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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je l'ai déjà dit, retrouver Harry Bosch c'est retrouvé un vieux chum. Retomber dans cet univers de Michael Connelly c'est comme se vautrer dans un vieux mais confortable fauteuil vêtu de notre sweat préféré et de vieilles chaussettes. On aime ça car on sait que ce sera un moment de lecture des plus plaisants. Oui Harry se fait vieux mais Connelly nous a préparé une belle relève. Et non Renée Ballard n'est pas que la version féminine d'Harry Bosch. Oh ils ont plusieurs points en commun et malgré la différence d'âge et ce qu'est devenu le LAPD, tous les deux forment une belle paire. Côté relationnel, tous les deux aiment jouer en solitaire. Puis, la hiérarchie et les "boss" ouf ça pique. Pour Renée et Harry, cette bureaucratie, cette administration ne sont qu'irritants sur leur vision du boulot. Les ténèbres et la nuit sont le monde et la demeure de Renée. On l'avait deviné. Elle aime ce quart de travail qui lui laisse assez de latitude, ce qu'elle apprécie.
Durant une veille, la veille du jour de l'an plus exactement, avec une partenaire des crimes sexuels, Renée sera appelée sur les lieux d'un meurtre. Un ancien membre de gang. Ce qu'elle trouvera lors de cette enquête sera en lien avec une veille affaire non résolue d'Harry Bosch. Encore une fois, passé et présent se rejoindront. Malgré sa retraite et sa leucémie, on sait bien qu'il ne faut qu'une étincelle pour raviver le flair et le goût de Bosch pour son travail de policier et ce malgré le fait que maintenant, il doit rester dans l'ombre de Renée.
Et comme, rien n'arrive jamais seul, Renée devra également enquêter sur les Hommes de Minuit, c'est-à-dire un duo de violeurs s'attaquant à des femmes habitant toutes seules. Encore là, Harry sera là pour elle et pour les victimes.
Malgré le fait que je suis habituée à la technique de Connelly, malgré le fait que je n'ai pas senti de véritable renouvellement dans ce titre, la magie opère encore et toujours. Même si parfois c'est tiré par les cheveux et que les ficelles sont de grosses cordes, j'y ai trouvé mon plaisir et je donne ma bénédiction à Connelly pour reprendre du service.

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Il va falloir nous y habituer, Renée Ballard va peu à peu remplacer notre cher Harry Bosch !
Comme lui elle est opiniâtre, rebelle et adepte du « tout le monde compte ou personne » !
Heureusement Connelly nous distille encore un peu de Harry qui sert de « mentor » et « d'assistant » à Renée !
Et elle en a besoin car, comme d'habitude, elle doit mener deux enquêtes en parallèle.
L'assassinat d'un garagiste qui a dû s'endetter pour sortir du système mafieux, la question étant de savoir qui a intérêt à tuer quelqu'un qui rembourse régulièrement sa dette.
Et les crimes de deux hommes, surnommés les « hommes de minuit », qui agressent sexuellement des femmes seules chez elles.
Cette seconde enquête tient particulièrement à coeur à Renée qui s'impliquera très personnellement pour voir ces hommes sous les verrous !



