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3,16

sur 138 notes
Je dois avouer que ce roman me faisait presque un peu peur tant il semblait diviser les lectrices et les lecteurs. Puis, passées les premières pages et la surprise de découvrir cette jolie plume, je me suis laissée entraînée aux côtés de Sophie et consorts pour suivre les aventures de femmes puissantes, certes, mais au prise avec un monde dans lequel les hommes détiennent finalement les pouvoirs principaux.
Le chant des cavalières est surprenant parce qu'il ne cesse d'aller là où on ne l'attend pas - et je comprends quelque part que ça ait aussi pu contrarier - et utilise avec le dosage parfait les allusions au mythe Arthurien.
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S'il n'avait pas fait partie de la sélection pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires, je ne suis pas sûre que je me serais lancée dans ce Chant des cavalières ; car bien que les thématiques arthuriennes et très féminines avaient tout pour me plaire, la quatrième de couverture ne m'inspirait pas plus que ça.
Force est de constater qu'on devrait toujours se fier à son instinct car la rencontre n'a pas été particulièrement réussie. Dommage.

Jeanne Mariem Corrèze met en avant un titre dans lequel évoluent essentiellement des femmes dans un Ordre matriarcal. Les hommes ne sont pas complètement absents de ce monde mais sont traités de façon très secondaire, comme un miroir de ce que peut très souvent nous proposer la fantasy ; ce n'est donc pas inintéressant de renverser les habitudes (bien au contraire) ! Pour autant, je n'ai pas trouvé que ce choix apportait vraiment quelque chose. Dans le même genre, je pense que Les Amazones de Bohèmes de Joëlle Wintrebert proposait déjà voilà plusieurs années un titre imaginaire (historique) avec une société matriarcale mais, il me semble, un choix plus affirmé et cohérent avec les messages qu'il véhicule.

Ces femmes donc, avant d'être cavalières, sont de jeunes novices puis des écuyères lorsque surgissent leurs premières règles. C'est également à cette occasion qu'elles font la rencontre de leur dragon avec lequel elles vivront une relation toute particulière… relation qu'on ne nous décrira jamais vraiment et donc qui ne m'a finalement fait ni chaud ni froid. J'aurais aimé en savoir plus sur ce lien, un peu comme celui que peuvent avoir Fitz et Oeil-de-Nuit dans l'Assassin royal de Robin Hobb. D'ailleurs, malgré leur place a priori indispensable dans cet ordre, les dragons ne sont que peu présents dans cette histoire. Ce sont des montures, le moyen de passer d'un lieu à un autre. Point. Encore une fois : quel dommage !

Quant à l'intrigue, je serais bien en peine de vous en faire un résumé car j'ai l'impression d'être complètement passée à côté l'histoire de la jeune Sophie ; j'ai l'impression qu'un trou noir s'est installé dans mon cerveau là où devraient se trouver mes souvenirs. La jeune fille semble amenée à vivre de grandes choses car elle a été choisie par l'ancienne matriarche. Pourtant, malgré son statut “d'élue” au destin exceptionnel, je l'ai trouvée totalement passive et transparente ; elle n'est qu'un simple pion entre les mains de ses “mentors” et dans une intrigue politique qui la dépasse totalement. Elle suit ce qu'on lui dit de faire, récupère des objets magiques mais ne fait jamais preuve de libre-arbitre et ne prouve jamais sa valeur en tant qu'héroïne “exceptionnelle”.
J'imagine que c'est un choix délibéré de Jeanne Mariem Corrèze qui prend le contre-pied de la fantasy classique… Mais je suis malheureusement restée extérieure d'un bout à l'autre du récit, n'ayant jamais réussi à ressentir de l'empathie pour ses héroïnes et n'ayant jamais réussi à saisir le fil de l'intrigue. C'est bien simple, je tournais les pages sans trop savoir ce qui animait les personnages et sans comprendre ce qu'ils faisaient là et moi encore moins !
C'est donc avec ennui et l'esprit complètement ailleurs que j'ai survolé les paragraphes. J'ai pourtant trouvés les mots bien choisis et bien agencés ce qui me laisse espérer une autre rencontre – plus réussie je l'espère – avec d'autres histoires de l'autrice.

