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BD FANTASY / HEROIC FANTASY.
Avant toutes choses, j'ai essayé de présenter la série pour amateurs easy readers devenue véritable belle et grande saga pour toutes et tous ici :
http://www.portesdumultivers.fr/project/elfe-serie/
C'est quand même complètement frustrant que les points les plus intéressants du récit soient traités hors-champ : la quête de liberté de Nah-Thaal, la quête de guerre de Sanah-Liih entre haine et ambition, la quête de paix de Borh-Naha entre empathie et rédemption… Mais de manière générale on est effectivement entre deux époques de la BD Fantasy, et ici Eric Corbeyran appartient encore au monde d'avant !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Comment ? Vous êtes un semi-Elfe ? Pas de chance pour vous ! Les hommes vous détestent et vous accablent de tous les maux et les Elfes ne veulent pas de vous !
J'ai entendu dire qu'un certain Nah-Thaal rassemble tous les semi-Elfes et cherche à se rendre sur une terre où se trouve une ancienne ville elfique à l'abandon. Petit problème : elle se trouve sur les terres des Elfes sylvains…

Critique :

Tout de go, je trouve que cet album est le meilleur des quatre premiers. Les dessins de Bordier font vraiment honneur à ce qui se fait de mieux, alors même que les éditions Soleil ont déjà placé la barre très haut pour les séries des Terres d'Arran. Digikore Studios rehausse encore l'oeuvre par des couleurs magnifiques tout en dégradés du plus bel effet.
Le scénario de Corbeyran, le scénariste, pose la question du métissage en prenant pour héros de cette aventure des semi-Elfes. Dans des sociétés aussi fermées, les hommes d'un côté, les Elfes de l'autre, quelle place pour ceux qui sont le fruit des amours de deux races différentes ? Et si encore, les hommes se contentaient de les rejeter, mais hélas, ils trouvent la mesure insuffisante… La plupart du temps, les massacrer leur semble dès lors la meilleure voie. Faut-il s'étonner alors qu'une légende voie le jour ? Une légende qui verrait un élu, une sorte de messie, guider son peuple vers une terre promise…
Les humains sont foncièrement mauvais à quelques exceptions près. Soit ! Et les Elfes, alors ? Tout Sylvains qu'ils sont, ils n'en sont pas pour autant, tous, foncièrement honnêtes…
Bien entendu, cet album peut se lire indépendamment des autres récits des Terres d'Arran, même si pour ma part, je préfère les lire tous, les uns après les autres, histoire de ne pas perdre une miette de ce splendide univers.
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Semi, semi...il faut le dire vite !

Car ces semi-elfes n'ont vraiment rien à envier aux Elfes purs. Ils sont tout aussi valeureux, fiers et magnifiques ! Ils ont même un petit côté sauvageon qui les rend encore plus charismatiques !
Bon et bien voilà, j'en suis au 4ème tome de la série Elfes et plus j'en lis, plus j'ai envie d'en lire !
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Dans ce monde elfique il y a les races pures : les hommes, les elfes, ...
et il y a ceux qui sont un peu des deux. Et au final être un peu des deux c'est être de nulle part. Ni accepté par les hommes, ni toléré par les elfes ils sont exilés, chassés, exploités.
Heureusement un sort intolérable donne souvent naissance à des héros. Un élu qu'aura prédit un prophète. Un élu qui guidera son peuple vers une terre promise.