Le déroulement des enquêtes est décrite de manière rigoureuse par Connelly, maître en la matière.
Il ne nous épargne pas la critique du système policier américain avec les lourdeurs et la corruption du LAPD, et les profondes injustices sociales qui découlent de la politique menée par Trump.
Les agressions sexuelles de femmes, qui ont toujours existé, sont ici disséquées (colère des conjoints délaissés, haine générale des femmes chez certains hommes, mises en relation simplifiées avec Internet).
Bref un polar avec une construction impeccable qui nous entraîne, comme d'habitude, dans les aspects les plus sombres de Los Angeles et de l'Amérique en général.
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À peine sur les rayons de mon libraire, que le nouveau roman de mon auteur de polars préféré, avait déjà rejoint ceux de ma bibliothèque.
Incontournable.
C'est un rituel.
Vite acheté,  vite lu.
Le grand Michael m'a scotché sur mon fauteuil.
Même pas de surprise.
Addict je suis et addictif est son nouvel opus.
Renée, la nouvelle héroïne du maître, est en passe de gagner sa place, dans mon coeur de lecteur,  parmi les personnages marquants de mon univers littéraire.
Elle n'a pas supplanté ce vieil Harry Bosch, bien évidemment et j'ai toujours plaisir à le retrouver, comme ici, dans un second rôle, trop discret à mon goût.
Mais elle fait son bonhomme de chemin.
Les ténèbres et la nuit, sont le royaume de l'inspectrice Ballard, elle aime son boulot loin de l'effervescence diurne.
En cette veille du nouvel an 2021, tout le monde au LAPD est mobilisé et alors qu'avec sa collègue Lisa, elle traque un duo de dangereux criminels, un appel les envoie sur une scène de crime.
Un garagiste a été atteint par une balle.
Accident ?
Renée flaire plutôt un assassinat.
Et même si elle n'est plus habilitée à traiter ce genre d'affaire, ce serait bien mal la connaître que de penser qu'elle va lâcher le morceau.
Nous voici donc entraîné dans deux enquêtes et quand Connelly est à la baguette, inutile de dire que la partition est rythmée.
Même si j'ai tiqué un peu sur une des explications finales, Les ténèbres et la nuit reste un très bon polar.
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Connelly poursuit sa route. Harry Bosch commence à se faire vieux, mais la relève est là avec Renée Ballard, une inspectrice aussi pugnace que ne l'était Harry et qui s'entend très bien avec le retraité. Un retraité qui vit toujours dans sa villa surplombant L.A. avec des piles de dossiers inachevés. Comme par hasard, en se chargeant du meurtre en pleines fêtes du nouvel an d'un garagiste, ancien d'un gang latino-américain, Ballard va devoir sortir le vieil enquêteur de sa tanière : le mode opératoire et le contexte lient cet assassinat à une histoire ancienne jamais résolue, alors traitée par Bosch. Les voilà s'associant pour faire avancer ce double dossier.
Beaucoup de travail pour Ballard, qui, en parallèle, aide l'unité des crimes sexuels de son commissariat à essayer d'appréhender deux violeurs en série, les Hommes de la nuit.
La nuit, c'est justement le domaine de Ballard : elle y déroule seule ses enquêtes, faute de partenaire au sein d'une police de L.A. en crise financière, et où le personnel constamment mis sur la sellette a perdu toute envie de bien faire, en rendant peu de comptes à son lieutenant. Une situation qui ne peut que l'amener à franchir la ligne jaune.

Les critiques annonçaient un renouvellement. Pourtant, en fait, seuls les détails changent. Connelly date précisément son intrigue en utilisant le contexte post-confinement du au Covid 19 et en plaçant de-ci de-là quelques considérations sur la façon dont les vaccins ont été distribués outre-Atlantique. Ballard aime les chiens, ce n'est pas nouveau, mais comme son ancien compagnon canin est décédé, elle adopte un bâtard Chihuahua et ne cesse de le regarder par caméra interposée durant les phases d'enquête. Ballard a le premier rôle et relègue Bosch au rang de faire-valoir. Certes, mais tout dans son comportement en fait la fille spirituelle de l'inspecteur cabossé qui poursuit sa quête de vérité au nom des victimes. Elle a un petit copain dans ce tome, mais l'abandonne dès qu'une piste se présente. Elle est vraiment un Bosch bis.

Parfois trop d'ailleurs… Bosch utilisait parfois des méthodes non orthodoxes qui lui semblaient justifiées. Ce qui lui a valu des problèmes avec les affaires internes du LAPD. Mais jamais il n'a foncé comme Ballard le fait dans ce tome en faisant fi de toutes les règles policières. A pousser la situation, l'intrigue devient exagérée. L'auteur utilise vraiment de grosses ficelles dans cet épisode.

