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J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais j'ai eu un avis mitigé pour le second volet. Je tiens encore à remercier l'auteur de m'avoir donné l'opportunité de découvrir sa plume et de lire sa trilogie. The Prison Experiment est un thriller vraiment différent de ce que j'ai l'habitude de lire, avec un univers original, foisonnant et c'est avec curiosité et impatience que je me suis replongé dans l'Oeuvre pour enfin découvrir tous les secrets qui y sont enfermés. Malheureusement, même si j'ai apprécié cette lecture par rapport au précédent, ça été une lecture compliquée.

A l'extérieur de la prison, un groupe de militaires de l'US Army se prépare à pénétrer dans l'Oeuvre pour faire sortir tous les prisonniers et mettre fin à ce projet d'expérimentation totalement incontrôlable. Cette opération spéciale de la dernière chance dirigée par le colonel Maximus, fait suite aux révélations d'Angellos aux médias, et qui a obligé le gouvernement américain à enfin agir. Afin d'avoir toutes les chances de réussir là où beaucoup d'autres ont échoué, ils vont s'aider de matériels robotiques de dernier cri en matière d'intelligence artificiel tels que des drones et des mini tanks.

Pendant ce temps, on retrouve Elena et ce qu'il reste de son équipe de mercenaires avec toujours la même mission lors de leurs entrés dans l'Oeuvre : exfiltrer son architecte, surnommé Dédale. Aidés par Jackson, Explorateur dans la prison et ancien militaire, ils tentent de résoudre l'énigme et suivent un jeu de piste censée les conduire jusqu'au Maitre de l'Oeuvre. Mais ils devront affronter de nombreux épreuves et embûches qui se multiplient sur leur chemin, et leur quête se transforme rapidement en une lutte pour seule survie. de plus la guerre civile menace d'éclater au sein de la prison, tandis que les Factions se dressent les unes contre les autres. Enfin nous suivons toujours Josh, qui poursuit son récit sur sa vie carcérale avant l'Oeuvre. A travers son journal on retrouve les mêmes prisonniers qui jouent des rôles importants dans différentes factions de la prison expérimentale et leurs évolutions.

Ainsi, on alterne ces trois points de vue tout au long du roman. D'un côté, nous avons donc les péripéties d'Elena et j'apprécie le duo explosif et complémentaire qu'elle forme avec Jackson, même si je trouve que leur rapprochement est beaucoup trop rapide. Ils ne sont pas toujours d'accord avec les choix et les idées de l'autre, mais essaient de se soutenir et de s'entraider jusqu'au bout. Elena évolue énormément, et malgré ses doutes, elle prend de plus en plus confiance en elle, notamment dans son rôle de leader. On découvre d'autres protagonistes dans ce tome, avec comme le Colonel Maximus, un homme intransigeant, droit dans ses bottes et qui cache un grand coeur. Ce qui m'a marqué dans cette trilogie et la panoplie de personnages aux personnalités et caractères singulières et très marqués.

Eric Costa a une plume toujours aussi efficace que détaillée, qui met en valeur un récit riche, original, très bien construit et qui est bien plus qu'un thriller. Je suis impressionnée par tout le travail de recherches, de documentations de la part de l'auteur et c'est vraiment intéressant et enrichissant, surtout pour les réflexions qu'il nous pousse à faire. En plus de la question d'éthique et de la déshumanisation dans les centres pénitenciers, ce troisième opus évoque en long, en large et en travers l'évolution et le devenir des intelligences artificielles, de leurs avantages et de leurs dangers. Aussi tout au long du roman, nous avons pratiquement un cours d'histoire de la mythologie grecque à travers l'architecture de l'Oeuvre lui-même et des énigmes que doit résoudre Elena.

L'intrigue se poursuit de la même manière que dans les précédents tomes. Les péripéties s'enchainent et petit à petit les pièces du puzzle s'assemblent enfin et parfaitement bien. Nous avons le droit à des retournements de situations, des révélations et des découvertes inattendues. On connait enfin tous les tenants et aboutissants, toutes les réponses à nos questions et le dénouement est juste surprenant et effrayant ! Toujours dans le but de nous faire réfléchir sur plusieurs thématiques : la nature humaine, sur la technologie, sur la morale, sur la liberté, la vérité.

