La vallée des oranges

J'ai eu quelques difficultés à me sentir complètement emportée par ce roman intitulé La vallée des oranges. Pourtant cette histoire de secrets de famille est très intéressante et m'a permis de connaître la période de Guerre Civile espagnole qui eut lieu en 1936 sur l'île de Majorque.
C'est bien écrit et j'ai beaucoup aimé les descriptions de l'île et du village pittoresque de Soller, les traditions culinaires locales avec de nombreuses recettes et l'univers de l'orange aussi. C'est un peu comme un petit coin de paradis entre passé et présent dans lequel on se sent bien et qui nous fait véritablement voyager au niveau sensoriel.
Cela raconte l'histoire à notre époque d'Anaïs, une jeune femme qui tient une pâtisserie à Paris dont la spécialité est l'ensaïmada, un gâteau, une spécialité majorquine qui a traversé les âges. Lorsqu'une vieille boîte de son arrière grand-mère est retrouvée sur le chantier d'un hôtel à Marseille, Anaïs part à la recherche de ses origines. le problème, c'est qu'il semble ne pas y avoir de liens profonds entre les secrets à découvrir et le véritable besoin que l'héroïne aurait de vouloir les révéler au jour. du coup, l'impact du thème du secret familial paraît assez fictif.
La romance est agréable mais je ne me suis pas sentie assez proche des personnages car j'avais l'impression de manquer d'informations à leur sujet, de ne pas en percevoir toute la dimension. J'ai régulièrement décroché ne parvenant pas à garder mon attention sur le récit.
Tout ceci doit probablement s'expliquer du fait qu'il s'agit du premier roman de Béatrice Courtot qui a remporté et mérité toutefois pour les qualités dont son roman fait preuve par ailleurs le Prix du Livre Romantique 2018 organisé par les Éditions Charleston. Car l'écriture est très belle, l'univers est plein de délicatesse et le propos pertinent, ce qui présage à mon avis d'un talent certain et d'un gros potentiel pour de futurs romans plus développés et plus approfondis.

Ce roman est une petite pépite au bon goût d oranges...

Ce roman m'a emporté sur l'île de Majorque que j'ai appris à connaître en suivant les parcours de Magdalena en 1935 et de son arrière petite fille Anais en 2016.

Avnais découvre une boîte contenant les souvenirs de Magdalena et décide de se lancer dans la recherche de ses origines.

Ce roman est superbement bien documenté,  j'y ai appris pleins de choses sur Majorque, sa culture, son histoire. 

Ses 2 héroïnes sont des femmes de caractère qui m'ont séduite.

Cette lecture est gourmande, dépaysant, familiale, poétique et romantique.

Depuis je voudrais tester les fameuses ensaimadas et manger 1 bonne Orange.

Une jolie romance qui se laisse facilement lire.
Premier livre que je lis se passant pendant la guerre civile d'Espagne.
Ce roman m'a donné envie de découvrir Majorque et de partir en voyage.
J'espère bientôt...

Dans La Vallée des oranges, Anaïs, une jeune pâtissière parisienne, découvre à Marseille l'existence d'une vieille boîte ayant appartenu à son arrière-grand-mère. Cela la conduit à Majorque, dans la ville de Sóller, sur les traces de son aïeule Magdalena.

Malheureusement, il s'agit d'une lecture à laquelle je n'ai pas accroché d'un bout à l'autre. Je commence à être habituée aux récits dans le récit et aux doubles temporalités, et cette histoire est loin de se démarquer par sa profondeur ou son originalité.

Dès le début, j'ai trouvé que la quête d'Anaïs sonnait faux. C'est une jeune femme entourée par ses amis, épanouie dans son travail et qui ne donne pas vraiment l'air de s'interroger, pourtant tout de suite, dès qu'on lui parle d'une vieille boîte ayant appartenue à Magdalena trouvée à l'autre bout de la France, elle se pose des questions telles que « Dois-je aller la chercher ? Ne vais-je pas déterrer un secret de famille ? »

Secret de famille qui, dans le fond, n'en est pas un. Madgalena ne semble pas tant avoir voulu dissimuler des choses, elle s'est plutôt abstenue de les évoquer une fois la page tournée. Anaïs ne dit-elle pas elle-même qu'elle n'est pas proche de sa mère et que, dans sa famille, personne ne se livre beaucoup ? Et que la guerre civile espagnole est assez taboue parmi ceux qui l'ont vécue ?

