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sur 138 notes
Cette fois encore, les trois maisons d'édition associées sous le nom d'« Indés de l'Imaginaire » ont profité de la nouvelle année pour mettre chacun en avant une autrice ou un auteur débarquant sur la scène des littératures de l'imaginaire. Chez Les Moutons Électriques, c'est le roman de Jeanne Mariem Corrèze qui se voit attribuer le qualificatif de « pépite », et, si le terme a pu être utilisé trop souvent ou à mauvais escient précédemment, il me semble ici parfaitement adapté. Car quelle belle surprise que ce « Chant des cavalières » ! L'autrice y met en scène l'ascension d'une jeune femme nommée Sophie, novice appartenant à l'ordre des Cavalières dont toute une cohorte d'intrigants a décidé du destin il y a bien longtemps. Un destin exceptionnel et qui, si la jeune fille se montre à la hauteur des attentes que certains ont placé en elle, devrait totalement bouleverser le royaume de Sarda et la vie de ses habitants. En parallèle du parcours de la jeune novice, le roman s'attache à dépeindre les spécificités, l'histoire et le fonctionnement de ce royaume vaincu il y a plusieurs décennies par leurs voisins, les Sabès. Une défaite suivie d'un traité de paix que certaines jugent humiliant et ne rêvent que de remettre en question. Dans la forteresse nordique de Nordeau, dans laquelle étudie Sophie, le point de vue de la matriarche est sans appel : Sarda a les moyens de mettre un terme à la domination, il faut donc reprendre les armes. Mais d'autres, notamment dans la capitale du royaume, ne sont pas de cet avis. Pour faire pencher la balance du côté de la guerre, il faut un symbole fort. Et quoi de plus fort que le retour tant attendu d'un membre de la dynastie Pendragon ? Quoi de plus galvanisant pour Sarda que de retrouver une reine ceignant Lunde, l'épée légendaire ayant appartenu à la dernière souveraine, Maude, et cachée depuis son trépas par le magicien Myrddin ? Voilà, pour résumer, quels sont les principaux enjeux de ce roman solide qui repose sur une intrigue, des personnages, et surtout un univers, très convaincants.

Parlons-en, de cet univers. le roman met principalement en scène une communauté, celle des cavalières, qu'on pourrait qualifier d'ordre religieux formant les femmes à trois voies bien distinctes : bâtisseuse, intrigante ou annonciatrice. Toutes se voient contraintes de respecter une hiérarchie stricte qui distingue les novices des écuyères, celles-ci des cavalières et celles-ci encore des Aînées. Présentes aux quatre coin du royaume de Sarda, les cavalières résident dans des forteresse à la tête de laquelle se trouve une matriarche qui rend des comptes au royaume à l'occasion d'un congrès réunissant les grands de Sarda, à savoir les maréchales chargées des quatre provinces, les nobles du royaume, et les personnes occupant deux fonctions clé : celle de Prince/Princesse, et celle de Condottiere. Voilà le socle sur lequel repose l'organisation politique du royaume imaginé par Jeanne Marième Corrèze. Un fonctionnement qui nous est expliqué avec beaucoup d'élégance au fil des pages, et non pas de manière « bourrine », à l'aide de longs monologues comme certains romans de fantasy en ont malheureusement l'habitude. Ici, l'autrice prend le temps de poser son univers et ne dévoile ses spécificités que petit à petit, lorsque l'intrigue le requiert. La curiosité du lecteur en est d'autant plus stimulée, sans que les manques ne gênent en rien la compréhension ou l'immersion. L'autrice a également recourt à un procédé fréquemment utilisé qui se révèle ici très efficace et qui consiste à placer au début de chaque chapitre des extraits de textes nous en apprenant plus sur tel ou tel aspect de l'univers (chroniques, proverbes, pamphlets, chansons…). En seulement trois cent pages, l'autrice parvient ainsi à mettre en place un univers cohérent et d'une richesse que le récit ne semble qu'effleurer. le roman a la particularité de mêler à la fois des aspects très classiques de la fantasy, et d'autres qui sont beaucoup plus originaux. Parmi les éléments traditionnels, on peut relever notamment le cadre médiéval fantastique (au niveau de l'architecture, de l'armement…) ou encore la présence des dragons. Chaque cavalière fait en effet équipe avec un dragon avec lequel elle entretient un lien particulier. Des interdits et des tabous règnent autour de cette créature qui, bien qu'elle ne semble servir que de monture, est particulièrement révérée par l'ensemble des habitants. Parmi les aspects classiques du roman, on peut également noter les abondantes références à la légende arthurienne, que ce soit dans le choix des noms (Myrddin, Pendragon), ou des thématiques abordées (un souverain dont on attend l'avènement, une épée dans la pierre…).