Malheureusement, ces bons côtés n'ont pas réussi à gommer toute la frustration qui s'est accumulée depuis le début de ma lecture. Malgré leurs intérêts, les passages explicatifs, techniques, historiques étaient parfois trop longs à lire à mon goût et tous ces descriptions ont ralenti ma lecture. Parfois, c'était trop d'informations à digérer d'un coup et j'ai même dû faire des pauses certaines fois ayant du mal à poursuivre ma lecture. Ainsi, j'ai trouvé que le rythme était plus lent et de ce fait l'intensité de l'intrigue et mon intérêt pour l'histoire retombait.

La trilogie The Prison Experiment est vraiment intéressante avec un univers vraiment unique, beaucoup plus qu'un thriller et aborde des thèmes importants, où la question d'éthiques et de morales sont mises en avant. Pour moi, ce fût malheureusement une lecture un peu compliquée pour ce dernier tome du au longueurs de certains passages. Malgré mon avis en demi-teinte, je pense que cette saga peu plaire à beaucoup de monde.

Lien : https://bookooning.wordpress..
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"L'homme créé bon par Dieu peut-il être fait mauvais par l'homme ?" Victor Hugo, les Misérables
J'ai fait un voyage parmi l'humanité et ses collines grâce à un auteur de génie, grâce à Eric Costa, dont la générosité n'a d'égale que son imagination. J'ai senti les parfums le plus subtils de notre monde et ma peau a brûlé sous le soleil qu'il a dessiné.
Ce troisième tome de la trilogie The prison experiment me laisse orpheline des personnages trépidants enfermés sous ce dôme, servant de prison expérimentale. Elena, cette jeune femme courageuse, intrépide, résiliente, m'a transmis sa force et son amour pour la Grèce antique ; Jackson Redback va me faire rêver longtemps, avec sa force, son habileté, sa mémoire sans faille des contours de cet espace clos ; et les Piégeurs vont me faire cauchemarder sans fin avec leurs dents pointues et leur soif de sang.
Ce roman clos une histoire qui tanne le coeur et le marque indéniablement. C'est un roman intelligent, sur l'impact de la société et ce que nous faisons des Hommes, sur la Mythologie grecque (extrêmement vivante dans ce dernier tome particulièrement), et à l'opposé de cette Antiquité, sur les nouvelles technologies et leur place dans notre futur. "Les intelligences artificielles, en outre, ne connaissent pas la fatigue. Elles ne se posent pas de questions. Elles ne ferment jamais les yeux. Elles ne se réfugient pas sous les arbres lorsqu'il pleut, et ne discutent pas entre amis. Leur attention ne diminue pas au fil du temps, et leur temps de réaction est toujours le même."
Mais c'est aussi, notamment grâce à une construction judicieuse, l'inclusion du journal d'un prisonnier qui lève le voile sur les exactions dans nos prisons (Eric a travaillé à partir d'échanges avec un prisonnier des Baumettes). J'ai souffert avec ce Josh T. Arthar, et je me suis caché avec lui dans sa cellule glauque, il me manquera aussi.
Elena en tant que mercenaire surdouée du hacking, était entrée dans l'Oeuvre pour traquer le Maître et l'en extraire dans le premier tome. Y parvient-elle à la fin de cette histoire ? Quel est son parcours initiatique ?
Le mien est ultra riche grâce à Eric Costa, et je ressors grandie, comme à chaque opus de cet auteur, qui passe son savoir avec gourmandise et mérite amplement une reconnaissance large de son art.
Ses trois volumes sont à prix d'amis pour célébrer le lancement de la fin de la Trilogie, à 0,99€ chaque volume, je vous les conseille extrêmement chaudement, c'est un gros coup de coeur pour moi !!
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L'accroche de Miss Aline :
The Prison Experiment ou une expérience livresque incroyable.
Je débute le troisième et dernier volet de cette saga comme si je ne l'avais pas quitté. Immédiatement dans l'action, je retrouve Elena, Jackson et Elios dans leur combat pour survivre au sein du Dôme, dans leur quête du « Maître ».
Des nouveaux visages apparaissent, étoffant un peu plus le nombre de personnage. Qui sont-ils ? Que veulent-ils et qui les envoie ?
Une fois n'est pas coutume, Elena va devoir puiser au plus profond d'elle-même la force physique et mentale pour avancer, pour survivre. Qui la suivra, l'aidera ? Va-t-elle faire les bons choix ?
Les pertes humaines sont nombreuses, la perte des illusions aussi. Des vérités cachées, des justificatifs tronqués. Des rêves perdus, des utopies qui ne le sont pas tant que cela.
Et toujours au centre : l'être humain et ses possibles.
Encore une fois, Eric Costa m'a transporté dans le Dôme par son écriture très imagée. le rythme est donné avec les chapitres courts qui alternent les groupes. Tantôt je suis avec Elena, tantôt avec Maximus… Ajoutons des dialogues très présents et nous voilà dans une histoire qui vit sous nos yeux, que l'on ressent dans nos tripes. le coeur n'est pas en reste puisque l'émotion parfois nous étrangle. (Oui j'ai sorti les mouchoirs !).
Elena trouvera-t-elle le maître ? le peu que je vous dirais est déjà trop. Sachez que la fin est surprenante, renversante, incroyablement possible.
Thriller psychologique, roman d'anticipation, science fiction … un peu tout cela à la fois. Presque inclassable. En tout cas qui amène à la réflexion sur l'homme et son devenir. L'homme et ses choix dans son individualité ou pour un groupe/une société/ un pays.
Avec The Prison Experiment vous allez vibrer, espérer, avoir peur, souffrir, questionner… Installez-vous dans votre canapé comme dans un fauteuil de cinéma et laissez vous transporter au coeur de l'Oeuvre. Préparez vous à vivre une expérience sans pareil.
Un très très grand MERCI à Eric Costa de m'avoir fait vivre cette aventure. Merci pour sa confiance en me faisant parvenir ce SP.

Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Mon avis :
Dans ce troisième et dernier volet, Eric Costa nous transporte à nouveau dans la prison expérimentale qu'il a imaginée, aux côtés d'Helena, notre chère hackeuse surdouée et d'autres personnages qu'on retrouve avec plaisir. . Comme dans les précédents tomes, la densité est au rendez-vous. L'univers est vaste, original et très détaillé. L'histoire reprend où elle s'était arrêtée dans le tome 2 et les personnages poursuivent leur quête afin de retrouver Dédale au coeur du dôme. Mais comment l'atteindre ? Par quels dangers vont-ils devoir encore passer ? Pour quel résultat ?

Si ce volume est aussi passionnant que les précédents, il est à noter qu'il contient malgré tout beaucoup plus de longueurs, sans manquer d'action pour autant bien entendu, puisque l'auteur nous développe tout son dénouement, détisse la toile qu'il avait habilement tissée et répond a toutes les questions soulevées dans sa trilogie. En ce qui me concerne, je ne me suis jamais ennuyée durant ma lecture. Eric Costa nous fait traverser tant de paysages, arides, verdoyants, marécageux, sombre, lumineux, qu'il est difficile de ne pas être happé et immergé dans un univers si riche.

Puis, la fin arrive, parce qu'il faut bien mettre un point final a l'histoire, parce qu'il faut bien que les personnages arrivent au bout du chemin. Et cette fin, je dois avouer qu'elle me faisait peur. En effet, dès le premier tome, je l'avais pressentie, devinée et j'espérais secrètement que l'auteur aurait choisi une autre direction. C'est finalement bien cette fin qu'il a décidé de nous offrir. Mais n'ayez craintes, si ce n'est pas la fin que j'aurais aimée, c'est malgré tout une fin qui tient parfaitement la route et qui est en totale adéquation avec l'intégralité de la trilogie. Eric Costa a su aller au bout de son idée et clore sa trilogie magistrale dans les règles de l'art.