En plus de cela, Anaïs bénéficie dans sa recherche d'informations d'une chance magistrale. Elle tombe toujours sur les bonnes personnes, et même pile sur une vieille carte postale dans un meuble qu'elle doit posséder depuis des années… Autant de heureux hasards et de facilités scénaristiques ne contribuent pas à rendre l'intrigue prenante.

Celle de Magdalena ne l'est hélas guère davantage. La guerre civile et la résistance constituaient pourtant un cadre intéressant, mais trop peu exploité à mon goût. Pour ce qui est de son mari, on sent venir la vérité à des kilomètres, et de ce fait, difficile de ressentir la moindre once de pitié à son égard.

Quant aux autres personnages, ils sont globalement très creux. Les seconds rôles pourraient être interchangeables faute d'avoir un caractère développé, et Miquel et Anaïs sont trop lisses pour avoir du charisme. La quatrième de couverture vente une héroïne forte… J'espère que ce terme renvoie à Magdalena, parce que je ne vois pas en quoi Anaïs mériterait d'être qualifiée ainsi.

Le seul point positif que je concéderai à ce livre, c'est le dépaysement qu'il offre. Je dois reconnaître que, tout au long de ma lecture, j'ai eu moi aussi envie d'embarquer pour Majorque et d'aller découvrir sa vallée et ses oranges. Cela n'a toutefois pas suffi à mes yeux pour sauver ce roman de l'ennui.

Si vous aimez les histoires faciles et les romances à l'eau de rose, laissez-vous tenter. Pour ma part, ce sera sitôt lu, sitôt oublié.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..

Avis très mitigé.

Je n'ai été déçu par ce livre mais je m'attendais à voyager avec lui et malheureusement cela n'a pas été le cas.

Alors oui on a droit à de très jolis paysages mais la description est un peu nébuleuse et approximative.

Les personnages quant à eux sont superficiels, stéréotypés pour certains, et manquent cruellement de profondeur et de nuances.

Je n'ai pas beaucoup appréciée la plume de l'autrice que j'ai trouvée trop excessive et pas assez travaillée. Mais ce qui m'a le plus gêné dans ce livre c'est le manque criant de dialogues remplacés par de longue narration sans saveur...

Vous l'aurez compris, je ne conseillerais pas ce livre !

Pour son 1er roman, Béatrice Courtot nous entraine à Majorque et plus précisément Sollers où Anaïs, jeune Parisienne, va partir sur les trace de son aïeule, Magdalena. Si je me suis véritablement passionnée pour le destin de cette dernière, celui de son arrière petite fille m'a laissée…dubitative. J'ai trouvé son enquête un peu trop sommaire et décousue mais surtout j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à elle je ne sais pas pourquoi. Je n'avais qu'une hâte, retrouver Magdalena pour connaitre son histoire. Une histoire très émouvante d'ailleurs, parce qu'elle a du faire face à de nombreux défis. La guerre civile espagnole tout d'abord que j'ai eu la chance de découvrir récemment avec Rêves sur mesure de Nùrida Pradas. L'auteure a réussi à bien transmettre ce climat oppressant et angoissant. On sent qu'elle a effectué beaucoup de recherches pour donner de la contenance à son récit. Et dès les premiers chapitres, l'implication de Magdalena est évidente. Elle va rentrer dans la résistance au péril de sa vie.

Cependant, j'ai trouvé que l'histoire n'était pas assez développée. L'auteure passe trop vite sur beaucoup d'éléments, il manques quelques centaines de pages au roman d'après moi. Comme je le disais, les investigations d'Anaïs ne m'ont pas convaincues. On reste dans quelques chose d'assez factuel et du coup je n'ai rien ressenti pour elle. Au fond, c'est quelqu'un que l'on ne connait pas.

