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Pas aussi déjanté et trash que "La Pire. Personne. au monde" mais la richesse des personnages et l'enchainement de situations absurdes et farfelues sont suffisamment nombreuses pour qu'on y prenne une nouvelle fois un véritable plaisir. Coupland est définitivement unique.
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L'intrigue est à peu près irrésumable. On suit plusieurs employés de JPod, société spécialisée dans la création de jeux vidéos. Ethan est un de ces geeks, hauts en couleurs, glandeurs et limite asociaux. L'intrigue mêle meurtres, trafic de drogue, triades chinoises (avec en prime une virée en Chine pour Ethan) et sabotage de jeux vidéos. La forme de ce roman se veut chic et choc, avec des surprises incongrues fréquentes (liste des nombre premiers de 1000 à 10 000 par exemple,..). L'auteur veut bien faire comprendre au lecteur qu'il ne prend pas au sérieux une seconde ce qu'il raconte, bien trop malin pour ça. du coup, la distance instaurée enlève le (petit) intérêt qu'il y avait à cette lecture. Raté mais sympathique quand même.
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Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre avec ce roman. J'avais peur de me retrouver avec du charabia de Geek, une histoire ennuyeuse et de ne rien comprendre du tout...

Au final, ce fut une très bonne surprise !
C'est frais,c'est drôle et décalé.
Attention cependant : ce roman s'adresse plus particulièrement aux personnes nés dans les années 80 ! Les Cheerios, Ronald McDonald, Tétris...Que de beaux souvenirs !
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J'ai choisi ce livre à la bibliothèque quasi exclusivement sur sa couverture. J'avais envie de quelque chose de ludique, de frais, de drôle et pourquoi pas d'un peu enfantin, et quoi de mieux que des légos pour retomber en enfance ?

Je n'ai pas été déçue, ce livre m'a beaucoup fait rire.

Le narrateur Ethan travaille dans l'entreprise Jpod (toute ressemblance avec une entreprise existante est purement volontaire). Dans son bureau, cohabite une équipe aussi déjantée que lui, ses collègues parlent fort, mangent des chips aux crevettes, se chahutent, dissertent à l'infini sur des questions existentielles comme le nombre de décimales du nombre PI.
Les autres personnages dans son bureau sont John Doe, (qui a vécu en secte de deux à dix ans et déteste sa mère, lesbienne), Cow boy, Mark le maléfique (pourquoi ce surnom ? ), Bree et Kaitlin complètent cette fine équipe pour la partie féminine.

On fait également connaissance avec le frère d'Ethan, sa mère (qui cultive de la marijuana), son père (un champion de danse de salon).

Ces personnages bossent (un peu ), parlent (beaucoup), se lancent des défis débiles mais hilarants (écrire une lettre d'amour à Ronald Mac Donald). Mais ce n'est pas que cela, au moment où on si attend le moins, le récit bascule dans l'absurde pur (des chinois descendent d'une camionnette, la mère pète les plombs....)
C'est aussi une réflexion sur le ton de l'humour sur la mondialisation (les enfants exploités dans les pays émergents…)
Enfin, l'auteur ne manque pas d'autodérision puisqu'il se fait intervenir dans le livre et pas dans un rôle très glorieux.

C'est un livre totalement déjanté (que je recommande)
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extraordinaire livre qui éclate le monde. Innovant dans sa forme, livre fou furieux de génie.
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Sans doute est-ce un plaisir coupable que d'aimer jPod de Douglas Coupland car la plupart des chroniques positives commencent par "Ce n'est pas de la grande littérature, mais...". Alors, écrivons-le encore une fois : ce n'est pas de la grande littérature mais c'est jubilatoire au possible. Et, accessoirement, fort déjanté avec ce grand délire textuel où les chiffres prennent parfois le pouvoir sur les mots (une dizaine de pages avec la liste complète des nombres premiers jusqu'à 100.000), des séances de brainstorming hilarantes, des pages remplies de noms de marques commerciales, en gras et en énormes caractères etc. Bref, c'est un roman cybernétique avec ses spams, ses mails incongrus (comment se vendre sur ebay !), ses fausses lettres d'amour (à Ronald, la mascotte de McDo)... Au-delà de la forme, jPod est aussi un roman classique avec sa description de personnages proches de la trentaine travaillant dans le monde du jeu vidéo, geeks intégraux et super autistes, et de leurs parents, normaux, eux, c'est à dire ultra névrosés ! Pour couronner le tout, Coupland s'invite dans le roman comme personnage secondaire, le comble de l'égocentrisme ou de l'auto-dérision, on ne sait plus trop. le plus étonnant est que ce livre reste en fin de compte cohérent sous couvert de trip hallucinatoire qui n'est rien d'autre qu'une vision acerbe et suprêmement amusante des dérives de notre société. Et honnêtement, que ce soit ou non de la grande littérature, on n'en a rien à faire (pour être poli).
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Jpod, c'est une équipe de développement de jeu vidéo (constituée, par extension, de Jpoders) qui planche initialement sur une simple simulation de skateboard. Ca, c'est avant que ce programme ne soit saboté par Steve, le chef du projet qui souhaite ajouter une torture à ce jeu de planche à roulette. Pourquoi ? Parce que les tortues, c'est fun. le jeu sera rebaptisé BoardX, une véritable trouvaille en termes de communication à en croire ce dernier : « le message que le X adresse au monde, c'est : tendance et audace, punk et funky. Ca dit au monde qu'on n'est pas juste un jeu moyen. » Un tel constat est peut-être effarant aux yeux de l'équipe, n'empêche que Steve a sauvé Toblerone de la faillite, alors on peut bien lui faire un peu confiance.