Magistral ? Ce n'est pas un peu fort me direz-vous ? Je vous répondrai que non car rare sont les auteurs qui savant mêler la densité, l'originalité et créer une ambiance qui vous embarque dès les premières lignes. Alors lorsqu'on en croise un au détour d'une lecture, il est important, à mon sens, de le souligner.

Merci beaucoup à Eric Costa pour l'envoi de cette excellente trilogie.
Lien : https://myleunelectures.blog..
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Bonjour mes Lecteurs,

Voici le dernier opus de la trilogie d'Eric Costa, "The Prison Experiment" que je viens vous chroniquer en retour de lecture.

Nous retrouvons Elena, Jackson et Lasios partis à a recherche de "Dédale". Ils n'ont plus qu'un jour pour parvenir à terminer leur mission et sortir de la prison à temps afin qu'un hélicoptère de la CdTA vienne les exfiltrer. Y parviendront-ils à temps ?

Dehors, dans le désert du Névada, le général O'Brien et le Colonel Maximus mettent en place une équipe militaire des forces spéciales pour rentrer dans l'oeuvre afin de sortir tous les prisonniers de là et mettre un terme à l'expérimentation. Survivront-ils aux pièges tendus par l'Oeuvre ?

Enfin, le journal de Josh Arthar n'a pas fini de nous livrer tous ses secrets sur sa vie à Whitechapel, avant son arrivée dans l'Oeuvre.

Avec ce dernier volume, nous allons enfin savoir si les militaires vont pouvoir sortir à temps, si les prisonniers vont survivre, si le Maître va être retrouvé. le suspens et la tension dramatique au début de ce roman sont à leur maximum, on attend surtout les réponses aux questions qu'on se pose.

Au fil des pages, on en apprend un peu plus sur la mythologie qui rythme cette aventure, sur l'Intelligence Artificielle évoquée dans l'Oeuvre qui livre ici enfin toutes ses lumières. Les dernières technologies militaires vont aussi s'illustrer avec leur intrusion dans la prison.

Je dois avouer qu'il était temps que ça se termine. J'ai trouvé les explications techniques incroyables mais un peu trop longues et trop pourvues en technicité, surtout avec cette confrontation entre la hackeuse et l'IA à n'en plus finir. Pourtant, ces éléments essentiels nous font comprendre le long cheminement qui s'est opéré durant ces années sur l'évolution de l'Intelligence Artificielle et le contrôle qu'elle a pu exercer sur l'Oeuvre, grâce à l'aide de "Dédale".

Maximus, nouveau personnage entré dans l'Oeuvre, va tout faire pour mener sa mission à bien, protéger et leader ses hommes comme seul un chef sait le faire. On va en apprendre un minimum sur lui, mais il va marquer énormément cette troisième partie de la trilogie.

Une bien belle trilogie au final qui m'a captivée de par son originalité, de par son écriture addictive incroyable, de par ses rebondissements et ses réflexions percutants, et qui entraîne le lecteur dans une aventure hors norme, hors du commun.

Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : http://lecturechronique2.com
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Après avoir dévoré les deux premiers tomes, j'attendais celui-ci avec impatience.

Cette suite et fin amène un nouveau tournant dans l'histoire. On est plus axé sur le côté militaire de l'intrigue et sur la résolution de l'énigme initiale. On plonge en profondeur dans le mythe de Dédale, à la recherche du maître, avec un jeu de piste plutôt mortel pour ceux qui échouent.

L'auteur, Eric Costa, nous révèle enfin les mystères de l'oeuvre et de ses occupants, tout en conservant cette narration à plusieurs voix qui m'avait tant plu. J'ai de nouveau apprécié cette alternance de points de vue grâce à la lecture du journal. On assiste à la déchéance d'un homme d'une manière vraiment inhumaine. Ce sentiment de malaise ne m'a pas quittée de toute ma lecture.

J'avoue que j'ai trouvé quelques longueurs à ce troisième tome. Je n'ai pas été aussi enjouée que pour les deux premiers. L'écriture est toujours aussi bien maîtrisée, là n'est pas le problème. le style est entraînant mais il m'a manqué une petite touche de peps pour que ce livre puisse se démarquer un peu du reste. J'ai eu l'impression de faire du surplace à certains moments.

