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Didier CORNAILLE. L'alambic.

Pierre Guédeloffe est journaliste à Paris. C'est un enfant de l'assistance, qui, a 5 ans, a quitté l'orphelinat pour être accueilli par une famille de paysan,les Billaud, dans le centre de la France, à Messangy, dans le Morvan. A l'âge de la retraite, Pierre rentre au pays, il rejoint la ferme familiale, abandonnée, fermée depuis le décès de sa mère adoptive. La demeure a été vandalisée, tout est sans dessus-dessous. . Mais Pierre, sur les conseils de son épouse, va acheter cette maison, la retaper et venir vivre dans le village de son enfance. de plus, ce sera un havre de paix pour les enfants et les petits-enfants qui viendront, le temps des vacances scolaires se ressourcer au contact de la nature. Peu de temps après leur installation à la campagne, le chat Modem sera empoisonné. Qui a saccagé la ferme et qui a empoisonne le chat ? La petite réserve aux outils sera même incendiée. Mais que peut bien chercher celui qui a allumé le feu ? Les mentalités paysannes, les rumeurs, les non-dits alimentent les conversations au bistrot du coin. Quels sont donc tous ces secrets ensevelis dans la mémoire des anciens et qui ne cessent de réapparaitre. Il suffit d'un habitant retord pour propager les nouvelles datant de la période de la deuxième guerre, les relations tendues entre les maquis, les collabos, et les attentistes. La population rurale, dans cette France dite profonde est maintenant limitée à quelques fermes d'élevage charolais, et à l'exploitation des bois. La majorité des maisons appartiennent à des citadins et ne sont que des résidences secondaires. Mais au gré des rencontres et des amitiés qui naissent, la vérité va sourdre, toute en douceur. Les langues vont se délier, parfois grâce à une bouteille d'eau-de-vie, fabriquée dans l'ombre et sous le manteau.… Mais quelle est donc goûteuse, cette gnôle de poire. Oh non, elle est pure, forte, pas frelatée. Elle sert de monnaie d'échange. Et c'est elle qui donne le titre de ce roman.

Dans ce récit, la description du paysage du Morvan, tout en collines, aux routes ombragées et tortueuses, ces immenses forêts, tantôt des épicéas, tantôt de traditionnelles forêts de feuillus qui, à l'automne se parent de leurs livrées d'or, et ces tapis de neige qui isolent les fermes écartées du village pour de longues semaines. N'oublions pas tous les ruisseaux qui serpentent de façon majestueuse dans cette campagne de la France profonde. Un récit fort agréable à lire et qui nous transporte dans une belle région naturelle, loin des villes. Bonne lecture. (29/04/2021)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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