Oui, lire Sévigné, c'est enfin, et surtout, la relire. Parce qu'elle possède le privilège, réservé aux seuls grands, de changer entre deux lectures, et qu'ainsi nous avons toujours l'impression de la lire pour la première fois. Parce que son art est inimitable, qu'elle n'a pas eu de devanciers, qu'elle demeure sans postérité.
566 - [Ecrivains de toujours n°75, p. 174]