Le propos du bouquin est intéressant, y a pas à dire. Pour une fois, on est du côté des passeurs et non des migrants, ce qui pousse clairement notre curiosité tout au long de l'histoire. Cependant, à aucun moment je n'étais dedans. le personnage principal est assez creux. Les flashback qui nous mènent à comprendre comment le type en est arrivé là ne m'ont pas du tout aidée à me rapprocher de lui et à compatir. C'est assez superficiel et entendu. Pas vraiment de surprise. La fin est "belle" dans l'horreur de la situation, mais c'était un sans plus général qui m'a laissé un goût d'inachevé.
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Magnifique roman; histoire à la fois criante de réalisme et touchante, écrite dans une très belle langue, empreinte de poésie. La situation des réfugiés en route vers l'Europe et ailleurs dans le monde est très préoccupante et appelle à des décisions politiques concertées entre les pays concernés.
J'ai déjà hâte de lire ses futures parutions.
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On retrouve dans ce livre le regard du passeur et non du migrant, ce qui est une première pour moi. L’histoire est poignante mais j𠆚i trouvé que le style était assez dur, vulgaire, mais c𠆞st également le reflet de la réalité malheureusement. J𠆚i aimé le bouquin mais je suis cependant restée sur ma faim.
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Livre coup de coeur.
Seyoum, jeune érythréen, règne sur un morceau de côte libyenne où il organise les traversées vers le côtes italiennes. Son corps vit sans nourriture. Il survit grâce à l'alcool frelaté et aux rations de Khat qu'il chique constamment.
Mais son esprit vagabonde. Il se souvient de son amour Madiha. Il se rappelle un baiser échangé, la séparation forcée, l'humiliation vécue.
Seyoum a l'apparence d'un homme mais il n'est qu'une enveloppe vide. Son esprit n'est que souffrance. Une étincelle d'humanité peut-elle se rallumer dans ce non corps.
C'est un livre court (130 pages) qui se lit d'une traite. Un livre émouvant qui m'a replongé des années en arrière. Lorsque je côtoyais, par intermittence, la misère djiboutienne. Celle des autochtones, des somaliens, des éthiopiens, des érythréens venus chercher un semblant d'avenir dans la capitale/État.
Je n'oublie pas ses années. Je n'oublie pas ses regards fatigués, ses corps décharnés et ses enfants déguenillés. Ces images glissent sur nous, fiers de notre pouvoir, de notre liberté de manger jusqu'à en vomir.
Je ne me souviens plus des visages mais je n'oublie pas.
Un superbe premier roman.
A lire absolument.
#lireetlivres
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Voila un livre qui envoie un paquet dmbruns plein la gueule. Je suis sonné et pourtant ji le pied marin. Stephanie connait indiscutablement cette région de lrique qulle nous devoile a travers un sujet brûlant qui ne devrait laisser personne indifférent.
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