Au niveau des personnages, l'auteur nous réserve quelques surprises. J'ai de nouveau été sensible à Elena et Jackson même si je trouve que Eric Costa a encore choisi la carte de la facilité en prétextant la coïncidence afin que tout se goupille bien.
Du coup, je reste mitigée sur cette fin. J'ai trouvé la chute un peu tirée par les cheveux, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, surtout en ce qui concerne notre héroïne Elena.

Malgré tout, Eric touche la sensibilité du lecteur avec le problème éthique de cette prison expérimentale. Il nous amène à réfléchir et à sortir de notre zone de confort, c'est ce qui rend ce récit si troublant. C'est dérangeant et percutant à la fois. On peut également souligner le travail de longue haleine de l'auteur, avec toutes ses recherches pour créer un univers atypique, une sorte de microcosme au sein même de notre société. Même si je n'adhère pas à 100%, l'idée est originale et bien menée. A chaque pièce je pouvais imaginer sans mal le décor tantôt désertique, tantôt tropical, comme si un film défilait devant mes yeux.

Au final c'est une oeuvre vraiment intéressante dans sa globalité, c'est un thriller palpitant qu'on dévore à vive allure même si on a un gros volume sur les trois tomes cumulés.
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Cet ultime volet poursuit sans transition les événements initiés dans les précédents volumes. le roman s'articule à nouveau autour de trois axes, celui des équipes d'intervention du colonel Maximus, les extraits du journal de Josh et les déboires d'Élena,. Les chapitres alternent entre les trois et cela n'a pour effet que de casser le rythme de lecture car,laissant à chaque fois l'action en suspens. Après d'interminables palabres et mises au point sur l'honneur, le devoir, le danger des I. A, le respect et autres considérations éthiques, le commando investit enfin la prison. On ne se fait aucune illusion sur le sort de la ridicule petite équipe de Maximus, plein d'humanité et de suffisance mais sans une once de réalisme. L'auteur revient longuement avec le journal de Josh Arthar sur ce qu'on savait déjà sur son parcours mais, cette fois, de manière beaucoup plus explicite, ne négligeant aucun détail sur les sévices et les humiliations perdurant au sein du système carcéral. Enfin, la quête d'Élena et de ses acolytes prend des airs de Da vinci code à la sauce Jumanji ils échappent de justesse à la mort toutes les cinq pages, sont capturés mais s'échappent par miracle,sont harcelés de toutes parts tout en faisant face aux multiples pièges de l'oeuvre mais vont toujours de l'avant. Élena trouve malgré tout le temps de s'apitoyer sans cesse sur son sort, de s'interroger sur le sens de sa vie, de se livrer à une étreinte torride et de tomber amoureuse entre deux combats. L'action est certes omniprésente mais l'histoire n'avance pas, trop de détails, trop de digressions, trop de longueurs,de remplissage inutile… Si l'exposé final de l' I. A tout en pertinence, est instructif et plein d'intérêt, la conclusion tellement prévisible,sans originalité ni surprise elle est loin d'être à la hauteur de l'attente. L'épilogue en forme de clin d'oeil teinté d'humour n'apporte rien de plus et tombe à plat rapport à l'ensemble.Éric Costa aborde avec justesse de profondes questions sur la nature humaine, la vérité face à la bienséance, la liberté face à l'omniprésence de la technologie mais son message se perd dans cette insistance à vouloir trop bien faire,à moins qu'il ai privilégié l'aspect financier,et en faire trop quand un diptyque aurait été amplement suffisant.
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Cela fait un an, presque jour pour jour, que j'ai tourné la dernière page du premier opus de cette trilogie. Un an déjà que j'ai pénétré – de façon totalement métaphorique bien entendu – dans l'Oeuvre aux côtés d'Elena et de ses compagnons. Un an que je me fais régulièrement la réflexion que je n'ai décidemment rien d'une héroïne de roman : à la place de notre chère hackeuse, je serai déjà morte à plusieurs reprises (de froid, de faim, d'une mauvaise rencontre, d'une chute), ou bien j'aurai enchainé les crises d'angoisse jusqu'à devenir complétement folle. Autant vous dire que j'admire énormément Elena, seule femme enfermée dans une prison expérimentale coupée du monde, entourée de détenus sanguinaires et de soldats machistes … D'autant plus qu'il ne fait absolument aucun doute, et cela depuis le début du premier tome, qu'elle est la seule personne au monde capable de mettre définitivement fin à toute cette sombre affaire … du moins, c'est ce que l'on croit.

