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EAN : 9782743600556
306 pages
Payot et Rivages (01/04/1996)
3.61/5   23 notes
Résumé :

Elle poussa un cri en découvrant le couteau. Fou de rage d'avoir saboté le travail (incapable de la pénétrer, il avait éjaculé sur ses cuisses), il jura entre deux gémissements de Flora : reste donc tranquille, bon dieu!, avant de lui ouvrir promptement le thorax jusqu'au coeur pour en observer le dernier battement, hurlant pour couvrir ses cris étranglés et ses appels de plus en plus aigus qui cessèrent bru... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Quel est le comble de la malchance pour un tueur en série ?

Je vous le donne en mille, d'habiter dans le même immeuble qu'un ex- inspecteur de police, pardi !

Demandons alors à Robin Cook, l'écrivain anglais génialissime, de nous fournir un psychopathe comme il en a le secret et de lui appliquer ce maudit dicton.

En effet, j'ai déjà découvert avec fascination les trois premiers romans de la série consacrée au sergent affecté au Service A14 sur « les décès non éclaircis », dont le terrible « J'étais Dora Suarez ». Dans le genre, il n'y a pas meilleur auteur de roman noir que Robin Cook pour nous proposer un nouveau personnage haut en couleurs, tirant sur le rouge malgré tout et parfaitement à la hauteur du métier très prenant de « serial killer », demandant des aptitudes très particulières.

Direction Thoroughgood Road où Ronald Jidney collectionne régulièrement les conquêtes féminines, Flora, Anna, Mandy, Judith,… en les draguant dans des bars en ville. de préférence, il les choisit riche, solitaire, spirituelle, la beauté n'étant un critère déterminant à ses yeux.

Avec chacune d'entre elles, Ronald jouit d'une idylle presque parfaite pendant quelques mois. Presque parfaite car il s'abstient de toute relation sexuelle jusqu'au grand soir, unique et cinématographique. Un soir durant lequel Ronald se lâche un peu trop. Beaucoup trop. Vraiment beaucoup trop…

Jusqu'au jour où l'ex-inspecteur Firth qui habite le même immeuble que Ronald est intrigué par le petit jeu des petites amies du locataire du dernier étage qui disparaissent du jour au lendemain. Et Firth en touche deux mots à son ex-collègue, le fameux sergent du Service A14, un policier qui a tendance à ne pas lâcher sa proie, une fois qu'il l'a dans le collimateur…Bon courage Ronald !

Après une première partie du roman très prenante et plutôt réussie, Cook décide de pratiquer un tout autre registre par la suite dans un style plutôt décousu et très déconcertant pour le lecteur. Si je compare dans un genre équivalent (menant à une étude psychiatrique du ou des inculpés) « le mort à vif » au fabuleux roman « Crime » de Meyer Levin où l'auteur réussit la prouesse de proposer plusieurs parties distinctes tout en garantissant une fluidité et une cohérence dans le récit, on a l'impression que Robin Cook a juxtaposé deux écrits qui, pris à part sont fort intéressants mais ne sont pas du tout compatibles l'un avec l'autre.

Après avoir délivré des cinq étoiles éclatantes à mes précédentes lectures de Cook, dont « Les mois d'avril sont meurtriers » reste mon préféré pour son humour noir ravageur, je dois concéder, la mort dans l'âme, que « le mort à vif » mérite un petit quatre étoiles pour la rupture trop brutale et mal maîtrisée du récit alors que le roman était d'une très bonne facture jusqu'alors.

Loin d'être abattu par ce demi échec écrit par un de mes auteurs préférés, je pense que ce ne sera que partie remise avec le prometteur « Quelque chose de pourri au royaume d'Angleterre » ou encore « La Rue obscène » la prochaine fois.

Cook un jour, Cook toujours !
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Je connaissais Robin Cook l'américain, je ne connaissais pas Robin Cook l'anglais.
En faite en cherchant des livres du premier que je suis tombé sur le deuxième. Étant curieuse, j'ai acheté trois livres sans savoir ce qu'il valait... Et j'ai bien fait !

J'ai adoré être submergé dans cette enquête hors norme.

Nous suivons un « supposé » sérial killer au début de l'enquête, nous apprenons à le connaître, à débusquer ses infamies, à découvrir toutes les horreurs qu'il a éparpillé.
Puis à la suite de son arrestation nous savons ce qu'il ressent, pourquoi il en est arrivé là ! Enfin, si on peut avoir une explication de la folie.

Un roman prenant où l'horreur est au rendez-vous.

