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je viens de le finir cette nuit. Oui, je n'arrive à lire que lors de mes réveils nocturnes et je ne lis pas rapidement car je n'ai pas le temps.
En revanche j'ai un bébé de 10 mois...
Bref, il parait que ce livre est clair. Oui, pour qui maîtrise tout de même pas mal le truc. J'avoue avoir par moments été perdu lorsque je lisais le prénom Henri sans rien derrière, ni nom, ni titre.
Henri ?
VII? VIII ? III ? IV ? X 3 et je retiens 2 ? Basmati?
Par moments, j'ai pris quelques notes.
bon, ceci dit, ça n'arrive pas souvent. Déjà parce qu'il y a beaucoup à dire, on ne va pas rigoler tout le temps et que le bouquin est court : 269 pages.
Et là, c'est le second point "critique" (notez les guillemets) : c'est court et rempli, donc dense.
Les événements et descriptions des faits s'enchaînent à grande vitesse. Et on arrive déjà à la page 120 tout en étant encore sur Henri VIII. le père d'Elisabeth.
LA Elisabeth.
Alors lorsqu'on regarde la généalogie en début de livre, il y a 5 générations. Dans la lecture, on ne parle vraiment beaucoup que des 2 sus-dits. Evidemment qu'on parle par exemple des deux Marie (la "Marie 1ère", demie soeur de Liza et dite "la sanglante" mais "la pyromane" aurait été plus approprié) et la Stuart... qui a mal fini) mais ça reste quand même en périphérie de l'Histoire. Alors je pense qu'en effet, la présence des autres personnes dans le livre est proportionnelle à leur place dans L Histoire. Ils sont sans doute effacés par Henri VIII et Elisabeth, et leur apports multiple à l'élaboration de l'Angleterre.
Je pense que je lirai un autre livre sur le sujet, ou sur Elisabeth seule pour avoir le temps d'approfondir les faits.
Mais j'ai apprécié.
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L'exposition "les Tudors" au Musée du Luxembourg a été une incontournable occasion de réviser mes classiques, à savoir les connaissances acquises lors de ma modeste formation d'angliciste, dans les années soixante du siècle dernier.
L'exposition étant assez succincte au niveau informatif, il était souhaitable de compléter la visite par une lecture. A cette fin, l'essai de Liliane Crété est à la fois précis et condensé.
Son portrait d'Henri VIII est beaucoup plus nuancé et complexe que la caricature habituellement véhiculée d'un Barbe bleue sanguinaire, impulsif et débauché. Malgré ses excès, le roi s'avère très préoccupé du salut de son âme et des problèmes de sa succession alors que son déclin physique s'accélère. L'auteure insiste particulièrement sur les aspects religieux de la réforme anglicane, résultat de longs et laborieux ajustements afin de définir une doctrine purgée des excès du papisme et libérée des rigueurs du calvinisme.
Ensuite vient Edouard VI qui règne seulement six ans mais consolide l'action
religieuse de son père.
Et enfin arrive en 1558 Elizabeth qui donne au pays quarante années de paix et de prospérité. L'exposition présente quelques uns des innombrables portraits de la reine en majesté, visage altier et revêtue de somptueux costumes surchargés de dentelles, collerettes, perles et pierreries, affirmation du pouvoir et de la puissance. Si de nombreuses biographies lui ont été consacrées, celle-ci met en valeur sa modération en matière religieuse, en dépit de la fin tragique de Marie Stuart.
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Dynastie mythique, maintes fois racontée représentée et déformée par Shakespeare ou par des séries télévisées contemporaines, les Tudors ne cessent d'exciter l'imagination fertile des meilleurs écrivains.
Liliane Crété, spécialiste en civilisation anglo-américaine, s'est replongée sur les sources les plus sûres pour retracer les tribulations de cette tribu bien agitée. D'Henry VII à Elizabeth 1ère, on assiste à la naissance puis au développement de l'Angleterre moderne. Légende dorée, guerres de succession, meurtres fratricides, guerres permanentes et renversements incessants d'alliances intra et extraterritoriales finissent par tourner la tête du lecteur. Passionnant. Ce solide essai complète parfaitement l'intéressante et pédagogique exposition qui leur est consacrée au Musée du Luxembourg de mars à juillet 2015.