Ils étaient treize. Ils ne sont plus que deux. Elena et Lasios sont les seuls rescapés de l'unité de mercenaires envoyés dans l'Oeuvre pour exfiltrer son architecte, surnommé Dédale. Aidés par Jackson, Explorateur et ancien militaire, ils tentent de résoudre l'énigme censée les conduire jusqu'au Maitre de l'Oeuvre. Mais les épreuves et embûches se multiplient sur leur chemin, et leur quête se transforme rapidement en une lutte pour leur seule survie … Et cela d'autant plus que la guerre civile menace d'éclater au sein de la prison, tandis que les Factions se dressent les unes contre les autres. Pendant ce temps, à l'extérieur, s'organise la mission de la dernière chance : suite aux révélations d'Agellos, le gouvernement américain est obligé d'agir pour redorer son blason, et envoie donc un ultime commando pour faire sortir tous les détenus de cette prison expérimentale incontrôlable. le colonel Maximus est à la tête de cette opération cruciale … Réussira-t-il là où tant d'autres ont échoué ?

N'ayant pas pris le temps de relire les deux premiers volumes avant de me plonger dans celui-ci – des pavés de cet acabit, ça ne se lit pas en deux minutes, et j'avais atrocement envie de connaitre le fin mot de l'histoire –, il m'a fallu quelques chapitres avant de me souvenir d'où nous avions laissé nos héros, et pour me replonger véritablement dans l'enfer de l'Oeuvre … On le sent, la fin approche : le rythme s'accélère, les affrontements se font plus nombreux et plus violents. L'équilibre de la prison est brisé. Il est grand temps que tout le monde sorte de ce terrifiant huis-clos où cohabitent petits bandits et grands criminels, ainsi que parfaits innocents – je pense aux scientifiques chargés d'étudier le comportement des détenus, et qui ont eux aussi été livrés en pâture à l'Oeuvre. Quand arrive le colonel Maximus et son unité, on tremble à la fois de soulagement et d'effroi : enfin ils se bougent pour mettre fin à cette terrible expérimentation hors de contrôle ! mais feront-ils mieux que tous ceux qui les ont précédés, ou le piège de l'Oeuvre se refermera-t-il sur eux également ? Car il ne fait absolument aucun doute que le Maitre ne voit pas d'un très bon oeil toutes ces intrusions dans son Oeuvre …

Le Maitre. Cela fait déjà deux tomes que tout tourne autour de lui sans que jamais il n'apparaisse. On l'imagine, bien planqué dans sa salle de contrôle, omniscient et omnipotent, tel un Dieu, régnant sur son Oeuvre comme sur le monde. D'une certaine façon, on ne peut qu'admirer son génie : il a réussi à reconstituer tous les écosystèmes terrestres dans un seul édifice, il a réussi à créer un monde parfaitement autonome, parfaitement coupé du monde. Mais de l'autre, on a véritablement envie de mettre fin à son omnipotence : ils jouent avec les détenus comme un gosse joue avec des playmobils, et c'est révoltant. le Maitre. On attend depuis le tout début la rencontre, la confrontation, entre Elena et ce mystérieux bonhomme, divinisé par les Bâtisseurs, craint par tous les autres détenus. Et ce face à face tant attendu approche à grand pas … mais le lecteur n'est pas au bout de ses surprises. Que d'embûches se dressent sur le chemin de nos héros ! A chaque fois qu'on se dit « ça y est, ils y sont, ils ont réussi ! », quelque chose surgit pour mieux nous abasourdir. Comme Elena, le lecteur est prêt à renoncer. Et puis, ça y est, ce qu'on attend depuis le tout début arrive enfin … et c'est le choc. Je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation, c'est grandiose ! Effrayant, mais grandiose …

