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Qui n'a pas rêvé d'éradiquer tous les cons de la planète Terre ? Ben, lui, il est passé à l'action. Cela a commencé par la mort atroce d'un chat qui l'avait griffé pour enchaîner avec toute une série d'humains pas très sympathiques. Cependant, tout son entourage va y passer ce qui est un peu plus regrettable.

En effet, c'est le parcours d'un meurtrier qui est minutieusement étudié dans cette BD un peu particulière voire caustique. Il est vrai qu'il donne un sens à tout ses meurtres en voulant éradiquer la connerie de la planète. C'est vrai qu'il y aurait du boulot mais on ne peut pas faire cela. On est tous le con de quelqu'un. Cependant, il s'agit de définir certains critères ce qui ne sera pas chose aisée.

J'ai bien aimé que les choses montent en graduation progressive. On est immergé dans la pensée de quelqu'un qui visiblement ne fait pas grand chose de sa vie. On pourra le trouver assez sympathique comme par exemple Joe Goldberg de la série You ou encore un certain Dexter. Ce ne fut pas ma ligne de pensée car je déteste profondément la violence faite aux animaux.

Cependant, il est vrai que les situations de connerie décrite notamment au niveau des fonctionnaires d'état est assez marquante et agaçante. de là à les tuer, non !

J'ai bien aimé vers la fin sa relation avec le commissaire qui progressivement va resserrer l'étau pour le confondre dans un jeu du chat et de la souris. A noter qu'il faut accepter toute l'invraisemblance des situations car on retrouve généralement assez vite un tueur en série grâce à la technologie moderne. Il y a un côté farce à la manière d'un théâtre de boulevard.

Evidemment, la fin de ce récit est assez marquante. C'est le genre de lecture qui ne laissera pas indifférent le lecteur. J'ai beaucoup aimé l'approche ainsi que l'originalité de cette histoire qui nous insuffle une certaine leçon de vie de manière assez subtile.

Alors, mort aux cons ? Il ne faut souhaiter du mal à personne car cela se retourne toujours contre vous. C'est pas con, hein ?
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Etude en pastel. Sur la connerie. le héros cherche à définir le con, à brosser le portrait du con parfait. Chacun a bien sûr sa petite idée à ce sujet mais lui va au bout de la recherche. Il élimine à tour de bras, nettoie, fait le vide...
Humour froid comme un buffet. Ironie grinçante.
On décèle beaucoup d'allusions à des oeuvres de référence jusqu'au « con ultime » Bernard-Pierre Brunchstein dont je ne suis pas sûr d'avoir assemblé toutes les références...
Manque un peu de piment, scénaristiquement comme graphiquement, même si l'interaction avec le flic que l'on soupçonne de cacher son jeu n'est pas dénuée d'intérêt.
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C'est l'histoire d'un homme normal à la vie normale qui en vient à s'intéresser à la question de la connerie, ou plutôt des cons. Pendant toute la durée du livre, il tente de théoriser les cons avec le plus de précision possible tout en essayant d'en supprimer un maximum. On s'en doute, pas une mince affaire…

Vaste sujet, les cons…
Des cons, il y en a partout. Il y en a toujours eu. Il y en aura toujours. le con est une engeance qui s'adapte à tous les climats, à tous les reliefs, à toutes les époques.

Le con est endémique, on n'arrive pas à s'en débarrasser, comme le chiendent, c'est à désespérer. L'histoire que vous allez lire prouve pourtant qu'avec un zeste de bonne volonté, une dose de lucidité et un plan d'action solide, on peut s'attaquer au problème à la racine.

L'élimination systématique des cons n'est cependant pas une entreprise ordinaire. Ça n'a rien d'un hobby innocent, c'est un job à plein temps. Mieux : un combat.
Mort aux cons raconte le parcours de Ben, ce combattant qui a un jour décidé de franchir le pas..


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ben devient tueur en série parce qu'il se met à dézinguer les gens qui lui déplaisent, qui lui font de l'ombre, qui agissent pour leur propre nombril et pas pour le "bien commun", tel que Ben le définit.

On va rapidement tourner en rond... qu'est-ce qu'un con? A quoi le reconnaît-on? On va vite sombrer dans le sillogisme ou quasi. Un peu comme le test de QI... pour lequel on demandait à son inventeur: "que mesure votre test...?", il répondait : "l'intelligence". On redemandait: "alors qu'est-ce donc que l'intelligence?"... Et le gaillard répondait: "c'est ce que mesure mon test".

On tombe vite dans le même cercle vicieux avec Ben. Qu'est-ce qu'un con? Un gars qui me déplaît... et ainsi de suite. C'est sans nul doute voulu par les auteurs. Ben commet alors une faute assez basique: tuer dans son cercle de connaissances proches. Les policiers débarquent. C'est la lente glissade vers le point de non-retour.

Le tome se compose de plusieurs parties. La première est l'amorce de la conscientisation de Ben. Ensuite vient la partie sur les meurtres. Puis une partie sur la relation avec le Commissaire Marie qui s'installe. Enfin, une partie contenant une longue dissertation sur le fait que Ben devient con à son tour. La deuxième partie est beaucoup trop longue et lassante. Par conséquence la partie 4 est envoyée au pas de charge, et c'est dommage car elle aurait mérité d'être développée.

