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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Outback", c'est du Kenneth Cook et pourtant c'est une déception. On est bien loin du coup de coeur de "Cinq matins de trop", son premier roman, grâce auquel j'avais découvert cet auteur.

Pourtant ici il y a aussi du noir, et on est dans l'outback australien. Mais ce dernier n'est qu'un décor à peine visible là où il était presque un personnage dans le précédent, et la noirceur est loin d'être aussi oppressante.

Nous avons donc Johnson, un cambrioleur à la petite semaine, au QI à la hauteur des pâquerettes, qui descend, presque par hasard, un flic alors qu'il sortait de la bijouterie qu'il venait de piller. Débute alors une chasse à l'homme, avec tous les policiers de la région aux trousses de Johnson, et une nuée de journalistes dans leur sillage. Parmi ceux-ci, Ben Davidson, un jeune reporter idéaliste, en quête du scoop qui fera décoller sa carrière.

Le roman suit ces deux hommes en parallèle, jusqu'au moment où leurs destins se croisent avant se s'écarter à nouveau.

Face à tous ces flics assoiffés de vengeance, on se demande si Johnson va se rendre ou se faire cribler de balles, à moins que ce ne soit les deux, dans la mesure où son tempérament à la fois colérique et trouillard, et sa bêtise, le rendent imprévisible. Quant à Davidson, on le suit tantôt avec son équipe à la chasse au reportage exclusif, tantôt aux prises avec sa hiérarchie, elle-même contrainte aux compromissions honteuses avec son actionnaire et principal pourvoyeur de budget.

Avec des personnages un peu caricaturaux, des dialogues assez plats, une intrigue convenue, ce roman publié en 1962 se lit rapidement mais sans passion. Il manque de mordant et de puissance. Heureusement, Kenneth Cook a fait mieux depuis.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Avec Kenneth Cook, je n'ai lu que des romans où les animaux sont mis en scène et en apportent des situations rocambolesques. Il s'agit, cette fois, d'une course poursuite dans le Outback, arrière pays australien, entre un cambrioleur et la police. le héros principal est un jeune journaliste de la télévision, prêt à tout pour avoir l'exclusivité de l'affaire. le début est un peu long, jusqu'à la rencontre qui est le point central de l'histoire. Une bonne analyse du milieu professionnel. Merci à Masse Critique et aux Editions autrement pour ce plaisir de lecture.
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L'oeuvre du journaliste et écrivain australien Kenneth Cook (1929-1987) regroupe dix-sept romans et trois recueils de nouvelles.

Kenneth Cook n'avait pas son pareil pour ausculter la société australienne des années 60 et 70 tout en nous réjouissant aussi avec des recueils de nouvelles animalières.

Le romancier a connu une gloire posthume depuis le génial « Cinq matins de trop » (éditions Autrement 2006)., poursuite infernale à travers le bush australien qui saisitsissait le lecteur au col pour ne plus le lacher

Toute son oeuvre comme les désopilants comme “ le Koala tueur et autres histoires du bush” ou “ La Vengeance du wombat et autres histoires du bush”.est éditée aux éditions Autrement qui ont toujours fait le nécessaire pour donner la visibilité qu'elle mérite à ce grand romancier

On a commencé l'été avec deux nouvelles rééditions de l'oeuvre de Cook, deux livres- un roman et un récit de voyage écrit dans les années 1960, qu'on retrouve depuis juin en poche ou en grand format dont on parle dès à présent :
policier, il est devenu l'Ennemi Public numéro1 de toute la sphère Australe .

Pourchassé par la police australienne sous le regard avide des journalistes. Davidson, reporter à la télévision, couvre avec intérêt cette course-poursuite.

Tout les sépare, mais leurs destins vont se croiser et leur destinée se jouer dans les plaines sauvages de l'outback.

Outback est un roman très noir,, une sorte de course contre la montre particulièrement efficace qui décrit une chasse à l'homme dans les plaines inhospitalières australiennes.

Le pitch est certes un peu léger , certains traits sont un peu caricaturaux et lAustralie de Cook était encore plus mystérieuse et inquiétante. dans d'autres de ses romans comme son chef d'oeuvre "5 matins de trop." auquel on pense forcément un peu.