Ce Chant des cavalières est objectivement un titre intéressant qui casse les codes de la fantasy – ou en tout cas les tord – en reprenant des éléments bien connus (notamment des légendes arthuriennes avec une épée à brandir, le personnage de Myrddin) mais je n'ai pas retrouvé le souffle épique, passionnant, merveilleux ou émouvant que me font normalement ressentir les livres du genre. J'ai seulement été animée d'un profond ennui. Rendez-vous manqué, tant pis.
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Des dragons, des cavalières, une quête, des complots...sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire !

Et pourtant, au lieu de m'envoler sur une de ces gigantesques créatures crachant du feu, je suis restée au sol. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman. Les personnages ne m'ont pas intéressé. Dès lors, difficile se demander ce qu'il va leur arriver.

L'histoire était originale mais trop peu d'action, trop de descriptions interminables. Une répétition dans la narration avec ces rêves...Un style un rien pompeux qui, sans doute, en ravira plus d'un mais qui manque de modernité.

Malheureusement, je suis donc passée à côté de cette lecture.
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Malheureusement pas/peu convaincue par ce premier romans. On entre dans un univers fantasy avec très peu de description physique ou spaciale. Beaucoup de personnages et de ficelles politique sont en place et j'ai eu, personnellement, du mal à m'y retrouver. Cela noie l'intrigue principale dont les actions et formulations sont très métaphorique et contemplatives. Je pense qu'une simplification aurait été plus percutante
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Le Chant des cavalières suit Sophie Pendragon dont on note tout de suite la référence au cycle arthurien (et ça, c'est assez sympa), jeune novice dans l'Ordre des Cavalières de Sarda à la citadelle de Nordeau, enfant au début du roman . Elle devient assez vite l'écuyère d'Éliane, la nouvelle Matriarche suite au décès prématuré de la célèbre Acquilon. Sophie sera donc la prochaine Matriarche et doit apprendre tous les codes de remplir son rôle et accomplir son destin.
Sophie serait une Elue. En attendant, elle est une sorte de padawan sans maître(-sse) dans une académie de cavalières-Jedi. Car Eliane se désintéresse d'elle. Et c'est Frêne, l'herboriste qui se charge de sa formation….
Voilà un fil conducteur assez classique et pourquoi pas, après tout ?
Le schéma classique pourrait dérouler un récit très « le voyage du héros » comme prévu mais il n'en sera rien. Là aussi, contrarier la destinée du héros ou de l'héroïne, est un ressort efficace.
S'il est bien mené. (suite sur le blog)
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Le Chant des Cavalières est un roman de fantasy one-shot en lice pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires 2021. Il était également dans la sélection du PLIB 2021, mais n'a pas été choisi pour faire partie des cinq finalistes. Ce qui me convient tout à fait, car j'ai été plutôt déçue par cette lecture dont le résumé promettait pourtant un récit entraînant.

J'ai bien aimé l'univers créé par l'autrice, ainsi que le contexte de l'histoire, même si j'ai trouvé certains éléments plutôt flous. Au Royaume de Sarda se trouve l'Ordre des Cavalières, qui est divisé en quatre "clans", quatre Citadelles. Mais Sarda a perdu la guerre contre les Comtés-Unis il y a des années, aussi le Royaume n'est-il plus ce qu'il était, à présent soumis aux règles imposées par les vainqueurs. Toutefois la situation ne convient pas à certains, qui vont alors intriguer pour rendre son indépendance au Royaume. le problème, c'est que tous n'ont pas forcément le même but final...
[...]
L'Ordre des Cavalières possède ses propres croyances et traditions, ses propres légendes, grandement inspirées de la légende arthurienne. Nous avons ainsi toute une histoire avec une épée mythique, ici nommée Lunde, que seule l'élue pourra déloger de la pierre. On pense alors aisément à Excalibur, et ce d'autant plus que l'héroïne du récit se prénomme Sophie Pendragon. La différence est que, dans cette histoire, les chevaliers sont des cavalières.
L'autrice a en effet créé un univers grandement féminin, mais de manière tout à fait naturel. À aucun moment on ne s'interroge vraiment sur le pourquoi d'une telle place de la femme, on l'accepte, on l'apprécie (parce que ça reste quand même assez rare), et c'est tout. Toutefois, on se rend compte que, si les femmes tiennent une place importante, les Matriarches ayant voix lors des Congrès, elles restent hiérarchiquement dépendantes à des hommes : le Prince et le Condottiere sont ceux qui dirigent le Royaume, et les représentants des Comtés-Unis sont des hommes. Ainsi, s'il est question pour certaines Cavalières de se libérer du joug des Comtés-Unis, d'autres iront plus loin dans leurs désirs d'indépendance.

