La vérité ? Merde, la vérité, c'est que j'ai besoin de te savoir joignable constamment. C'est ça, j'ai besoin de pouvoir entendre ta voix à n'importe quel moment de la journée. Besoin de pouvoir converser par SMS comme bon me semble. Besoin d'être en contact permanent avec toi, pour une raison que j'ignore encore moi-même.
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
Rien de plus excitant que de braver les interdits.
J'ai besoin que tu le deviennes. J'ai besoin que tu deviennes l'unique femme de ma vie.
"- ça n'arrivera jamais, Devon, lui dis-je alors, une fois mes esprits bien retrouvés.
- Croyez-le ou non... Je vais vous baiser, ici même, dans ce bureau.
Peut être pas ce soir, peut-être pas demain non plus, mais.. je suis convaincu qu'un jour ou l'autre, ça finira par arriver.
- Vous m'empêchez de respirer convenablement, soufflé-je.
- Et encore... sourit-il, un rien provocateur. Je ne suis jamais entré à l'intérieur de vous."
De quoi as-tu pris conscience, exactement ? lui demandé-je alors d'une petite voix.
Il inspire profondément, pince fortement ses lèvres entre-elles, y fait délicatement glisser sa langue afin de les humidifier légèrement, puis se lance enfin :
En vérité, je l'ai probablement su dès le premier instant où je t'ai vu, néanmoins... j'ai toujours refusé de me l'admettre, souffle-t-il douloureuse- ment. J'ai toujours refusé d'admettre que j'étais déjà fou amoureux de toi, avant même que tu ne me salues pour la toute première fois.
Personne ne sait quand ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que ça ne tombe jamais deux fois au même endroit.
-J'espère que c'est vous, commence-t-il d'une voix étonnamment douce, et tout en déposant un court baiser sur la peau de mon cou.
Il relève ensuite doucement la tête pour me faire de nouveau face, me laissant donc apercevoir la douceur de son regard lors des quelques secondes de silence qu'il s'accorde, puis reprend finalement :
-J'espère sincèrement que vous êtes l'unique femme de ma vie, Mademoiselle Pierse.
Vous m'empêchez de respirer convenablement, soufflé-je ensuite, juste après avoir repris mon sérieux.
— Et encore… sourit-il, un rien provocateur. Je ne suis jamais entré à l'intérieur de vous.
On dit qu’il n’y a rien de pire que de trinquer avec de l’eau, mais pourtant si. Il y’a trinquer avec le diable.