Une histoire un peu classique mais bien montée. Tout ce qu'on regretter c'est un dénouement trop rapide mais cela tiens du format. Quand on a un seul tome il faut bien condenser l'histoire.
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Une histoire plutôt classique et sans réel relief servie par un dessin qui fait le job mais auquel je n'accroche pas...
Bref, comme pour les tomes précédents, je reste assez insensible à cette série qui a pourtant beaucoup de succès.
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Eric Corbeyran est au scénario de ce tome 4, et connaissant un peu l'homme, je m'attends à une histoire qui restera dans les mémoires, ou du moins qui marquera les esprits des lecteurs de cette série.
Ici l'auteur s'intéresse aux semi elfes, méprisés par toutes les races dites pures, et attendant le moment où un élu prendra leur tête pour revendiquer un territoire et les faire reconnaître comme une véritable nation.
Corbeyran commence donc son histoire avec une prophétie annoncée dans la mort et va jusqu'au bout de celle ci jouer la carte du doute. En effet il est dit qu'un élu portant une marque se portera au devant des semis elfes pour les amener vers la reconnaissance, la fin de l'oppression, des bannissements et des travaux forcés. Mais jamais il ne révèle son identité, la prophétie est restée floue, imprécise, et quiconque peut s'en emparer pour l'interpréter à sa manière, selon ses inspirations. J'ai beaucoup aimé cette atmosphère, basée sur l'interprétation, qui baigne cette histoire du début à la fin. Rien de clair n'est dit au sujet de cet élu, juste qu'il porte une marque, et libre à n'importe qui de se revendiquer dans ce rôle dès lors qu'on porte une marque.
Mais la "supercherie" se révèle au fur et à mesure du récit, Eric Corbeyran, nous emmenant sur différents tableaux pour mieux nous embrouiller, si tant est qu'on puisse parler de supercherie. Car sa volonté n'est pas de nous embrouiller mais bien de nous montrer la duplicité et l'incertitude que peut former l'annonce d'une telle prophétie. du coup la figure emblématique de l'élu est bien mise à mal car il suffirait d'annoncer une prophétie pour que le premier venu, suffisant encouragé par son entourage qui lui vouerait une solide confiance, et présentant suffisamment de qualités de meneur, puisse bouleverser l'avenir d'un peuple. En fin de compte il n'y aurait pas d'élu mais simplement un individu suffisamment responsable. Corbeyran brouille les pistes car, potentiellement dans cette histoire, ce n'est pas moins de 3 personnages qui pourraient se révéler être le fameux élu jusqu'à ce que les codes soient bouleversés et les mythes mis à mal, à l'annonce du retour d'un personnage prétendu mort. le narrateur de cette histoire n'est pas le personnage principal, et pourtant au fil de l'histoire, son rôle se détache, se profile, s'affine et se précise dans la trame générale à un point tel que l'élu n'est sans doute pas celui qui était annoncé comme tel dès le début.
Bon vous l'aurez compris, j'ai adoré cette histoire, qui vous pose des questions à la fois au niveau très terre à terre de l'intrigue, qui est menée d'une main de maître, mais également à un niveau plus "philosophique" ou existentiel, dépassant très largement le cadre de cette bd.
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Jih-Biin, le semi-elfe de la couverture, raconte. Il raconte l'histoire de son peuple, sa rencontre avec Nah-Thaal, l'élu de la prophétie promettant à sa race persécutée et éparpillée à travers le monde de se rassembler à l'ère du renouveau derrière une seule bannière pour ne plus former qu'une seule nation.
Nah-Thaal, épaulé de Jih-Biin et de la belle May-Liiss, mène donc depuis des années son peuple à la recherche d'une terre accueillante. La chance semble enfin leur sourire quand l'élu obtient une audience de la reine des elfes sylvains pour négocier leur installation sur les ruines d'une de ses cités, tandis que Jih-Biin est approché par une femme mystérieuse et porteuse d'un secret...

On ressent plus dans ce tome la contrainte inhérente au concept du one-shot et qui ne permet pas à l'intrigue de se développer pleinement, car si l'idée de départ était très intéressante, le scenario était peut-être un peu trop ambitieux pour se satisfaire d'un seul tome, d'où une impression de facilité et de survol...

Certains personnages ou certaines situations sont introduits de manière un peu trop rapide, si bien que leurs actions ou leurs décisions ne semblent pas très crédibles.

Autre déception : nous n'avons ici, contrairement aux autres tomes, aucun repère géographique. Mais peut-être est-ce une volonté du scénariste pour coller au plus près de l'histoire de ce peuple apatride, condamné à l'errance.

Côté illustrations, je les ai trouvées très belles, et le découpage donne du rythme à l'histoire. J'ai particulièrement aimé la diversité des visages, des coiffures et des tatouages tribaux de ces elfes sylvains et demi-elfes.

Pour conclure, une lecture très agréable mais la trame trop riche de l'histoire est desservie par le format étriqué du one-shot. du coup, les rebondissements, trahisons, faux-semblants et révélations qui parsèment l'histoire semblent un peu artificiels...
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Ce quatrième tome de la série Elfes est le premier sur les semi-elfes.