L'autrice a donc créé un univers grandement intéressant, et ce d'une écriture particulièrement travaillée. Peut-être même trop. Quand j'ai débuté ma lecture, je me suis dit que c'était vraiment bien écrit, et cela m'a davantage motivée. Mais au fil du récit, je me suis dit que quelque chose clochait, car je n'arrivais pas du tout à entrer dans l'histoire. Et la première raison est, qu'au final, l'écriture de l'autrice est peut-être trop... scolaire ? J'ai du mal à trouver le mot adéquat, mais cela a donné un récit un peu trop froid à mon goût. Je n'ai pas pu ressentir les émotions des personnages, je ne suis pas parvenue à apprécier les descriptions des paysages. Et ce d'autant plus que, à part l'univers, les choses ne sont pas suffisamment développées dans ce roman.

Je commence par les personnages, qui ne m'ont pas spécialement convaincue. Pour moi il y a deux personnages principaux : Sophie et Éliane. Sophie est une jeune novice dans la Citadelle de Nordeau, devenue Écuyère de cendre suite à la mort de la Matriarche Acquilon : c'est un statut particulier qui la place d'office comme élève de la nouvelle Matriarche, Éliane, à laquelle elle devra succéder. le problème est que Sophie n'a pas encore ses menstruations, et ne peut donc tout de suite suivre son apprentissage d'Écuyère, ni avoir son dragon. Elle va donc passer son temps à errer dans la Citadelle et à se plaindre de ne pouvoir rien faire. Parce que la nouvelle Matriarche n'a pas le temps de s'occuper d'elle, Sophie va trouver une maîtresse ailleurs, pour finalement tomber dans les filets d'un destin que l'on a artificiellement tracé pour elle dans une vaste machination visant à s'emparer du pouvoir. Sans cesse manipulée, tout ce que Sophie fait n'est jamais sa propre décision, toujours celle des autres. Si elle n'en avait conscience à aucun moment, j'aurais compris le personnage, mais là ce n'est pas le cas. À de nombreuses reprises Sophie se plaint qu'on ne lui laisse pas faire ses propres choix, elle montre des sursauts de colère qui ne mènent à rien, pour finalement continuer à se laisser porter par les décisions des autres. En fait, elle se plaint beaucoup mais, toujours trop passive, elle ne fait jamais rien pour changer ce qui la dérange. Je comprends que la finalité de tout cela est justement la libération des chaînes de ce destin factice, que Sophie fasse enfin ses propres choix, mais cela n'arrive qu'à la toute fin. du coup, en attendant que cela arrive, Sophie m'a simplement exaspérée et j'ai donc été incapable de m'attacher à elle.
En revanche, le personnage d'Éliane est plus intéressant. [...]

En bref...
Avec le Chant des Cavalières, Jeanne Mariem Corrèze crée un univers plutôt intéressant inspiré des légendes arthuriennes mais essentiellement féminin, chose assez rare dans les romans de fantasy. Si la plume de l'autrice est particulièrement bien travaillée, elle ne sert malheureusement pas le récit, qui pèche par son cruel manque de développement, tout comme ses personnages, et ses trop nombreuses ellipses mal placées. Ce qui devait être un entraînant récit sur l'émancipation, la reconquête de son destin, devient finalement une histoire que l'on ne peut que survoler, sans vraiment parvenir à y être transporté. C'est bien dommage...
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Suite à sa sélection pour le Prix Imaginales des bibliothécaires, je viens de lire le chant des cavalières de Jeanne Mariem Corrèze, publié chez les éditions Les moutons électriques. Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman et j'en ressors plutôt déçue.

Ce livre nous raconte principalement l'ascension de Sophie, une jeune novice appartenant à l'ordre des Cavalières, un ordre uniquement composé de femmes, qui une fois qu'elles ont leurs règles peuvent passer l'épreuve du feu afin de pouvoir se lier à un dragon. Mais nous découvrons également le point de vue de nombreuses autres membres de cet ordre tel que celui de Acquillon la matriarche, Eliane sa successeuse, Pen l'amie de Sophie et encore d'autres…

Nous découvrons leur fonctionnement, leur mode de vie, les relations entre les différents membres de l'ordre… sans oublié que depuis qu'elles ont perdues guerre, et donc signé un traité de paix, les tensions sont nombreuses et les complots aussi.

