La Guerre des chocolats

Si tu veux énerver un type, accuse-le d'être ce qu'il n'est pas. Sinon, tu ne fais que lui dire ce qu'il sait déjà. (p.181)

"T'es un vrai salaud", dit enfin Obie, sa rage faisant éruption comme du Coca-cola qui sort de la bouteille après qu'on l'a secouée. "Tu le sais ?"
Archie se retourna en lui souriant avec bienveillance comme un roi de mes deux accordant ses bonnes grâces.
"Jésus", dit Obie, exaspèré.
"Ne jure pas, Obie", gronda Archie. "Il faudra que tu le confesses."
"Tu peux bien parler. Je ne sais pas comment tu as eu le culot de communier à la chapelle ce matin."
"Ça ne m'oblige en rien, Odie. Quand tu te diriges solennellement vers l'autel, tu vas recevoir le Corps du Christ, vieux. Moi, je mâche juste une hostie qu'ils achètent au kilo, à Worchester."

C'était une voix familière - la voix de toutes les brutes du monde. (p.171)

"Diable non", répondit Obie sachant ce qu'attendait Archie et obtempérant, tout en lui en voulant de se sentir son larbin, comme si Archie était le ventriloque et lui le ventre. (p.140)

Ecoute, Jerry. Il y a quelque chose de pourri dans cette école. Plus que pourri. (p.130)

Vous saviez que Léon ferait toujours l'inattendu - n'était-ce pas être à la fois prévisible et imprévisible ? (p.83)

C'est ce qu'Archie faisait : construire la maison dont personne ne prévoyait la nécessité, sauf lui, une maison invisible pour les autres. (p.31)

Quand tu te diriges solennellement vers l'autel, tu vas recevoir le Corps du Christ, vieux. Moi, je mâche juste une hostie qu'ils achètent au kilo, à Worcester. (p.11)

Tout cela prouve que les humbles n'héritent pas de la terre. Pas très original.

Ne dérange pas l'univers, Cacahuète, peu importe ce que disent les affiches.