Les lecteurs amateurs d'une fantasy sortant des sentiers battus devraient pourtant eux aussi trouver leur compte dans ce roman qui sait également fait preuve d'originalité. Ainsi, si le récit met en scène un cadre indéniablement médiéval, plusieurs dialogues laissent entendre que les puissants voisins du royaume de Sarda utilisent des armes à feu et possèdent donc un niveau de technologie plus avancé (ce qui explique d'ailleurs la défaite des cavalières qui ne purent résister malgré leurs montures cracheuses de feu). Autre originalité, et non des moindres, la société dépeinte par l'autrice est une société matriarcale. le fonctionnement de l'ordre des cavalières n'est, en effet, pas une exception mais une norme : les postes de pouvoir sont occupés par des femmes (à l'exception notable de ceux de Prince et de Condottiere, ce que certaines considèrent d'ailleurs comme assez ironique), la divinité vénérée dans le royaume est une déesse, et le féminin l'emporte lorsqu'il est question de qualifier une catégorie de population (par défaut, on parle non pas de paysan mais de paysanne, par exemple). Cela peut paraître dérisoire mais tous ces éléments conjugués participent à modifier efficacement le point de vue du lecteur qui, société patriarcale oblige, a parfois bien du mal à imaginer un fonctionnement et un mode de pensée dont le masculin ne serait plus le centre. Parmi les autres éléments qui contribuent à installer une atmosphère particulière, on peut également citer l'importance accordée par l'autrice à la nature, et plus spécifiquement à la flore. Surnommé le royaume des forêts, Sarda entretient en effet un lien très étroit avec la terre et ce qui y pousse, et cela est encore une fois très bien rendu dans le récit. Outre l'importance revêtue par le personnage de l'herboriste Frêne, on peut également mentionner les nombreuses descriptions très évocatrices des jardins ou forêts, décors dans lesquels se déroulent certaines des scènes les plus importantes du roman. On peut d'ailleurs noter que, si la terre est l'élément principalement mis en avant ici, les trois autres ont aussi un rôle clé à jouer dans l'intrigue, qu'il s'agisse de l'air dans lequel évoluent les dragons, du feu des forges de Soufreu, ou encore de l'océan qui borde la côté de la forteresse du sud et que les cavalières tiennent en piètre estime.

Compte tenu du fonctionnement matriarcal de la société mise en scène ici, l'essentiel des personnages sont, pour la plupart, des femmes. Or, s'il est de plus en plus fréquent de voir des héroïnes mises en scène, de même que les rôles secondaires féminins ont tendance à s'étoffer, il faut avouer qu'il reste plus courant d'avoir une majorité de personnages masculins plutôt que l'inverse. Sophie, la jeune novice choisie par certaines pour incarner l'espoir et le futur du royaume, occupe évidemment le devant de la scène. Une héroïne qui parvient aisément à susciter l'empathie du lecteur et qui, en dépit de son apparente passivité, se montre capable de réfléchir par elle-même et de prendre ses propres décisions lorsque cela s'avère nécessaire. Penderyn, son amie de toujours, se révèle quant à elle touchante par sa loyauté et, de plus en plus attachante à mesure que l'autrice étoffe son personnage. Assez étonnement, Eliane, la distante et calculatrice matriarche de Nordeau, parvient elle aussi à trouver son chemin vers le coeur du lecteur en dépit de ses choix et méthodes discutables. Autour de ces trois grandes figures gravitent toute une galerie d'autres personnages féminins réussis, qu'il s'agisse de l'ancienne matriarche, de l'herboriste Frêne, ou de Brigandine. Les personnages masculins, eux, sont moins nombreux mais occupent, chacun à leur manière, un rôle clé pour l'intrigue, qu'il s'agisse du Prince, du Condottiere ou du magicien (on pourrait presque se croire dans une partie de « Citadelle »!). Concernant le traitement des personnages, l'autrice a l'intelligence de se garder de tout manichéisme, si bien que l'on trouve des personnages haïssables et des personnages attachants dans les différents camps qui s'opposent. Même les protagonistes ne sont pas tout blanc, et l'autrice se plaît d'ailleurs à placer ses personnages face à leurs contradictions. Il en résulte une intrigue remarquablement bien ficelée et qui offre son lot de surprises. D'un pitch de départ relativement classique, l'autrice parvient ainsi à s'écarter de la trame traditionnelle au fur et à mesure que les manigances des personnages sont dévoilées et que de nouveaux enjeux apparaissent et viennent complexifier et l'intrigue et l'univers. Un mot, pour terminer, sur la plume de l'autrice qui s'avère très agréable : travaillée sans jamais être pompeuse, tour à tour épique ou poétique.

