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Citations sur Le mort à vif (24)

Ma chère mère,

Quand j'étais enfant, tu me disais que le diable n'a pas de reflet dans un miroir ; tu devais avoir raison, car il n'y a pas de miroir dans cette cellule...
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- Je te remercie beaucoup, Barry. Si on allait vider un godet ensemble au Trident, un de ces jours ?
- J’attends toujours les cinq bières que tu me dois déjà, répondit-il d’un ton lugubre.
- Et tu peux les attendre longtemps, ajoutai-je. Je viens de lire un article à propos des effets de l’alcool sur les vieillards comme toi, et tu ferais mieux de surveiller ton foie.
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Toutes les femmes qu'il ramène ont ceci en commun: elles sont laides, ce sont des bourgeoises, et elles ne sont plus de première jeunesse.
- Elles font peut-être partie de sa famille.
- Tu parles! dit Firth. Moi aussi, j'ai des nièces et des cousines mais je ne passe pas mon temps à leur peloter les seins et à leur faire des baisers partout.
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Mon père disait que la chose la plus difficile, était aussi la plus importante de toutes : penser aux autres dans un monde qui vous apprend à être égoïste. Mais il prétendait que cela en valait la peine, et maintenant je croyais saisir ce qu'il voulait dire : si vous ne compreniez pas les gens, vous n'existiez pas. J'étais payer pour arrêter des gens qui n'existaient pas ; ceux à qui je tapais sur l'épaule ne laissaient que des morts derrière eux.
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J'avais peur. Je savais, on me l'avait souvent répété, que la peur s'évanouissait quand on la voyait en face. J'espérais seulement que ceux qui m'avaient dit ça ne se trompaient pas. Quand on mène une vie comme la mienne, on s'imagine toujours avoir vu la mort sous tous les aspects possibles, mais le jour où on voit la sienne approcher, on se rend compte qu'on a encore quelque chose à apprendre.
Cette peur que j'éprouvais à présent refusait de s'en aller parce qu'elle faisait partie de moi – même. J'avais le sentiment qu'elle s'en irait seulement quand je la prendrais par la main et partirais avec elle. Mais comment pouvez – vous vous séparer de ce qui fait partie de vous – même ? Voilà ce que doivent ressentir les mourants, quand l'esprit et le corps sont ensemble, et pour la première fois de leur existence. J'aurais donné ce que j'avais de plus précieux pour que Ballard, Stevenson et Cruddie soient à mes côtés.
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Être en enfer, poursuivit – elle, c'est n'être pas tout à fait mort, c'est simplement ne pas être enterré.
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Je vis le défunt en regardant Stevenson. Il ressemblait à une fumée, une substance grise.
– Qu'as – tu pensé de sa lettre,
Stevenson me répondit :
– Peux – tu concevoir ce que pourrait être un cri de gratitude ?
– Je ne sais pas ce que tu veux dire.
– Si, tu le sais, affirma Stevenson, mais tu ne t'en souviens pas. Cela ressemble au cri que tu as poussé quand tu es né.
Nous quittâmes la prison. Je n'avais pas de réponse à proposer à Stevenson. Comme tout le monde, je ne pouvais rien faire d'autre que d'aller de l'avant, parfois loin de la détresse et de la cupidité, mais souvent, pour des raisons qu'il était facile de voir en regardant autour de soi, droit au – devant d'elles.
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– C'est ton bar préféré ?
– Le bar préféré d'un poivrot, c'est toujours celui où le hasard l'a fait échouer.
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– C'est trop court, murmura – t – elle, c'est trop court. La vie est comme un article tout empaqueté, de qualité médiocre sous un emballage envahissant. C’est à peine croyable ; le temps qu’on arrive à s’ouvrir l’esprit, il est temps de mourir.
Elle plissait les lèvres d'un seul côté, comme seuls le font les gens qui n'ont jamais su ce que c'était que de pleurer.
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Je suis un solitaire. Parfois, il faut le reconnaître, il y a du bonheur dans la solitude, cela vous aide à parler à d'autres gens et à remonter dans le temps avec eux, jusqu'à une époque où l'on avait le sentiment que le passé n'était pas négligeable, et que l'avenir pouvait nous réserver de bonnes choses. Mais quand on m'envoie quelque part et que je découvre, derrière une porte, des cadavres, des chaises et des bouteilles renversées, des gens déshonorés, diffamés, gisant dans leur sang, je prends parfois conscience qu'espérer et rêver comme je le fais est absurde.
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