Déjà pour commencer, qu'est ce qu'un semi-elfe ? C'est tout simplement un mi-elfe mi-homme. Mais la particullarité ne s'arrête pas la. En effet, ces semi-elfes sont reniés autant par les hommes que par les elfes !

Et c'est dans ce contexte que commence notre histoire.
Alors qu'un semi-elfe est exécuté par des hommes pour sorcellerie, ce dernier fait une prophétie, un jour, un semi-elfe marqué à l'épaule deviendra le guide de son peuple.
Bien des années plus tard, un semi-elfe correspondant à la prophétie devient malgré lui le guide de son peuple et part en quête d'un territoire où ils pourront s'établir.

Comme toujours avec les tomes de la série, le dessin est beau, rien à dire de ce côté la.
Pour ce qui est du scénario, même si c'est un tome 4, on a en fait affaire à un tome 1, et si l'histoire se tient en elle même, cela pourrait en gêner plus d'un de suivre une série mais que les liens soient (pour le moment) inexistant entre les tomes.
Pour ma part, je prends plaisir à lire ce début de série mais j'avoue avoir hâte de voir ce que l'univers pourra nous offrir une fois que les séries s'entrecroiseront.
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Pour je ne sais quelle raison stupide, avant d'ouvrir ce quatrième tome, je pensais que ce serait le plus barbant de la série. Grossière erreur !

Le scénario dense, riche en rebondissements et retournements de situation, nous mène à la découverte de ces êtres ni totalement humains, ni totalement elfes, haïs par les uns, méprisés par les autres, pourchassés par tous, exterminés ou réduits en esclavage : les semi-elfes. S'il est une nouvelle fois question de préjugés, d'exclusion et de rejet massif, ce tome 4 aborde le sujet de manière nettement plus positive que dans les deux albums précédents. Il rejoint en ça le premier tome, montrant que lorsqu'il y a du courage et de la bonne volonté de part et d'autre, cela permet d'accomplir de grandes choses.

Le seul regret que l'on puisse avoir est que cet opus ne compte pas le double de pages afin de pouvoir approfondir certains aspects du récit qu'on ne fait que survoler, faute de place.

Comme d'habitude dans cette série, le dessin est un régal pour les yeux, avec mention spéciale pour le soin mis dans les visages des semi-elfes. Les traits sont clairement mi-humains mi-elfiques, les tatouages et autres signes distinctifs permettant même de reconnaître le peuple d'Elfes d'origine.
J'ai également adoré les flash-backs, artistiquement mis en valeur par les cadres des cases et le noir des pages.

Du coup, je ne critiquerai même pas la broche, piquée au Seigneur des Anneaux, fermant les capes des Elfes sylvains. On dira que c'est un hommage dédié aux amateurs de fantasy.
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Ah ! Mais on dirait que ce tome quatre devient mon préféré de la série. On trouve de tout dedans : de l'aventure, de l'action, du sang, de la trahison, des coups de théâtre, des dessins à couper le souffle, la question du métissage...
Mais je m'emballe, je m'emballe et je n'ai pas encore introduit le chef d'oeuvre. Quatrième album de la série "Elfes" et quatrième peuple. Cette fois -ci, nous découvrons les semi-elfes, c'est à dire, les métis issus d'accouplements entre des elfes et des humains. Comme ils ne sont pas de race pure, ils sont rejetés, pourchassés, punis, asservis à la fois par les elfes et par les hommes.
Une prophétie annonce qu'un Élu marqué se révélera un jour et emmènera le peuple des semi-elfes vers leur terre où ils pourront s'installer. Des esclaves de la mine de Se-Haal croient reconnaître dans la cicatrice du jeune mineur Nah-Taal la marque de l'Élu et le portent à la tête de leur rébellion. Commence alors pour Nah-Taal et son peuple le périple pour atteindre leur terre promise.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette nouvelle version de Spartacus à la sauce elfique qui trouve un écho avec l'actualité et la question des migrants. le scénario de Corbeyran est magnifié par les dessins ultra détaillés de Jean-Paul Bordier, une marque de fabrique de la série.
En avant pour les elfes noirs !
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