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Lu en anglais.

Un jeune archer, Nicholas Hook, extrêmement fort avec un regard de faucon, est considéré comme un des meilleurs archers d'Angleterre. Une succession d'évènements malencontreux vont l'amener à Soissons, en France, comme archer. Ensuite, il est recruté pour faire partie de l'armée du roi Henry V qui s'embarque pour la France pour revendiquer la couronne de France en plus de celle d'Angleterre. Mais on ne peut pas dire que les français soient d'accord. La décision va se jouer à Azincourt.

Azincourt, un affrontement entre deux armées très inégales. On a l'armée anglaise, largement inférieure en nombre, qui compte principalement sur ses archers, surtout des paysans et ouvriers, et l'arc long. L'armée française, très supérieure en nombre, compte surtout sur ses chevaliers et ses combattants en armure, pour la plupart des nobles.

Une histoire qui nous prend aux tripes, littéralement, et très bien renseignée par le travail de recherche de Cornwell sur les évènements historiques racontés, la constitution des armures et des armes diverses. Une histoire comme je les aime, qui commence par une mise en situation avec des personnages bien campés pour culminer avec la bataille finale.

La bataille D Azincourt figure dans les anales comme exemple de l'effet de l'inclusion d'une nouvelle stratégie avantageuse ou d'une arme nouvelle. Dans le cas D Azincourt, c'était l'utilisation de l'arc long, avec une pression incroyable de plus de 120 livres de pression, par des archers, rompus à cet exercice, qui pouvaient tirer ensemble des centaines de milliers de flèches en 10 minutes. Et la puissance des arcs permettait souvent de percer les armures.

Petite remarque : Comme les batailles de l'époque qui se faisaient d'homme à homme, les combats sont vraiment sanglants et réalistes.

J'ai beaucoup aimé surtout que j'étais curieux d'en apprendre plus sur cette bataille légendaire.
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1414, Nicholas Hook est un jeune archer enrôlé en tant qu'hors-la-loi. Il va se retrouver à participer au siège de Soissons dont il réchappe miraculeusement, sauvant une jeune française, Melisande, avec qui il s'enfuira.
Il réussit à revenir en Angleterre où il sera absous de son délit par le roi Henry V.
Il repartira alors pour la France, avec son nouveau seigneur Sir John Cornewaille où il mènera bataille d'abord à Harfleur et aux abords D Azincourt.
Bernard Cornwell, nous raconte, à travers l'histoire de ce jeune Hook, le siège d'Harfleur et la bataille D Azincourt dont les anglais sont revenus vainqueurs bien qu'en infériorité numérique, grâce à leur archers et à l'entêtement d'un roi.
Ce récit romancé est fourni de nombreux détails historiques qui rendent compte de l'atrocité des batailles ayant eu lieu à l'époque médiévale mais est rendu un peu plus léger grâce à l'histoire personnel du jeune archer et de sa compagne.
J'ai apprécié ce roman mais l'ai trouvé un peu long par moment mais je ne doute pas qu'il plaira aux adeptes des romans historiques notamment ceux appréciant particulièrement la période correspondant à la Guerre de Cent Ans.
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Dans l'ensemble, j'ai bien aimé cette reconstitution historique. le sac de Soisson nous jette vite dans l'ambiance moyen-ageuse. le point de vue d'un archer anglais me plait, après avoir lu la saga des Naudin coté français, j'apprécie de me mettre dans la peau de cet homme. Les détails de bataille fournissent un bon rendu de l'ambiance belliqueuse d'époque, du rapport à dieu, l'hérésie n'est jamais loin et des règles de chevalerie qui conduisent souvent les nobles à leur perte. J'ai moins aimé la romance et les coïncidence, trop grosses pour être crédibles.
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Nicholas Hook n'y croyait pas, pourtant il a survécu au terrible siège de Soissons.
Il y a même sauvé la vie de la jolie Mélisande, menacée de viol par des soldats avinés. Ensemble, l'archer anglais et la jeune Française tentent de fuir les atrocités de la guerre. C'est oublier le roi Henri V, prêt à tout pour conquérir le trône de France... (résumé éditeur)

La bataille D Azincourt, est celle d'une improbable victoire des Anglais en forte infériorité numérique, face au Bourguignon.
L'histoire réelle est passionnante et peut même donner une bonne base pour un roman.
Là je ne sais par quel prodige, ce livre m'a bien em...dé!
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Comme toujours Bernard Cornwell nous entraîne dans une aventure sans répit de la première à la dernière ligne, un vrai délice.
Les descriptions plus techniques des différentes flèches utilisées ou l'habillage des chevaliers en armure sont captivantes.
En espérant que toute son oeuvre sera un jour traduite en français.
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Tout d'abord merci à Gwen21 pour m'avoir permit de lire ce livre en récompense de mon appétit excessif pour les gros livres. A cheval volé ou donné on ne regarde pas les dents... mais peut on en dire autant des livres?
En tout cas la façon dont je le voit c'est que je dois une critique honnête de ma lecture.

