AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.65/5 (sur 313 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , 1989
Biographie :

Béatrice Courtot est une romancière.

Diplômée en droit de l'Université Paris Nanterre (2007-2010), elle est titulaire d'un master de Sciences Po Aix (2012-2013) et d'un master 2 en droit et ingénierie du développement durable de l'IAE Toulouse (2014-2015).

Après avoir séjourné à Madrid et à Paris, elle vit désormais à Lausanne où elle est chargée de communication Rse à la Loterie romande depuis 2020.

Son premier roman, "La Vallée des oranges", publié aux éditions Charleston en 2018, a été récompensé par le Prix du Livre Romantique 2018, présidé par Marie Vareille.

Instagram : https://www.instagram.com/beatricecourtot/?hl=fr


Source : http://www.editionsleduc.com/produit/1506/9782368122136/La%20Vallee%20des%20Oranges
Ajouter des informations
Bibliographie de Béatrice Courtot   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

À l'occasion des 5 ans des éditions Charleston, Karine Bailly de Robien, directrice générale adjointe, vous explique la création cette maison d'édition en 2013 ? Elle revient également sur la création du Prix du Livre Romantique : vous avez jusqu'au 16 septembre pour participer à l'édition 2019 : http://editionscharleston.fr/prix-livre-romantique/ Karine Bailly de Robien évoque aussi les belles pépites francophones repérées par l'appel à manuscrits et hors le cadre du Prix : Clarisse Sabard, Alia Cardyn, Jeanne-Marie Sauvage-Avit, Béatrice Courtot, Marie Vareille, Sophie Henrionnet ou encore la Team RomCom. Et vous, quel est votre roman préféré des éditions Charleston ? Retrouvez-nous sur Facebook : https://www.facebook.com/Editions.charleston/

+ Lire la suite

Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Sant Antoni es un bon sant... entendit-elle chantonner. Un villageois lui expliqua que la célébration de Sant Antoni était très enracinée dans les coutumes populaires. - Il est le patron des animaux domestiques, et ceux utiles aux travaux des champs (...) Les benedictions des animaux des villageois allaient commencer. Canaris, chardonnerets, chiens, chats, porcs, poulets et ânes attendaient patiemment la sortie de la messe en l'honneur de San Antoni.
Commenter  J’apprécie          180
Cette ville était encline à l'amour, mais aussi à la colère des hommes. Le cœur palpitant de Marseille parlait les langues de l'exil.
Commenter  J’apprécie          70
Au port de Soller, les petites barques de pêcheurs côtoyaient les croiseurs de guerre italiens. J'évitais dorénavant les promeneurs vers la mer. C'était devenu très dangereux, tout comme parcourir les routes de guerre. Les villages et les bourgs avaient été abandonnés faute de ravitaillement et d'approvisionnement. Le bruit quotidien des hydravions devenait insupportable. Malgré les fusillades sur la place publique et les incarcérations, nous continuions la lutte. Je fermais les yeux sur le contenu des messages que je cachais avec l'espoir que sur notre île, des innocents puissent échapper à la barbarie.
Commenter  J’apprécie          40
Marseille vivait au rythme nonchalant du printemps. Des cafés bruyants aux terrains de pétanque, les habitants vaquaient à leurs occupations préférées. Il y avait dans l’air comme une étrange vibration. La vibration d’une mémoire qui refuse de n’être que du passé. Marseille riait, chantait, discutait, parlait sans cesse. Les terrasses étaient joyeusement bavardes. La cité phocéenne n’avait pas oublié qu’elle était fille de générations d’émigrés venus du monde entier sans lesquels elle ne serait plus qu’un coin de terre sans âme. Elle avait été un phare lumineux dans les moments difficiles.
Commenter  J’apprécie          40
Les oranges, que mon père cultivait de génération en génération, étaient indispensables pour réaliser ma passion. À vrai dire, elles étaient mes fidèles complices chaque jour.
Commenter  J’apprécie          50
Je marchais. Durant ma longue marche, j'avançais l'esprit léger ; le rythme de ma respiration, de
mon coeur, le crissement de mes pas, emplissaient mon esprit d'une sensation apaisante. Le silence, les couleurs de l'ombrelle,l
e parfum des pinèdes,des orangers, une brume sur les flancs de la montagne, la brise caressante, toute la nature me prenait dans ses bras. La communion avec elle me donnait ma force. Je savourais le moment présent. Dans cette manifestation de bonheur, s'épanouissait en moi une sensation heureuse et spontanée.
Commenter  J’apprécie          30
Pour compenser la perte de mes parents, Papé ne m’avait jamais rien refusé. « Crois en tes rêves, c’est le meilleur chemin pour qu’ils se réalisent », ne cessait-il de me dire. Il me répétait que j’étais douée, que j’avais le rythme dans la peau. Ainsi, je me sentais invulnérable. Même mes échecs n’arrivaient pas à me mettre à terre. C’était à lui que je devais mon entière réussite. Il me poussait toujours à aller plus loin, à rechausser mes pointes lorsque j’avais les pieds en sang. Il avait endossé le rôle du père que j’aurais voulu avoir. Même à l’adolescence, lorsque je lui avais fait comprendre d’une voix froide, insensible et quelque peu rebelle, que je pouvais voler de mes propres ailes, il avait invoqué le destin.
Commenter  J’apprécie          10
Ne regarde pas les obstacles. Vise la lune ! Au pire, tu atterris dans les étoiles, comme disait Oscar Wilde. Mais au moins tu auras essayé. Tu es dans une phase de mutation, ne te précipite pas, mais n’oublie pas qu’il est temps pour toi de rayonner.
Commenter  J’apprécie          20
Les plus sévères diront que les histoires d’amour entre Français et Algériens étaient rarissimes à l’époque. Certes, et c’est bien pour cela que les romans existent, pour embellir l’Histoire, cultiver l’optimisme!
Commenter  J’apprécie          20
« Quel parfum ! Quel parfum ! » Ces seuls mots me rendaient rouge de plaisir ou peut-être de fierté. Je savais que c’était la fleur d’oranger qui me valait ce compliment. Les oranges, que mon père cultivait de génération en génération, étaient indispensables pour réaliser ma passion. À vrai dire, elles étaient mes fidèles complices chaque jour. Cette fameuse ensaïmada que mes clients savouraient si avidement était délicieusement enroulée comme un ruban d’une couleur dorée à faire pâlir le soleil, à peine embrumée d’un léger voile de sucre glace.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Béatrice Courtot (380)Voir plus

Quiz Voir plus

quiz le seigneur sans visage

Où se trouve le château ou Michel se trouve ??

Niort
Poitier
La Roche Guyon
La rochelle

10 questions
310 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..