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J'ai rarement été déçu par Michael Connelly, dont j'ai lu la plupart des romans, mais ici je dois dire que je reste sur ma faim. Il est sans doute temps pour Bosch de prendre définitivement sa retraite complète et de se retirer, écouter du jazz, promener son chien et admirer la vue depuis son balcon. Il n'a plus la gnaque. Dans cet opus, l'intrigue est faible, la résolution trop facile, l'adversité trop réduite. Renée Ballard ne fait pas le poids comme contrepartie. Dommage.
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