Tout d'abord, soyons honnête: tout ce que je savais de la bataille D Azincourt remontait à mes parties d'Age of Empire cinq pu six ans auparavant. En bref que c'était une victoire anglaise contre les français.
Pas grand chose donc.

Le roman se lit vite et bien, la plume est fluide et l'intrigue s'enchaine sans accros.
Au point de vue rendu des batailles et des conditions de vie d'époque, je dois dire que j'étais plutôt satisfaite. Là ou ça a un peu bloqué ce sontles personnages que j'aurais voulu un peu plus profond.
Nicholas Hook commence à entendre des voix à la Jeanne, fait acte de contrition et hop voilà pour la rédemption d'un personnage qui si on en croit l'auteur était peu recommandable. Et pour ma part les intervention divines dans les oeuvre de fantasy passent... mais pas celles dans les romans historiques. Bref j'aurais aimé une plus grande progression de carractère.
Pour Melissande aussi qui apprend l'anglais à une vitesse absolument stupéfiante mais qui a part son refus d'être none et son amour aveugle pour Hook, manque un peu de relief.

Bref de la façon dont je le voit l'auteur a accordé une très grande importance au contexte en négligeant un peu les personnages.

Mais sinon l'oeuvre comme je le dis se lit bien, et offre un bon moment... mais ne m'a pas fait frémir pour ses personnages qui sont resté pour moi de vague prétexte pour la reconstitution des faits.

Bref un peu déçue mais pas trop non plus. :)
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Epique.

Un petit one-shot du spécialiste de l'histoire romancée de la guerre de cent ans.

Nick Hook est un archer, et un bon. Après le massacre de Soissons pour cause de trahison, il participe sous la bannière d'Henri V au siège de Harfleur pour finir à la Saint Crépin le 25.10.1415 à Azincourt la fameuse.

5000 archers et 900 hommes d'armes épuisés et malades contre des forces françaises bien supérieures en nombre (12.000 à 30.000 selon les sources). le manque de chef, la mauvaise organisation côté français, un terrain terriblement boueux et la supériorité de l'arc d'if sur la cavalerie auront raison du nombre. Une victoire particulièrement célèbre (côté anglais), reprise notamment dans le Henri V de Shakespeare.

Un petit roman sans concession sur les pratiques guerrières à l'époque, viol, trahison, droit de vie et de mort, dérive de l'Église (pédophile et torturant à tout va).
Tout ce que j'aime dans la fantasy « réaliste, militaire et un peu bourrin », on le retrouve ici. Pourquoi aller chercher dans le passé, le futur ou les mondes imaginaires ? Allez au moyen âge, c'est du concentré.

Après un début un peu mollasson qui faisait craindre un roman du même acabit, le siège de Soissons nous remet dans le droit chemin.
Pour autant tout n'est pas parfait. Nick est fou. (Il entend la voix de Dieu et de Saints qui le conseillent). Dommage. Absolument pas maître de sa destinée, assez peu attachant au final malgré son grand coeur (enfin pas dans tous les domaines puisqu'il est capable d'assassiner (hors combat) de sang froid, il paraît un peu fragile, ballotté par les événements, bien loin d'un Druss de Gemmell).
Le siège de Harfleur est un peu long et la bataille D Azincourt aurait mérité une part plus importante du roman.
Néanmoins, le style de l'auteur, direct et restituant parfaitement la dimension épique de l'histoire, nous emporte dans un récit guerrier de qualité.
Au registre des reproches j'ajouterais également un copier coller un peu trop voyant avec le roman « la lance de St Georges » que l'auteur a écrit huit ans plus tôt. L'histoire se répète, certes, mais l'auteur aussi.

Je suis venu chercher, et j'ai trouvé, des combats à l'arc et à l'épée. Une belle épopée guerrière.
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Magistral! Avec les Chroniques Saxonnes, on en vient à vouloir croire en l'existence d'Odin et Thor, avec Azincourt, on a envie de se mettre à l'arc... Jusqu'à présent M. Cornwell, vous ne m'avez jamais déçu! J'enchaînerai donc de ce pas avec la suite des Chroniques Saxonnes... Un très grand auteur!
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Si je n'étais pas une adepte des romans historiques, si je n'avais pas entendu vanter la qualité d'écriture de B. Cornwell, ce roman aurait certainement été le dernier de l'auteur que j'eusse lu. Car sans être mauvais, il ne m'a que moyennement convaincue. Mais j'aime les romans historiques, et je n'exclus pas de lire une des sagas de cet écrivain.