Côté dessin, c'est plutôt bien foutu, tout à fait raccord avec le propos.
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C'est une histoire assez étrange que propose « Mort aux cons ». Ben est un homme blasé par la vie qui va se découvrir un but dans son existence, un leitmotiv : tuer les cons dans son entourage. Mais comment reconnaître un con ? Par son attitude ? Sa tenue ? Sa position dans la société ? Bref, Ben est un tueur en série assez étonnant.
J'ai trouvé le sujet de ce roman graphique très original. On suit le parcours de tueur de Ben qui romps son quotidien morose par l'élimination des gens qu'il trouve passablement irritants et mauvais.
Même si je trouve le parcours de Serial Killer de Ben assez improbable, c'est une lecture étonnante et palpitante que nous propose Corbeyran. Une sorte de parcours sociologique et physiologique à travers la mort de gens qui sont considérés comme des rebuts de la société (du moins pour le personnage principal).
À la dernière partie du récit. on trouve également un hommage au lieutenant Columbo (enfin moi je l'ai vu comme ça) à travers le personnage de l'inspecteur Marie.
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Irrévérencieux, caustique, cynique, à prendre au xième degré comme un spectacle d'humour noir, comme un Desproges, un de Benoist, ou un Coluche.
Un peu dans la veine de Mars Attacks, un film jubilatoire où j'avais bien ri. Les auteurs bousculent les codes de la bien-pensance et poussent le bouchon très loin avec le leitmotiv : éradiquer les cons par le héros via des moyens extrêmes et bien sûr interdits.
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Entre roman noir et satire de la société, cette adaptation du roman de Carl Aderhold nous fait découvrir le parcours de Ben, homme à la vie totalement classique et banale qui un matin va découvrir le combat de sa vie : éradiquer le monde des cons!
Humour noir, cynisme, discussions philosophiques sur ce qui définit un con, tout y passe : « de l'imbecile, le con se distingue par l'intention. Et de la crapule, il diffère par l'ignorance volontaire ou non des conséquences de son geste. »
Des cons il y a en et c'est avec frénésie que Ben va les traquer, les éliminer croyant ainsi sauver son prochain.
Mais ne dit-on pas que l'on est toujours le con de quelqu'un! Ben va t-il y échapper?
Il faudra l'obstination du commissaire Marie pour démasquer Ben.
Les ficelles sont parfois un peu grosses. Il y a quelques longueurs mais les plus de 120 pages de ce roman graphique se lisent parfois avec un petit sourire en coin et l'envie d'aller au bout de la passion de Ben.
Le dessin, tout en demi-teintes, convient parfaitement à l'ambiance et ne prend pas le dessus sur un texte assez fourni.
Adaptation réussie.
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Adaptée du roman du même titre de Carl Aderhold, cette BD de facture classique ne m'a pas spécialement marquée.
L'histoire est impertinente, mais il manque un je ne sais quoi qui l'empêche vraiment de prendre.
La quête de la définition du con, concentrée sur quelques pages, est la partie la plus intéressante.
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Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près ? Encore de faire passer de vie à trépas cette jolie fille qui vous bassine avec ses ex ou ses récits de bureau ? Trop de gens l'énervent par leurs incivilités, leur bêtise ou leur paresse intellectuelle. Alors faut-il les éliminer physiquement ? Il se tâte en sachant avec pertinence que d'autres surgiront, car (il n'y aucun doute !) cette race d'individus se répand à l'infini et ne sera jamais en voie d'extinction ! Ah, la connerie …
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C'est l'histoire de Ben, pseudo écrivain qui glandouille en attendant l'inspiration. Puis un soir, vautré devant la télévision, tandis qu'il gratouille le chat de la voisine qui vient régulièrement lui rendre visite, ce dernier le mord et là… Ben le passe par la fenêtre. Soyons honnête mon avis final était donc fait à la page 6. La violence gratuite sur les animaux, ça ne passe pas.
Mais bon, j'ai demandé à la médiathèque de l'acheter donc je me donne comme devoir de le lire jusqu'au bout. Surprise… non, la suite n'est pas mieux.
Si au moins l'intention première du « héros » était de créer de la cohésion dans son quartier en éliminant les animaux de compagnie il se met bien vite à le faire sans justification aucune. Jusqu'à ce qu'il assassine sa femme ; ce qu'on avait vu venir depuis des pages et des pages car elle est quasiment inexistante, et quand elle parle, les auteurs font tout pour la rendre agaçante : mais en fait les gars, elle essaye juste de faire tourner son foyer #chargementale.
Bref, Ben finit bien par être soupçonné par les flics et se met à justifier son action en mode : je fais une enquête sur les cons, qu'est-ce-qu'un con avec pour compagnie, l'inspecteur qui enquête sur la mort de sa femme.
En gros, le graphisme est pas fou, l'histoire encore moins, on voit venir la fin dès la première page. Mais si vous avez envie de passer 132 pages avec des mecs cis-hétéro qui se gargarisent du je ne sais quoi qui fait qu'ils se sentent au dessus de tout monde : foncez !
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