Cependant impossible de bouder son plaisir à la lecture de cet Outback tant l'histoire et le style Cook font largement l'affaire et constitue une lecture idéale pour cet été !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le hasard ne fait pas toujours bien les choses. Une jolie couverture, un nom d'auteur qui laisse présager qu'une intrigue bien mitonnée est possible et je suis reparti de la bibliothèque avec « Outback » dans mon Eastpak. Hélas, il vaut parfois mieux se fier au Bush à oreille qu'à son intuition car ce polar australien ne casse pas trois pattes à un wombat. L'Australie, parlons-en… Ou plutôt n'en parlons pas ! le roman pourrait se dérouler en Corrèze ou près du Zambèze que ce serait pareil. Ce qui intéresse le romancier ce sont les personnages et le décor n'est que secondaire. le scénario est assez habile puisque, sur une très banale chasse à l'homme, se greffe un conflit mettant en scène divers membres d'une chaîne de télé où un ersatz de Bolloré impose ses choix éditoriaux. Mais, le lien entre le destin de la petite frappe pourchassée et le panier de crabe télévisuel n'est pas assez mis en valeur. Et la fin nous laisse Aussie très clairement sur notre faim. Ballot quand on s'appelle Cook ! A moins de vouloir absolument manifester son soutien à un pays dont le rugby est si mal en point, cette lecture n'est donc pas indispensable.
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Je serai très clair. Ne lisez pas Outback si vous voulez découvrir l' univers littéraire de Kenneth Cook. Pas parce que ce roman est mauvais
Cette chasse à l' homme par les policiers mais aussi par des journalistes peu scrupuleux est intéressante. le livre se lit vite.La critique sur le journalisme un peu caricaturale. Mais Kenneth Cook a écrit des livres bien plus passionnants et a su créer un univers unique qui nous transporte dans une Australie mystérieuse et souvent inquiétante. Lisez Cinq jours de trop et vous comprendrez
Un peu à part , il y a aussi le vin de la colère divine très beau titre pour un livre bouleversant sur la guerre du Vietnam
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A défaut de me laisser un souvenir impérissable, ce roman m'aura appris un mot : l'outback, désignant ces zones semi-désertiques au-delà du bush australien dans lequel se déroule la traque d'un petit malfrat assassin de flic. Sur ces traces, un imposant dispositif policier, collé au train par une presse à l'affût du sang. Parmi eux, le jeune journaliste Davidson, qui rêve de faire là le reportage télé de sa vie, avec ou sans le support des patrons de la chaîne.

D'aucuns ont pointé le fait que pour découvrir Kenneth Cook, mieux valait éviter ce roman-ci, efficace mais paresseux. J'aurais du lire plus tôt ces avis de babéliautes éclairés...
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L' outback , nom de ce roman noir de Kenneth Cook, définit l' arrière-pays généralement semi-aride de l' Australie, situé au delà du bush et Il n'est pas très peuplé . C'est là que nous retrouvons notre fugitif au caractère "simplet" mais aussi soupe-au-lait, en cavale suite à un braquage qui a mal tourné. La police et un journaliste tentent de l'appréhender pour l'un , de faire un reportage pour l'autre et qui pourrait bien booster une carrière qui stagne mais rien ne se passera comme prévu sous le soleil implacable d'Australie.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je lui préfère les autres titres de l'auteur mettant en scène la faune australienne.
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Si Outback est bien le dernier titre en date de Kenneth Cook publié en France, c'est pourtant une vraie fausse nouveauté. Paru en VO en 1962 (c'est le second roman de l'auteur), ce roman a fait l'objet d'une première diffusion française par Gallimard en 1964 sous le titre Téléviré ; les éditions Autrement nous proposent de (re)découvrir ce roman dans une traduction révisée.

Je souligne ce point pour situer dans le temps le déroulement de l'intrigue et certains de ses aspects. Il y est notamment souvent fait mention de la peine de mort qui sera le verdict rendu en cas d'arrestation de Johnson. Dans les années 60, la peine de mort était encore en vigueur en Australie ; elle n'a été abolie sur l'ensemble du territoire fédéral qu'en 1985 (toutefois la dernière exécution remonte à 1967).

Autant j'avais aimé le roman A Toute Berzingue du même auteur, autant celui-ci me laisse un sentiment nettement plus mitigé. Il faut dire que le titre flirte avec la publicité mensongère, l'outback australien n'est en effet qu'un élément mineur du décor. On passe plus de temps dans à patauger dans les dessous du journalisme TV et ses nombreux travers (le plus abject étant le sponsoring à outrance).

Même l'aspect chasse à l'homme de l'intrigue, mis en avant en quatrième de couv', apparaît comme étant secondaire et peine à convaincre.

Il faut dire que l'on peut difficilement ressentir une quelconque forme d'empathie pour le personnage de Johnson et ses accès de colère totalement injustifiés. Quand il ne cède pas à la colère, il est à la limite de perdre tous ses moyens, ce qui tendrait à la rendre encore plus imprévisible.

Heureusement les divers personnages composant l'équipe TV (des techniciens aux cadres dirigeants de la chaîne) évitent le naufrage sans forcément nous inspirer beaucoup plus de sympathie.

Un périple australien qui se laisse lire, mais loin d'être indispensable.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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