Mais pourquoi ai-je été que peu convaincue par le roman ? Simplement parce que j'ai eu l'impression en lisant ce roman que tout allait à la fois trop vite et trop lentement.

L'histoire est celle d'un archer anglais qui va se retrouver en plein coeur de l'Histoire qui oppose la France et l'Angleterre durant une période bien compliquée : La Guerre de cent ans. Et cet archer va vivre des épisodes particulièrement dramatiques : le siège de Soissons et la bataille D Azincourt. Comment se retrouve-t-il en France ? L'histoire le dit. Et c'est donc cette épopée que nous allons suivre. Or, ce qui m'a quelque peu dérangé, c'est le fait que le parcours menant des campagnes anglaises à la bataille D Azincourt m'a paru bien long. Ou bien court. En fait je ne sais pas et c'est fort perturbant.
D'un côté, m'est d'avis que l'auteur aurait pu abréger quelques descriptions, aller plus à l'essentiel et ne pas se perdre en détails.
D'un autre côté, quite à vouloir allonger l'histoire, j'aurais préféré dans ce cas que B. Cornwell détaille plus la psychologie de ses personnages, qu'il s'arrête plus longtemps sur quelques faits historiques.
Et d'ailleurs, c'est finalement pour ce deuxième choix qu'il opte pour nous raconter cette grande scène finale qu'est La bataille D Azincourt. Et pour sûr, sa description des champs de bataille, les détails qu'il nous donne à propos de ses hérors, le récit des diverses attaques et des ses longs moments d'attente, sont d'une justesse incroyable. Il y a dans ce récit une part d'épique mélangée à une dose de terreur et de peur qui rend cette bataille furieusement réelle.
Et donc, moi j'aurais aimé retrouver cette fougue dans l'ensemble du roman, et pas seulement dans cette bataille. Même si elle est le point essentielle de l'histoire. J'aurais soit préféré arriver plus vite à Azincourt, soit avoir eu le temps de vraiment m'arrêter à chaque étape avec Nicholas. J'aurais aimé que l'auteur s'attarde plus à nous décrire ses personnages qui finalement m'ont tous paru manquer d'envergure. A la fin, je n'en savais pas beaucoup sur chacun d'entre eux, et j'ai trouvé ça vraiment dommage.

En conclusion, ce roman qui aurait pu être un grand récit historique s'avère finalement très moyen. Heureusement que la scène finale qu'est la bataille D Azincourt rattrappe le tout !
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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Si on m'avait dit qu'un jour je m'ennuierais ou lèverais les yeux au ciel à la lecture d'un roman historique de Bernard Cornwell, je pense que je ne l'aurais pas cru et pourtant... malgré mon impatience et ma foi, la lecture d'"Azincourt" m'a paru bien fastidieuse.

Il s'agit pourtant ici d'une de mes périodes historiques de prédilection et c'est sans doute pour cette raison que ma déception est si forte. La sévérité de ma note s'explique donc en partie par elle. Cette notation n'a d'ailleurs pour but que de rendre hommage au travail de documentation et à l'érudition de l'auteur. Un auteur qui a su si bien m'enchanter en d'autres oeuvres...

Fait singulier, la valeur du roman fut pour moi croissante ; c'est seulement sa dernière partie - la narration de la bataille D Azincourt - qui m'a intéressée, j'y ai retrouvé la patte du maître incontesté du roman du genre. Chose encore plus curieuse, c'est l'épilogue qui m'aura le plus charmée, une fois que l'auteur eût abandonné ses protagonistes pour se recentrer sur son travail de recherches.

Il y a une chose qu'on ne pourra cependant jamais retirer à Bernard Cornwell, c'est sa maîtrise du récit de bataille. Je ne sais pas trop comment il fait mais rien n'est compliqué, on comprend tout, les positions, la stratégie, les enjeux politiques et individuels, les faiblesses et les avantages des forces en présence, la violence, etc. Dans "Azincourt", l'auteur relate la campagne du roi Henri V, prétendant à la couronne de France, qui place ses pas dans ceux de ses prédécesseurs et continue de mener cette interminable Guerre de Cent Ans, cette boucherie humaine sans précédent. Les sièges de Soissons et d'Harfleur - qui précédèrent la bataille d'Azincourt du 25 octobre 1415 - sont décrits avec certes beaucoup de réalisme (bien que l'auteur confesse des libertés parfois énormes avec la réalité historique) mais ne suffisent pas à dynamiser une narration plombée par des personnages peu crédibles et peu attachants. Sans demander du romanesque et du sentimentalisme à chaque ligne, j'aurais apprécié un peu moins de raccourcis et quelques approfondissements psychologiques supplémentaires.

Enfin, ce n'est pas ce petit échec qui m'empêchera de lire d'autres romans de Bernard Cornwell et c'est encore là l'essentiel.


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