Mais le miracle Connelly est pourtant toujours là : dérouler deux intrigues complexes, sans perdre le lecteur, et en le faisant participer totalement à l'enquête. Lire un Connelly, c'est lire un de ces polars d'exception qui avancent tout seuls dans le décor d'une ville que l'auteur connaît par coeur.
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Los Angeles : le soir du réveillon du Jour de l'An, en pleine pandémie de Covid : Renée Ballard est de quart et elle patouille avec sa collègue Lisa Moore de la section des crimes sexuels !
Renée a 2 affaires à régler :
*Trouver les " hommes de Minuit " qui sont 2 violeurs qui opèrent la nuit et ont déja fait 3 victimes que Renée suit à posteriori pour les aider, pour leur faire remplir des questionnaires en vue de mieux connaître le modus operandi de ces hommes.
*Trouver qui a tué Javier Raffa, ancien membre du gang de " Las Palmas " depuis 13 ans et, qui avait racheté sa liberté mais qui avait travaillé avec des dentistes réputés dans une affaire d'affacturages d'un laboratoire scientifique...
Michael Connely, que je lis pour la 1° fois, profite de ce polar pour soulever le problème de la lourdeur, de la corruption de la police, du manque de matériel et des injustices sociales sous la présidence de Donald Trump !
L'inspectrice Ballard se fait aider par son mentor : Harry Bosh qui est à la retraite et leucémique mais qui connait toutes les affaires criminelles du L.A.P.D...
Renée est une solitaire comme Harry et elle est très impliquée dans son boulot de flic, aussi elle a l'idée de contacter le B.E.P ( service public de l'électricité ) car elle pense qu'il y a un rapport entre les pannes des réverbères et le choix des futures victimes par les 2 violeurs !
Aidée de Bosh, elle va prendre la place d'Anna Stoval pour coincer les 2 hommes en flagrant délit ! à suivre...
Un thriller de 2022, documenté sur le système policier de Los Angeles, sur les habitudes du monde de la nuit et une policière qui est attachante, humaine et opiniâtre ! La concomitance de la pandémie avec le port du masque obligatoire et enfin, les émeutes du Capitole apportent un "éclairage " particulier dans ce polar des ténèbres !
L.C thématique du polar de Mai 2023 : une enquêtrice dans une série.
L.C thématique de Mai 2023 : un roman étranger non francophone.

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Dans cet ouvrage, j'ai retrouvé tout ce que j'ai tant aimé en lisant, sur ces six ou sept dernières années, tous les livres de Michael Connelly, sans exception (c'était donc mon 36ème !).

Deux enquêtes croisées, toutes deux passionnantes, mais aussi deux personnages principaux, l'iconique Harry Bosch bien sûr, retraité donc passé au second plan, mais que j'ai eu grand plaisir à retrouver, et celle qui a pris la relève, Renée Ballard, que j'apprécie de plus en plus.