Par contre ce roman est une formidable invitation au voyage où tous nos sens sont mis en éveil. J'ai adoré les recette de cuisine à chaque début de chapitre. Je compte d'ailleurs en réaliser certaines d'autant plus que la cuisine du soleil est celle que je préfère. J'en ai pris plein les yeux avec les descriptions de Majorque (où je ne suis jamais allée mais pourquoi pas), mais j'ai surtout senti ces effluves d'oranges qui parfument cette lecture. C'est pour moi ce qui fait le charme de ce roman qui mérite amplement son prix.

La plume de Béatrice Courtot est agréable mais souffre du manque de maturité d'un premier roman. Mais l'auteure a énormément de potentiel. Ici elle raconte une belle histoire avec des mots simples mais choisis avec soin, même si le récit n'est pas aussi addictif que ce que j'attendais…

Une bonne lecture, une bonne découverte !

Béatrice Courtot nous livre un premier roman doux et acidulé comme les oranges. C'est un roman historique de qualité qui aurait mérité d'être plus approfondi et plus rythmé mais qui fait appel à tous nos sens. A découvrir !
Lien : https://monjardinlitteraire...

Paris, Marseille, Sòller à Majorque, en 1935 ou en 2016, dans la chaleur d'un atelier pâtissier ou les parfums suaves des orangeraies, deux femmes, intimement liées, se révèlent. L'une est l'arrière-grand-mère ; elle a traversé la guerre civile espagnole, y a perdu des amis, des proches, mais a toujours fait preuve d'un courage exemplaire et est parvenue à reconstruire sa vie. L'autre est l'arrière petit fille, intriguée par la vie chaotique de son aïeule, résolue à découvrir ses mystères.  L'histoire est prenante, bien que trop rapide à mon goût, nous menant vers la révélation d'un secret inattendu.

C'est un beau moment de lecture qui distille une dose d'aventure, un soupçon d'amour et une pointe de mystère. 

Ce premier roman mérite son prix du livre romantique.


Lien : http://aufildeslivresblogetc..

J'ai commencé à lire ce roman avec grande envie car j'en avais énormément entendu parlé en bien.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Magdalena qui nous replonge dans les années 30 avec les circonstances de l'époque (guerre...). Ce que j'ai beaucoup aimé aussi c'est que l'on apprends à connaitre son personnage et à l'apprécier de par son courage, sa volonté, sa passion et son histoire.
Autre chose qui m'a plu durant ma lecture c'est que ce livre m'a fait voyager! Autant culturellement que de manière gustative!
J'ai eu plus d'une fois envie de me mettre aux fourneaux en tournant les pages du roman!
Vous l'aurez compris, beaucoup de choses m'ont plu dans ce roman.
Malgré tous ces points positifs, ce roman n'a pas été un coup de coeur car je n'ai pas accroché avec le personnage d'Anaïs qui est l'arrière petite fille de Magdalena. On connait peu de choses sur elle. Je l'ai trouvée sans saveurs. Un comble pour un roman qui pourtant est plein de saveurs! Je n'ai ressenti aucune attache pour elle ou pour son histoire avec Miquel. La seule chose que j'ai trouvé intéressante chez Anaïs c'est sa recherche du passé qui nous a amené à Magdalena.
Malgré ça et pour toutes les bonnes raisons que j'ai évoqué plus haut, j'ai passé des bons moments de lecture et je conseil ce livre pour tous ses bons aspects!

Quand j'ai découvert le catalogue des éditions Charleston pour mars/avril, j'ai tout de suite jeté mon dévolu sur ce roman sans en lire la quatrième de couverture car c'était le nouveau Prix du Livre Romantique ! Et, si vous me suivez depuis quelques années, vous savez que je ne manque aucun finaliste et qu'aucun roman ayant reçu ce prix ne m'a déçue. C'est la raison pour laquelle, je me suis lancée dans cette lecture avec beaucoup d'envie et d'excitation ! Mais aura-t-il réussi à me plaire autant que les autres ? La réponse dans quelques minutes ! Je remercie les éditions Charleston pour l'envoi.

Dans ce roman, nous découvrons d'un côté le personnage d'Anaïs, en 2016, à Marseille. Elle se passionne pour la cuisine et notamment pour la pâtisserie et c'est la raison pour laquelle elle tient un café : le café d'Ensaïmada, un lieu typiquement gourmand.