Comme c'était déjà le cas dans les tomes précédents, l'auteur nous invite à suivre ici plusieurs points de vue. J'aime beaucoup les récits de ce genre, et c'est d'autant plus captivant ici que c'est admirablement bien mené. D'un côté, nous avons donc les péripéties de notre chère Elena et de son compagnon Jackson – il y a Basileus aussi, mais je ne l'apprécie pas plus que cela, donc je me le suis coltinée pendant 600 pages en ayant l'envie furieuse d'entrer dans le livre pour lui mettre des baffes. J'aime beaucoup ce duo, assez explosif et complémentaire. D'un côté, la jeune mercenaire, pour qui « la fin justifie les moyens » : tout ce qui l'intéresse, c'est de toucher la prime pour payer le traitement de sa mère. Et de l'autre, nous avons l'ancien militaire, paladin des temps modernes, aux valeurs inébranlables et à la loyauté admirable. Il ne la laissera pas tomber, quand bien même il n'est pas toujours d'accord avec ses choix et ses idées, il la soutiendra jusqu'au bout car il s'y est engagé. Nous avons ensuite le point de vue de Maximus, colonel assez orgueilleux au premier abord, mais qui cache finalement un grand coeur. En l'espace d'une mission, qui sera probablement sa dernière, il se remet en question, retrouve l'humilité qu'il avait perdue au cours de sa carrière. Quand bien même ses aventures n'apportent rien « de plus » à la connaissance des dangers de l'Oeuvre, j'ai beaucoup aimé le suivre.

Et puis nous avons enfin, comme toujours, les extraits du journal de Josh. Ici, c'est un homme brisé qui nous conte l'enfer du mitard, du couloir de la mort … C'est atroce, d'autant plus quand on sait que c'est amplement inspiré d'un véritable journal d'un véritable détenu. Quand on lit cela, on se rend finalement compte que ce qui nous semble si monstrueux au sein de l'Oeuvre existe bel et bien dans les « vraies » prisons. Cela s'exprime un peu différemment que dans le huis-clos de la prison expérimentale, mais l'enfer est déjà bel et bien là. Derrière les murs des centres pénitenciers, les hommes perdent toute humanité. Les uns parce que la prison amplifie leurs vices. Les autres parce qu'ils sombrent dans le désespoir. On pourrait écrire des centaines d'essais à propos de l'éthique des prisons, sans jamais en dire assez ni trouver de véritables solutions à ces problèmes. Cette trilogie, elle, de façon un peu détournée en mettant l'accent sur l'Oeuvre et ses mystères, ne fait finalement qu'exposer les faits. A chacun de se laisser ou non interpeller par cette situation. de même, si ce troisième opus évoque en long, en large et en travers la question des intelligences artificielles, de leurs avantages et de leurs dangers, la question n'est jamais tranchée. Au lecteur de se faire sa propre opinion …

En bref, vous l'auriez bien compris, c'est une fin magistrale que nous offre l'auteur avec ce troisième et ultime opus ! Toujours aussi haletant, toujours aussi surprenant, on vogue de surprises en frayeurs, d'espoirs en désillusions ... Un vrai régal littéraire, qui allie à merveille l'action, l'émotion et la réflexion. Sur la nature humaine, sur la technologie, sur la morale, sur la liberté, la vérité … Que de grandes thématiques évoquées sous le prisme de la fiction ! C'est assurément l'aspect que je préfère dans cette saga, moi qui aime tant les lectures qui font réfléchir sans en avoir l'air ! J'ai cependant un petit bémol pour le final : j'aurai vraiment préféré que l'auteur s'arrête à la sortie de l'Oeuvre, pour boucler la boucle, sans rien ajouter à l'après. Car l'après, c'est déjà une autre, une nouvelle histoire … Or, à mes yeux, l'histoire prenait fin au moment où Elena sort de l'Oeuvre, tout comme elle a débuté à l'instant où elle y est entrée. Je trouve un peu dommage d'avoir prolongé l'histoire, plutôt que de laisser le lecteur s'imaginer lui-même la suite s'il le souhaitait … Mais ce n'est qu'un détail qui ne m'a clairement pas empêché d'avoir un coup de coeur pour ce tome et pour cette trilogie en général !
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L'Oeuvre… Cette fichue prison expérimentale de la CIA, située dans l'ultra-secrète Zone 51, prison qui semble avoir échappé à tout contrôle, va-t-elle devenir le tombeau des rescapés : Helena, la hackeuse hyper douée, officier n° 3 du commando de mercenaires qui a pénétré illégalement dans cet enfer ; Jared Lasios, autre survivant du commando et Jackson Redback, militaire entré des années auparavant en mission et resté coincé dans ce labyrinthe créé par celui qui se fait appeler Dédale et que le commando avait pour mission d'exfiltrer de gré ou de force. Combien des 5300 détenus initialement enfermés dans l'Oeuvre sont-ils encore en vie ?