J'ai ressenti une vague de tristesse se briser sur ma psyché fragile en refermant ce livre et en me disant que c'était le dernier ouvrage de Connelly à ce jour, avec ce risque qu'il prenne sa retraite (même si c'est assez rare chez les grands écrivains finalement, le plus souvent à ma connaissance ils n'arrêtent jamais), ou que sa santé décline, et j'ai réalisé que je me suis beaucoup attaché à cet auteur, non seulement à ses intrigues, mais aussi à sa pensée, qu'il distille à petites gouttes au fil de son oeuvre. Avec lui, je me sentais en confiance, complètement conquis par ses romans, son style d'écriture, la construction de ses intrigues et la pensée de ses héros.
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Los Angeles, veille du nouvel an 2021. La COVID-19 et les manifestations pour réclamer le définancement de la police, suivant le meurtre de George Floyd, ont profondément marqué le LAPD, qui n'a jamais eu ni aussi mauvaise réputation, ni aussi peu de moyens financiers en raison des coûts que cela a engendré. Les troupes sont démotivées, voire désengagées, et même Ballard, découragée, se questionne sur son avenir, ce qui ne l'empêche pas, fidèle à elle-même, de s'impliquer sur deux affaires, la mort d'un propriétaire de garage tué pendant le rituel des tirs à l'arme à feu qui souligne la nouvelle année, et des agressions sexuelles perpétrées par un duo de violeurs surnommés les Hommes de minuit. Rapidement Ballard se rend compte que sa première affaire se relie à un cold case d'Harry Bosch, qu'il fait bon de retrouver malgré sa retraite et ses ennuis de santé, et qui va de façon informelle l'assister dans son enquête, lui fournissant entre autres un soutien indéfectible dont elle aura bien besoin... J'ai adoré retrouver Bosch dans ce roman qui nous emmène tout autant du côté des crimes financiers que de la haine des femmes. Il y a peu d'enquêteurs que j'aime autant que lui, et après Les Ténèbres et la nuit, je ne l'en aime que davantage; quant à Ballard, elle a su faire sa place, et j'ai bien hâte de voir ce que Michael Connelly lui réserve pour le prochain roman qui la mettra en vedette.
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Ce que j'aime des romans de Michael Connelly c'est qu'il nous donne la vraie couleur de l'Amérique. Avec son roman Les ténèbres et la nuit, on retrouve pour notre plus grand plaisir ce duo Ballard et Bosch démêler deux crimes. Même pour les lecteurs et lectrices qui ne sont pas familiers avec le roman policier, cette histoire est captivante et incroyablement réelle. Je peux vous dire en toute honnêteté que Michael Connelly est une grosse pointure dans le domaine du polar.
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Le dernier en date des romans de Michael Connelly avec un Harry Bosch retraité mais toujours efficace pour seconder sa collègue Renée Ballard. Celle-ci occupe un poste de nuit et mène de front deux affaires : un mort par balle lors des tirs du Nouvel An, il avait la particularité, si l'on peut dire, d'avoir payé pour quitter ue organisation mafieuse. L'autre affaire est celle des « Hommes de minuit », violeurs en duo récidivistes. Leur dernière victime va peut-être pouvoir permettre de voir ce qui relie ces femmes, ou pas.
Ces deux affaires permettent aux deux policiers d'exercer leur sagacité, sur fond de crise du Covid, mais obligent Renée à aller contre les ordres de son supérieur direct.
Un bon polar, qui se dévore, mais j'avais pressenti l'une des résolutions avec un peu trop d'avance…
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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"Alors, dit enfin Bosch. Qu'est-ce que tu penses de tout ça ?
- Qu'on est aux premières loges d'un monde passablement déglingué."

Je ne peux qu'être d'accord avec la réponse de Renée Ballard en conclusion de cette intrigue d'une grande noirceur (en même temps, le titre "Les ténèbres et la nuit" ne laisse guère planer de doute sur la teneur de l'histoire...).

Ballard est confrontée simultanément à deux affaires : le meurtre d'un garagiste, et les agissements sordides d'un duo de violeurs. le tout dans un contexte de pandémie, d'instabilité politique (la tentative d'insurrection au Capitole), avec une police désabusée et démotivée. Pas facile pour Ballard de tenter de résoudre ces affaires dans un tel contexte. Heureusement qu'elle peut compter sur l'appui indéfectible de Bosch...

Merci à Babelio et à Calmann-Lévy de m'avoir permis de recevoir ce roman de Michael Connelly dans le cadre d'une récente opération masse critique. L'auteur démontre à nouveau sa grande connaissance des rouages de la police de LA, en imaginant un récit solide fortement ancré dans l'actualité. Et quel plaisir de retrouver le personnage de Bosch...
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