Bonne lecture !
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Mon livre préféré sur un tueur en série psychopathe (pléonasme).
À ce jour Robin Cook est pour moi le SEUL ECRIVAIN à avoir eu le courage d'aller au bout de l'Horreur (qui est humaine, comme chacun sait) en pénétrant de façon froidement scientifique le cerveau malade d'un Mort-Vivant obligé de tuer - de la façon la plus sadique et la plus grotesque parfois, en même temps - pour avoir l'illusion d'EXISTER au travers du seul Contrôle qu'il peut avoir sur sa Non-Vie, sans aucune considération éthique, sans empathie et sans remords aucun, mécanismes qu'il ne possède pas, malgré sa parfaite connaissance de la différence entre le "Bien" et le "Mal". En cela Robin Cook nous décrit parfaitement la différence fondamentale entre un "malade mental" type schizophrène - parfaitement irresponsable légalement - et l'authentique psychopathe, vrai "Monstre" en ce qu'il est l'incarnation la plus absolue autant qu'incompréhensible du MAL, ou du Diable pour ceux qui veulent y croire.
À sa facon "littéraire", Robin Cook est l' équivalent du grand scientifique Canadien Robert D. Hare, Ph.D,
pionnier N° 1 de l'étude sur la psychopathologie et créateur du mondialement utilisé "Psychopathy Checklist", dans son ouvrage fondateur "Without Conscience - The Disturbing World of The Psychopath among Us"...
Sans le vouloir, mon psychiatre lui-même m'a involontairement confirmé l'importance de ce livre sur la "Face Sombre" de l'âme humaine, le jugeant si horriblement réaliste qu'il arriva (presque) à me convaincre
de ne jamais le lire (mais il était trop tard), et de m'en débarrasser- ce que je n'ai pas fait, bien entendu.
"Les monstres existent bel et bien, et ils arpentent les recoins les plus obscurs de notre cerveau...dans nos rêves ils marchent à nos côtés, ils sont nos amis, nos frères, nos soeurs, et nous ne les reconnaissons jamais - jusqu'au jour où, pour la première et la dernière fois de notre vie, ces Morts-Vivants se révèlent à nous dans leur Aveuglante Noirceur - et il est TROP TARD, bien trop tard alors pour reconnaître que nous venons juste de rencontrer notre Mort."
Voilà ce que représente pour moi "Le Mort à Vif", chef-d'oeuvre de Robin Cook.
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L'Usine 5: le mort à vif (1993) - 5e épisode consacré au commissariat de l'Usine. La première partie du roman est captivante ; il s'agit de la traque d'un tueur de femmes pas net du tout, un peu sur le modèle du roman précédent. La deuxième partie (un bon tiers en volume) rapporte les échanges entre le tueur enchristé et le flic de l'Usine, avec la prétention de constituer une sorte d'étude psychologique qui se révèle très vite répétitive, et finalement très lourdingue. Par cette grosse maladresse, l'auteur trouve ses limites dans le genre.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis payé un paquet de capotes fluo pendant que j'étais aux chiottes, annonça-t-il. C'est purement symbolique, à vrai dire, mais on ne sait jamais ce que la chance nous réserve. Elles brillent dans la noir, ce qui est plutôt pratique, ajouta-t-il, parce qu'aujourd'hui, une femme aurait du mal à trouver ma bite avec une lampe torche.
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- Je te remercie beaucoup, Barry. Si on allait vider un godet ensemble au Trident, un de ces jours ?
- J’attends toujours les cinq bières que tu me dois déjà, répondit-il d’un ton lugubre.
- Et tu peux les attendre longtemps, ajoutai-je. Je viens de lire un article à propos des effets de l’alcool sur les vieillards comme toi, et tu ferais mieux de surveiller ton foie.
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La vie est comme un article tout empaqueté, de qualité médiocre sous un emballage envahissant. C’est à peine croyable ; le temps qu’on arrive à s’ouvrir l’esprit, il est temps de mourir.
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« Les tueurs sont comme les champignons ; ceux qui sont mortels ressemblent à ceux que vous mangez au petit déjeuner, à moins que vous ayez le bon sens de les retourner pour examiner l’envers. »
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-T’es sûr que tu vas bien ? demanda Cryer. Courir après un tueur qui n’a pas encore dessoudé personne, c’est plutôt nouveau.

- N’en sois pas si sûr, dis-je en empoignant la chope. Hier soir, j’ai fait la connaissance de l’un de ses prochains cadavres.
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Video de Robin Cook (II) (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robin Cook (II)
Bande-annonce de "On ne meurt que deux fois" de Jacques Deray avec Michel Serrault, Charlotte Rampling.
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