Ah ! Mais on dirait que ce tome quatre devient mon préféré de la série. On trouve de tout dedans : de l'aventure, de l'action, du sang, de la trahison, des coups de théâtre, des dessins à couper le souffle, la question du métissage...
Mais je m'emballe, je m'emballe et je n'ai pas encore introduit le chef d'oeuvre. Quatrième album de la série "Elfes" et quatrième peuple. Cette fois -ci, nous découvrons les semi-elfes, c'est à dire, les métis issus d'accouplements entre des elfes et des humains. Comme ils ne sont pas de race pure, ils sont rejetés, pourchassés, punis, asservis à la fois par les elfes et par les hommes.
Une prophétie annonce qu'un Élu marqué se révélera un jour et emmènera le peuple des semi-elfes vers leur terre où ils pourront s'installer. Des esclaves de la mine de Se-Haal croient reconnaître dans la cicatrice du jeune mineur Nah-Taal la marque de l'Élu et le portent à la tête de leur rébellion. Commence alors pour Nah-Taal et son peuple le périple pour atteindre leur terre promise.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette nouvelle version de Spartacus à la sauce elfique qui trouve un écho avec l'actualité et la question des migrants. le scénario de
Corbeyran est magnifié par les dessins ultra détaillés de
Jean-Paul Bordier, une marque de fabrique de la série.
En avant pour les elfes noirs !