Alors, je dois avouer que dès le début je n'ai pas réussi à me laisser emporter par le récit, je ne sais pas si c'est le côté onirique de l'écriture ou bien les personnages avec lesquels je n'ai pas réussi à m'attacher… voir autre chose.

Pourtant le monde créé par l'auteure est très intéressant, le mode de fonctionnement des cavalières est original et des complots se forment au fur et à mesure de la lecture et on ne comprend ce qu'il se trame qu'à la fin. E tout avec de nombreuses références aux légendes arthuriennes avec une épée dans la pierre, Myrdhin, Pendragon…

Pour moi la sauce n'a pas pris, j'ai trouvé qu'il y avait trop de descriptions, de temps morts, une intrigue qui passe assez inaperçue pendant une bonne partie du roman, une fin plutôt ouverte (ce dont je ne suis pas fan...) et le fait de ne m'attacher à aucuns personnages a fait que je me suis forcée à finir ce livre en espérant que je changerais d'avis… ce qui n'a pas eu lieu.

Au final, malgré un univers intéressant, l'histoire n'a pas réussi à me convaincre… Peut-être que ce roman vous plaira plus qu'à moi ^^
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Réécrire les légendes arthuriennes au féminin a déjà été fait avec l'excellente saga des Dames du lac, de Marion Zimmer Bradley. J'avais un peu peur de me lancer dans le Chant des cavalières, étant donné le poids de cette trilogie et les critiques mitigées.
Mais force est de constater que Jeanne Mariem Corrèze a bien su se démarquer de ses prédécesseurs : le roi Arthur est incarné par Sophie, novice de l'ordre des cavalières. Lunde et Baldré sont les doubles représentations d'Excalibur et de son fourreau, et l'ordre en lui-même évoque évidemment une geste de nobles chevaliers. le pays dans lequel vit Sophie a été vaincu par son terrible voisin, les Comtés-Unis. Soumis depuis plusieurs années, le royaume n'a qu'une seule chance de se relever : qu'une Reine soit choisie par les puissants artefacts que la légendaire Maude a laissés derrière elle.
Cette élue est Sophie, évidemment. Sophie qui, de prime abord, n'est qu'une jeune écuyère sans particularité.

Un pitch assez classique, mais dont la mise en place était louable pour deux raisons.
Tout d'abord, la beauté de la langue. L'auteure a le don de transmettre des ressentis précis, de planter des décors somptueux et de nous faire voir les scènes qu'elle raconte. Plusieurs fois, j'ai été obligée de relire des passages admirablement tournés pour mieux me repaître de la perfection des tournures de phrase.
Oui, je parle de perfection. Pour vous dire à quel point c'était marquant…

Cette écriture est, à mon sens, LE point fort du roman, suivi de près par les personnages.
Contre toute attente, ma préférée n'est pas Sophie, mais Éliane, qui est tout à la fois son mentor et son opposant le plus acharné. Tourmentée par la perte d'Aquilon, celle-ci n'a ni la patiente, ni la disponibilité émotionnelle pour se préoccuper d'une enfant. Devoir l'élever lui rappelle la disparition de sa Maîtresse, et c'est pourquoi elle délaisse Sophie. Celle-ci, angoissée par cette vexante mise à l'écart, multiplie les efforts pour attirer l'attention de la nouvelle Matriarche. Mais elle ne fait qu'attiser mépris et froideur.
Les circonstances font que les deux femmes ne sont pas faites pour s'entendre : plus Éliane se montre injuste envers Sophie, plus celle-ci accumule de la colère et tente d'attirer son regard. Elle n'est pas la seule : Éliane est dure envers tout Nordeau, qui regrette l'ancienne Matriarche. Derrière cette fermeté, cette incapacité à écouter ses interlocuteurs, on sent un grand manque de confiance, une peur de ne pas être à la hauteur. Éliane se hisse au-dessus des autres à la force des poignets de crainte de ne pas suffire en étant elle-même.
Cette personnalité riche n'est pas la seule à avoir touché mon coeur. Frêne et Raëlle, mystérieuses, voire parfois antipathiques, sont dans la confidence d'Aquilon. Elles contribuent à tisser le destin de Sophie et leurs objectifs ne sont pas clairs. Ce sont des femmes fortes, balancées entre leur empathie envers leur marionnette et leur sens du devoir.
(Ou en tout cas, ce qu'elles interprètent comme tel. Leurs actions visent à rendre toute sa gloire à leur nation, mais qui dit qu'elles n'en précipiteront pas la chute ?)