Avec « Le chant des cavalières », Jeanne Mariem Corrèze signe un premier roman remarquable qui mérite tout à fait le qualificatif de « pépite ». Un univers riche et original en dépit de son apparent classicisme, une intrigue bien ficelée dont les enjeux se complexifient au fil du récit, une belle galerie de personnages, une plume soignée : autant de qualités qui font de ce roman une véritable réussite. A lire !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Pour commencer, un grand merci à Moutons Électriques pour ce service presse !

Le livre en lui-même est très beau, de bonne qualité, avec une couverture que j'aime beaucoup et qui a été faite par Melchior Ascaride, et des rabats intérieurs.

Pour ce qui est de mon ressenti, en quelques mots : une très bonne lecture !
De manière plus développée, le Chant des Cavalières, de Jeanne Mariem Corrèze, est un roman Fantasy écrit de très belle manière : la plume est poétique, maîtrisée, magnifique ! Quant à l'histoire, l'idée de base peut paraître clichée, mais l'auteure a très bien su la traiter à sa manière, ce qui fait que je n'ai pas eu l'impression de lire du déjà-vu, j'ai même passé un très bon moment de lecture !

J'ai beaucoup apprécié que ce roman donne la part belle aux femmes : comme le dit le ruban qui cerne le livre, c'est de la Fantasy féminine et féministe. On est loin des faire-valoir classiques du genre, ici les personnages féminins ont de la consistance, elles ne sont pas des demoiselles en détresse ou des trophées pour des héros masculins. Il y a des cavalières, des écuyères, des herboristes, une matriarche... Ce monde matriarcal, ce qu'on apprend subtilement sur l'univers, était très intéressant et original, ça change vraiment des sociétés masculines où une femme doit lutter pour s'y faire une place.

Concernant les personnages, les personnalités sont là aussi variées, ce qui évite tout manichéisme et permet de belles réflexions. Sophie est un personnage agréable à suivre, attachant, d'autant plus qu'on la rencontre jeune.

Et puis, il y a des dragons ! J'aime beaucoup les dragons alors pour moi, c'est un point positif en plus ! Des cavalières qui ont des dragons, c'est encore mieux !

Pour un premier roman, l'auteure s'en est vraiment bien sortie, c'est très prometteur pour les autres livres qu'elle pourrait écrire. Un grand bravo !
Je vous recommande donc vivement cette lecture et j'espère qu'elle vous plaira ! Pour ma part, je ne la regrette pas !
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Le Hibook a lu et relu : «Le chant des cavalières» de Jeanne-Mariem Correze.Pour un premier roman dans un genre aussi codé que la « fantasy » voici une excellente surprise . Certes les éléments classiques sont là: une prophétie , un royaume en péril , la quête d'objets de pouvoir ,la magie , un personnage prédestiné mais la romancière les renouvelle avec subtilité. Foin des barbares bodybuildés nous sommes dans un monde dominé par les femmes : guerrières ,administratrices , guérisseuses . Si elles ne sont pas exemptes de férocité , la force n'est pas la voie du pouvoir mais plutôt le savoir et les trames subtiles . Pas de héros monolithique , Sophie Pendragon doute , essaie de voir clair dans ses désirs et dans les manipulations dont elle est l'objet . Pas de vision manichéenne opposant bons et méchants mais des oppositions idéologiques et religieuses nuancées . J'ai été frappé par la remarquable cohérence géographique et symbolique du monde imaginé , par la poésie et la sensualité de l'écriture et , en refermant le livre sur sa surprenante conclusion , j'ai l'envie que retentisse encore ,dans d'autres aventures, « le chant des cavalières ».Et que grandisse cette « jeune pousse » prometteuse. (P-S : cette jeune romancière fut mon élève et c'est peu dire que je suis fier de la voir s'épanouir dans l'écriture)
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Cette année encore, les Indés de l'Imaginaire renouvellent leur opération spéciale Les Pépites de l'Imaginaire avec la parution simultanée de trois romans chez ActuSF, Mnémos et Les Moutons Électriques.
Ce sont de ces derniers dont nous allons parler aujourd'hui avec le premier roman de la française Jeanne Mariem Corrèze : le Chant des Cavalières.
Sublimement illustré par Melchior Ascaride (mais on a l'habitude), voici une fantasy avec des dragons, des mages et des herboristes !