Ethan Jarlewski, le protagoniste du roman en question est un des membres de cette fine équipe et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en est probablement le maillon le plus stable. Car il côtoie au sein de cette entreprise une nymphomane notoire, un collègue qui a été élevé dans une communauté lesbienne et n'a découvert le monde capitaliste qu'à la fin de sa puberté, ou encore un bonhomme que l'on a arbitrairement surnommé Mark le maléfique. Sans compter Kaitlin, la dernière arrivée qui se demande bien quelles exactions elle a pu commettre dans une vie antérieure pour se retrouver confinée avec une bande de loser pareils. Car on glande pas mal chez Jpod, et les joyeux drilles, quand ils n'échangent pas des propos stériles ou ne zonent pas sur la toile, s'en donnent à coeur joie pour inventer des distractions futiles.

Mais il n'y a pas qu'au travail qu'Ethan est entouré d'étranges personnages, puisqu'au sein même de sa famille gravitent des profils pour le moins perturbant. A commencer par sa mère qui lui demande de l'aider à enterrer le cadavre d'un biker sorti de nulle part. Et que dire de son quinquagénaire de père qui ne désespère pas d'effectuer une apparition dans un film, et qui, en désespoir de cause ne trouve rien de mieux à faire que de tringler toutes les jeunes femmes qui veulent bien se donner à lui... Sans compter Kam, le mafieux chinois qui n'aura de cesse, au fil du roman, de s'incruster dans l'environnement d'Ethan.

Jpod est un petit bijou dans lequel on croise Itchy et Scratchy, des jeux de nombres sous formes de devinette et Douglas Coupland lui-même, une autoréférence d'autant plus amusante qu'elle est principalement décriée par Ethan alors qu'elle trouve grâce aux yeux de tous les autres. Dans ce roman, on écrit à Ronald McDonald, on apprend le chinois, on demande aux uns et aux autres quel est leur personnage préféré dans les Simpson et on baigne dans l'univers des geeks. Il est ainsi fait référence à Chrono Trigger, Zaxxon ou Baldur's Gate, entres autres. Les gamers de tous poils se plairont à fréquenter un tel milieu avec des personnages aussi barrés et à suivre par-là même l'évolution du développement d'un jeu voué de toute évidence à un cuisant échec. On n'en dira pas davantage. Jpod est un roman totalement burlesque, décalé (en témoignent les nombreux jeux typographiques chers à Coupland) dont la lecture est tout simplement jubilatoire.
Lien : http://lelibrairetemeraire.b..
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Vancouver, Neotronic Art, une société conceptrice de jeux vidéo. Tel est le nouveau décor du dernier roman traduit de D. Coupland, "jPod". Et nous voilà embarqués dans le sillage désordonné d'une bande de game-designers, dont tous les noms débutent par un "j", en pleine immersion chez les geeks.
Le narrateur Ethan Jarlewski est un univers à lui tout seul : il se débat tant bien que mal entre son boulot aux horaires farfelus, ses collègues tous plus que moins barges et ses parents un rien envahissants, plus enfants terribles qu'adultes responsables. S'ensuivent des scènes hilarantes, absurdes, où l'insignifiant prend des proportions abracadabrantes. de plus, D. Coupland se met lui même-en scène dans un personnage tentant de semer la zizanie au sein de l'équipe. Et pour ajouter un côté ludique, il parsème son roman d'intermèdes où le lecteur peut participer aux défis débiles que seuls des geeks peuvent se lancer entre eux.
"jPod" prouve une fois de plus que D. Coupland est un grand témoin de son temps, avec sa vision très acérée de la génération Internet. Son roman est jouissif, drôle, comme d'habitude.
Lien : http://lapetitesteph.blogspo..
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Pour l'instant c'est le seul livre de Douglas Coupland que je n'ai vraiment pas apprécié du tout - j'ai survolé à la fin... Ici et là quelques choses marrantes, mais vraiment pas grand-chose. Je m'en viens à me demander si je détesterais autant les anciens romans que j'avais tant appréciés il y a quelques années comme Génération X ou Microserf (suis je trop vieille ?).
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Douglas Coupland est un écrivain qui raconte je trouve mieux que quiconque la modernité. Ce livre manie comme souvent une très bonne histoire entre Vancouver et le Chine et une expèrience visuelle. Je ne sais pas ce qu'il peut donner traduit en français, mais en anglais c'est un délice
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