Ce café est un avant tout hommage à la pâtisserie typique des Baléares dont ses ancêtres étaient originaires.

De l'autre côté, nous découvrons Magdalena, en 1935, à Majorque. Nous découvrons alors sa vie en tant que pâtissière où elle préparait de délicieuse Ensaïmada : une spécialité typiquement majorquine.

Un jour, nous apprenons qu'un homme découvre une boite rouillée et mystérieuse contenant une photo, un vieux carnet, une médaille en or et une balle de fusil lors d'un chantier de rénovation concernant un hôtel. Nous découvrons alors qu'avant la construction de l'hôtel, ce plafond appartenait à une chambre de bonnes, celle de Magdalena. Et sur cette boite, nous pouvions lire « Aux délices de Majorque. Spécialités espagnoles. Épicerie fine de Marseille ».

Suite à ça, Anaïs va être contactée pour lui annoncer que des affaires de son arrière-grand-mère Magdalena Càrdenas Oliver ont été retrouvées. Finalement, dans cette boite, il y a plus que cela : le livre de recettes de 1938 de Magdalena.

A partir de ce moment-là, Anaïs n'aura qu'une envie : découvrir le passé de Magdalena. Pourquoi a-t-elle laissé ces objets ? Que représentent-ils ?
C'est ce que tentera de découvrir Anaïs !

Quand j'ai commencé ce livre, je n'avais qu'une envie : le dévorer comme tous les autres finalistes du Prix du Livre Romantique des éditions Charleston car jusqu'à présent aucun ne m'avait déçue. le résumé était parfait pour ce printemps et il me donnait très envie de découvrir cette histoire entre Marseille et Majorque.

Mais, en débutant ce roman, ça a été la déception. Ma déception. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire dès le début. J'étais pas du tout emballée. Je dois vous avouer que je suis passée complétement à côté car je l'ai commencé quand j'ai débuté un nouveau travail et ça a été difficile de trouver un bon rythme. J'ai malheureusement peiné à le lire, surement à cause de la fatigue. Ça me désole parce que j'avais vraiment envie d'aimer ce livre mais ça n'a pas été le cas.

Pourtant, je tiens à le souligner, l'autrice à un joli style d'écriture. Elle tourne merveilleusement bien ses phrases. J'en ai relevées certaines et clairement ça donne envie de savourer des pâtisseries !
Lien : http://my-little-anchor.blog..

Anaïs est une jeune parisienne active, elle a hérité de la pâtisserie familiale qui propose des spécialités majorquines. Un jour une boîte est retrouvée sur un chantier à Marseille contenant des souvenirs de  Magdalena, son arrière-grand-mère. En récupérant cette boîte, Anaïs se rend compte qu'elle ne connaît pas cette femme finalement, que l'histoire de sa famille est flou. Elle veut des réponses, et va aller jusqu'à Majorque pour en avoir.

Bon pour ce roman on partait de loin, très très loin, déjà parce que je n'aime pas les ORANGES... Et puis les romances me rebutent... Ce n'était pas gagné ! Pendant les 100 premières pages j'ai hésité à abandonner et pourtant... Ce n'est pas la belle et sympathique histoire d'amour qui m'a persuadée de continuer, elle est pour moi un peu facile, trop clichée, fleur bleu et dégoulinante... Non c'est plutôt l'histoire de ces deux femmes qui m'a intriguée et tenue jusqu'à la fin. Elles se cherchent, veulent vivre heureuse malgré les guerres, les préjugés, les contraintes et se battent pour leurs idéaux, ça me plaît bien !

Quand je lis un livre, je n'imagine pas les personnages, je ne fais pas un film dans ma tête. Mais cette fois, c'est Béatrice Courtot que j'imaginais en Anaïs, je la voyais très bien voyager à travers la Méditerranée en quête de son histoire familiale. Je me suis souvent demandée quel était la part de Béatrice en Anaïs, cela m'a aussi aidé à aller au bout. J'avais l'impression que l'auteur me racontait son histoire.

Ce roman ne m'a pas convaincue en matière de romance mais je suis contente de l'avoir lu entièrement et d'avoir découvert Béatrice Courtot !
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