En fin de compte, les personnages qui m'ont le moins marquée sont Sophie et Pèn, sa meilleure amie. Jeunes, indécises, idéalistes, méconnaissant presque tout de leur monde, elles n'ont pas encore beaucoup de personnalité.



Mais ce livre, par ailleurs très intéressant, possède un défaut que nombre de lecteurs ont déjà relevé : il ne se passe pas grand-chose… C'est merveilleusement écrit, ça plante des personnages riches et nuancés, un décor grandiose mais… Ça s'arrête là. Ce one-shot ressemble plus à un tome d'introduction pour une grande saga.
D'autant plus que j'avais cette terrible impression de voir l'histoire se dépouiller de ses qualités. Plus j'avançais, moins les scènes et les décisions de Sophie avaient de cohérence (TGCM), et moins l'écriture me paraissait fine. Passé la moitié du livre, elle en devenait même carrément ronflante.


Une note en demi-teinte, donc, pour un roman qui avait commencé comme un coup de coeur et qui a fini comme un soufflé au fromage.
Cependant, je serai extrêmement curieuse de lire d'autres romans de Jeanne Mariem Corrèze. Cette femme a un très bon potentiel !
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Le Chant des Cavalières est un roman fantasy contemplatif et faussement classique à la plume onirique, narrative, alambiquée et très (trop?) descriptive. Malheureusement, je n'ai pas été transportée par ce livre peu immersif à l'univers un peu flou dont les codes qui le régissent me sont demeurés mystérieux. le rythme est assez lent et je me suis surprise à sauter certains passages dans le deuxième tiers, l'ennui commençant à pointer le bout de son nez.

Pourtant, il y a de bonnes idées! J'ai notamment aimé découvrir l'ordre des cavalières ainsi que l'intrigue de manière générale. J'ai même su apprécié cette fin ouverte qui ne dévoile pas tout de l'avenir de ce royaume ou du destin de Sophie. Mais les nombreuses descriptions à rallonge, le récit des rêves des héroïnes et les détours pris par la plume pour révéler de manière évasive certaines réponses m'ont perdue. Je n'ai pas non plus su m'attacher aux personnages. Eliane est assez antipathique et sévère. Sophie est une poupée à la personnalité étouffée et manipulée par son entourage. Acquilon et Frêne sont des Aînées dont je n'ai pas compris les intentions, les révélations finales n'étant pas très claires sur ce point. Seules Pen et Brigandine ont éveillé ma curiosité mais elles n'ont pas réussi à sauver mon intérêt pour ce roman, qui n'a cessé de diminuer au cours de ma lecture pour brièvement remonter dans le dernier tiers, celui-ci étant légèrement plus palpitant (mais ce n'est pas non plus très flamboyant).

Je regrette que le lien entre cavalière et dragon ait été si peu développé, réduisant ces derniers à de simples montures, mais aussi que l'ordre des cavalières n'ait pas été plus approfondi dans le récit. On ne sait ainsi pas comment ces jeunes filles et femmes s'y enrôlent ni quel est son but premier. On nous annonce par ailleurs qu'il existe trois types de cavalières : bâtisseuse, intrigante ou annonciatrice. Mais jamais ces trois rôles ne sont explicitement détaillés. En somme, tout au long de la lecture, on devine et on s'accroche pour ne pas louper une information… mais on finit par être laissé sur le carreau. Car en choisissant de ne donner aucune explication sur un plateau au lecteur, l'autrice en a exclu ceux qui n'ont pas réussi à lire entre les lignes, à suivre les conversations tarabiscotées et pleine de métaphores des personnages, à comprendre les motivations de chacun. Pour tout te dire, j'ai lu ce roman en lecture commune avec dix personnes et seules quatre d'entre nous, dont je fais partie, sont arrivées difficilement au bout. C'est vraiment dommage car il y avait là un joli potentiel malgré tout.

Mais il s'agit d'un avis très subjectif qui n'est que le reflet de mon ressenti au cours de cette lecture. Je le conseille donc aux amateurs du genre, que la lenteur du rythme et la complexité de la plume n'effraient pas.
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Quand j'ai vue dragons j'étais enchanté mais malheureusement on les vois très peu .Un bon début puis j'ai déchanté trop de description qui ma ennuyé .Les personnages mon laissé indifférant ,je n'en sais pas grand chose au final ; bon faut dire j'ai lu la moitié du livre en diagonal après une scène que je considère comme incestueuse mais qui n'est pas traitai comme telle .
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