La destinée, encore ?
On pénètre dans le Chant des Cavalières en terrain connu.
Le roman pêche en effet de prime abord par son classicisme en réutilisant le mythe usé jusqu'à la moelle de l'enfant-destin (Sophie de Pendragon) qui doit prouver sa valeur auprès des siens (Les Cavalières du royaume de Sarda) en trouvant des objets magiques/mythiques (le baudrier Baldré et l'épée Lunde) pour pouvoir devenir le sauveur de son peuple (ici, la Reine) en s'appuyant sur un compagnon de toujours (Pènderyn) et un/des mentors (Acquillon et Frêne). le premier roman de Jeanne Mariem Corrèze ne serait-il qu'une énième histoire de fantasy en mode copier-coller ? En réalité, non.
Reprenons, nous suions l'histoire de la jeune Sophie Pendragon (mythe Arthurien es-tu là ?), novice dans l'Ordre des Cavalières de Sarda (des chevaucheuses de dragons pour tout dire) et qui devient rapidement l'écuyère d'Éliane, la Matriarche fraîchement nommée à la tête de la Citadelle de Nordeau. Autrement dit, Sophie sera la prochaine Matriarche et doit apprendre son rôle du mieux qu'elle le peut…sauf que celle qui devrait lui apprendre les rouages du pouvoir ne veut pas d'elle (par orgueil ou par souffrance) et que c'est finalement la vieille Frêne, herboriste-cavalière, qui va faire de Sophie une intrigante digne de ce nom. Dans le Royaume de Sarda, les Matriarches des quatre Citadelles (Nordeau, Ousterre, Estrali et Soufeu) se questionnent sur l'avenir de leur domaine. Depuis des années maintenant, Sarda a perdu la guerre qui l'opposait aux Comtés-Unis et ceux-ci ont établi une sorte de Protectorat qui empêche Sarda de renaître mais lui offre, en échange, une évidente stabilité.
Si Éliane est aussi distraite quant à l'éducation se Sophie, c'est aussi parce qu'elle voudrait bien renverser l'échiquier politique avec l'aide du Prince Régent, Roland. le Chant des Cavalières se déroule au milieu de ces deux intrigues, l'une intime et personnelle, l'autre politique et guerrière. Mais, étrangement, Jeanne Mariem Corrèze poursuit un autre but que celui de dresser le portrait d'une héroïne prête à faire triompher son Peuple.

Briser les chaînes
Au contraire, Sophie de Pendragon s'avère rapidement une victime des diverses manipulations politiques qui ont lieu autour d'elle. D'enfant-destin, elle passe au statut d'enfant puis de jeune femme-objet. Utilisée par les uns et par les autres pour s'emparer des rênes du pouvoir, Sophie devient un objet de convoitise et un symbole à brandir. de façon fort intelligente, Jeanne Mariem Corrèze explore la libération d'une héroïne des filets du destin qu'on lui impose. le Chant des Cavalières surprend en explorant la volonté d'indépendance de son personnage principale et la façon dont les Grands manipulent l'Histoire et les autres. Dès lors, le récit devient beaucoup plus intéressant à mesure que les chausse-trappes se font et se défont.
Pour ne rien gâcher, la française a une idée géniale : exposer un monde fantasy quasi-exclusivement féminin…sans jamais expliquer cette prépondérance féminine. Oui, on trouve quelques personnages masculins dans le Chant de Cavalières mais ils restent en arrière-plan et ne font pas l'histoire. En ne justifiant jamais cette position, Jeanne Mariem Corrèze normalise son monde et ses héroïnes. Après tout, un roman fantasy avec une majorité de personnages masculins doit-il justifier de la quasi-absence des femmes en son sein ? C'est ainsi qu'à l'instar des Récits du Demi-Loup, le Chant des Cavalières s'affirme comme un roman féminin et féministe sans le crier sur tous les toits et permet la construction de personnages attachants et passionnants. L'idéologie sert l'histoire et non l'inverse.

L'élégance des mots
Autre point fascinant : l'univers de Jeanne Mariem Corrèze, souvent effleuré, jamais totalement exploré et explicité. le lecteur découvre par petites touches Sarda et ses Citadelles, ses tradition, ses dragons (quelque part entre les monstres à écaille traditionnels et les Chocobos de Final Fantasy) et ses positions de pouvoir. Certaines pages, comme celle dans la forêt des Lymphes ou dans le piège temporel du Ravin, offrent de vraies beaux moments de fantasy, à la fois oniriques, fascinants, dangereux et étranges. Pour ne rien gâcher, la française possède une plume élégante et fluide qui sait prendre des intonations poétiques et mystiques quand il le faut. La lecture devient donc un réel bonheur, encore enrichit par les descriptions luxuriantes d'endroits merveilleux et inattendus. le seul vrai reproche que l'on puisse faire au Chant des Cavalières, c'est qu'il ressemble à s'y méprendre au premier tome d'un cycle plus vaste et qu'en fin de volume, l'épopée de Sophie, celle qu'elle a choisi et que personne ne manipule, cette épopée ne semble que débuter.

Malgré ses atours classiques, le Chant des Cavalières tire son épingle du jeu en mettant l'accent sur l'émancipation de son héroïne. Sortie des griffes du Destin, Jeanne Mariem Corrèze tisse par sa langue élégante et poétique un monde féminin franchement passionnant qui a certainement encore beaucoup à offrir à l'avenir.
Lien : https://justaword.fr/le-chan..
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