De leur côté, les militaires américains, qui ont du mal à digérer les coups fourrés de la CIA, ont reçu l'ordre d'aller mettre leur nez dans ce lieu maudit pour en extraire un maximum de prisonniers encore en vie. Il faut dire qu'Epstein, le seul à avoir réussi à s'extirper de là, a causé un sacré scandale avec ses révélations, notamment sur YouTube, et que ces images ont été vues par des millions de personnes. Depuis, comme par enchantement, elles ont disparu… Mais trop tard pour étouffer le scandale. le général O'Brien est chargé de guider l'opération « Cerbère » de l'extérieur tandis que le colonel Maximus dirigera son équipe sur le terrain. Sur papier, tout est prêt, y compris des drones de très petite taille et des blindés dotés d'intelligence artificielle pouvant apprendre par eux-mêmes et agir en autonomie. Mais sera-ce suffisant pour pénétrer… Et sortir de l'oeuvre ?

Critique :

Avec ce 3e tome Eric Costa met-il fin à cet insoutenable suspense ? Y aura-t-il des survivants à (s')extirper hors de l'Oeuvre ? Elena réussira-t-elle à accomplir sa mission et à ramener Dédale (sans se faire cueillir par la CIA) ? Epstein va-t-il survivre au scandale qu'il a déclenché en attirant l'attention de la population sur l'expérience ratée de la CIA ? le commando envoyé par le gouvernement pour faire sortir tous ceux qui sont enfermés dans l'oeuvre atteindra-t-il ses objectifs ? Ces hommes reviendront-ils vivants ?

Dans ce thriller, les questions ne manquent pas, d'autant que bien d'autres ne cessent de s'ajouter au fil des pages. le thriller est tellement riche que j'ai dû aller relire une bonne partie du tome 2 pour profiter pleinement du trois.

Si vous ne connaissez rien à la mythologie grecque, Eric Costa fera en sorte que vous deveniez expert tant il y est fait référence tout au long des trois tomes, et du dernier en particulier.

Préparez-vous également à découvrir les toutes dernières nouveautés en matière de robotisation militaire et d'Intelligence artificielle.

C'est un sacré challenge que relève Eric Costa. Je me demande juste ce qu'attendent les éditeurs pour lui faire signer un contrat !
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On retrouve notre hackeuse préférée, toujours à l'intérieur de l'oeuvre et toujours à la recherche de Dédale...

"Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ?"

Un nouveau et dernier plongeon dans L'oeuvre, pour une fin magistrale !
Maîtrise, réflexion, action... l'auteur nous tient en haleine tout au long de ce roman, avec de nombreux rebondissements, surprenants et souvent tragiques !

Totalement addictif, ce livre est hallucinant ! Une véritable épopée dans cet univers ultra riche et hyper bien ficelé.
Et quelle surprenante et incroyable mise en abîme !!! Je n'ai rien vu venir !
Une tuerie, dans tous les sens du terme !

Encore un énorme merci Éric pour ta confiance, depuis le début, mais surtout un grand bravo.
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1994

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Thème : Réalités invisibles de Eric CostaCréer un quiz sur ce livre

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