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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout commence par un crime...gratiné n'est pas le mot, puisque le cadavre a été cuit. Bouilli. Découpé de façon professionnelle. Puis réparti en 4 sacs plastiques bien refermés par des agrafes.
Sur les traces du psychopathe capable d'un tel crime, le narrateur : un flic atypique, sergent, refusant mordicus de monter en grade pour ne pas quitter la section des morts non élucidées. Passé lourd puisqu'une mort, élucidée celle-là, le hante : celle de sa fille victime de la folie de son ex-épouse.
Peu de tueurs sont capables de mettre en scène un tel tableau macabre et notre flic repère rapidement un profil compatible. Reste à élucider les tenants et aboutissants de l'affaire, qui risque fort de remonter très haut et de bousculer certains intouchables au passé peu glorieux

Livre de fond de PAL, acheté par erreur du fait d'une homonymie : je croyais avoir affaire à Robin Cook, l'auteur de thrillers médicaux et si le titre m'avait paru bien long par rapport à ceux que cet auteur utilise habituellement, la lecture des premières pages m'a vite fait prendre conscience de ma bévue.

Ma déception fut de courte durée car on se plonge dans un bon roman noir, avec des méchants bien trop méchants pour que leur passé les excuse et des gentils qui n'ont pas toujours vécu dans l'allégresse non plus. L'intrigue se tient même si l'on a pas à deviner qui, mais plutôt pourquoi et comment. le personnage du flic atypique est toujours un plus dans ce type de roman. Pourquoi pas explorer les autres publications de cet auteur

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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En même temps qu'elle inaugure une nouvelle maquette, la collection Folio Policiers se lancent dans la réédition de « polars cultes » issus de son fonds. Sans surprise, l'un des premiers titres concernés est Les mois d'avril sont meurtriers, du défunt et, donc, culte Robin Cook. L'occasion de découvrir ou redécouvrir ce deuxième volet de la série consacrée à l'Usine, commissariat dans lequel exerce, au service des décès non éclaircis, le narrateur, sergent de police désabusé mais animé malgré tout d'un sens aigu de la justice et d'une véritable empathie pour les victimes. La victime, ici, est un indic minable dont a retrouvé le cadavre bouilli dispersé dans quatre sacs. le coupable, lui, est très vite connu. McGruder, ancien militaire et tueur à gages psychopathe, a cependant pour lui de ne laisser que peu de preuves et encore moins de témoins après avoir accompli son travail. S'engage alors entre le sergent et le tueur un combat psychologique, un face à face aussi déstabilisant pour l'un que pour l'autre. Car si McGruder souffre des vérités que lui assène le policier, ce dernier, écrasé par une douleur intime, en combat permanent contre lui-même et contre l'institution et d'une certaine manière fasciné par le tueur, est aussi mis à rude épreuve.
C'est bien à cette opposition, ainsi qu'aux passages relatifs à la vie du policier-narrateur, que tient l'intérêt du roman. Robin Cook crée ainsi une ambiance pesante, plombante même, et met en scène un duel moral plus que physique dans lequel la tension est permanente. Il y a par ailleurs dans l'ambivalence de la relation qui se tisse entre le flic et le tueur un fascinant jeu de répulsion et de séduction. Il y a enfin la construction d'un personnage – ce sergent que la vie n'a pas épargné – sur le fil, qui apparaît successivement solide comme un roc ou sur le fil, prêt à basculer.
On pourra regretter deux choses toutefois. Une traduction qui a bien mal vieilli, tout d'abord. L'imbrication dans l'enquête d'une deuxième intrigue tournée vers l'espionnage qui vient indéniablement parasiter l'histoire sans y apporter quoi que ce soit ensuite.
Ces réserves posées, il n'en demeure pas moins que Les mois d'avril sont meurtriers est un de ces romans qui méritent que l'on s'y arrête et qui, sans être parfaits, révèlent quelques belles facettes noires.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Le flic de l'Usine (un autre ressemblant trait pour trait à celui du premier épisode qui a mal fini) est, dans ce 2e roman, toujours super impliqué. Il traque ici un tueur psychopathe apparemment de la pire espèce. La chute, un peu surprenante, est toujours triste. Mieux construit et plus convainquant que le roman précédent (On ne meurt que deux fois). Là encore, on a eu droit à une adaptation française au cinéma (Heynemann, 1986) qui gomme aussi la noirceur de l'écriture, mais de façon plus modérée.
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