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Les Tudors accèdent au trône d'Angleterre avec Henri VII. Mais c'est son fils Henri VIII qui va faire le nom de la dynastie, par sa rupture religieuse avec le pape en pleine période de réforme, par ses mariages et ses divorces, par sa manière expéditive de passer d'une femme à l'autre. La hache des bourreaux de la Tour de Londres a bien fonctionné à l'époque. Personnage énorme, dans tous les sens du terme à la fin de sa vie, il se taille la principale partie du livre évidemment. Les oppositions de clans qui vont intervenir lors de sa succession son liées aux intérêts privés de certaines familles, mais aussi et surtout aux enjeux religieux : réforme avec son fils Edouard VI, retour au catholicisme avec sa fille aînée Mary « la sanglante » et enfin avènement de sa seconde fille Elizabeth et instauration définitive de l'église d'Angleterre. le reine vierge est le second personnage d'importance de cette dynastie. Avec elle l'Angleterre devient maîtresse des mers et bâti la richesse de son commerce.
Un excellent petit livre qui va à l'essentiel et qui est très utile à ceux qui veulent suivre la série télé homonyme (même si les Tudors version télé s'arrêtent en fait à Henry VIII).
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Pour ceux qui ont apprécié l'excellente série les Tudors!
Cet ouvrage permet de remettre le règne d'Henri VIII en perspective et de faire le point sur ce qui est vrai dans la série et sur ce qui a été transformé pour les besoins du scénario.
Liliane Creté a rédigé un ouvrage de vulgarisation extrêmement lisible et compréhensible pour tout un chacun.
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Un livre instructif et agréable à lire (car suffisamment vulgarisé et d'un style efficace, avec même un peu d'humour) qui constitue une bonne porte d'entrée pour mieux connaître la dynastie des Tudors qui régna en Angleterre d'Henri VII (1485) à sa petite fille Elisabeth Ire (décédée sans héritier en 1603).

J'ai cependant constaté de petites erreurs (peut-être de relecture ?) comme par exemple la mention de « deux frères Boleyn » qui auraient été exécutés en même temps qu'Anne Boleyn, alors qu'elle n'avait qu'un seul frère.

J'ai par ailleurs tiqué à certains commentaires de l'autrice sur les grandes figures féminines de la période qui m'ont paru particulièrement sexistes. Ainsi, Mary Stuart, reine d'Écosse, est surtout caractérisée par ses mariages sulfureux et carrément présentée comme illustrant « l'aspect négatif d'une royauté au féminin » (sic), généralité qui prête en outre à rire après qu'on a détaillé sur près de 100 pages le règne d'Henri VIII ponctué par ses six mariages (tragiques pour ses épouses). Quant à Elisabeth Ire, elle aurait développé au fil des ans selon l'autrice « deux caractéristiques déplaisantes de la "vieille fille" : le besoin de jouer les jouvencelles, parée et fardée ; et une jalousie pernicieuse envers les femmes jeunes qui avaient trouvé un mari » ! J'en suis restée pantoise.
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» Une dynastie qui gouverna l'Angleterre un siècle et demi dans une période cruciale et qui laisse à l'histoire (et à la fiction) outre des oeuvres importantes , des personnages inoubliables : Henry VIII le Barbe-bleue royal , Mary la Sanglante allumeuse de bûchers , persécutrice puis persécutée , et Elizabeth la Reine Vierge (un peu mante religieuse tout de même) . Ce livre conte de manière rapide mais documentée et agréable à lire leur saga.
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Voici un ouvrage d'histoire comme on les aime : agréable à lire, passionnant et synthétique !
Si vous voulez en savoir plus sur cette dynastie des Tudors, voici une excellente introduction. On y trouve l'essentiel des vies de Henri VII, Henri VIII, Edward VI, Mary Tudor et Elizabeth I. C'est court - donc facile à lire - mais suffisant pour une première approche. Rien n'empêche de se plonger ensuite dans une biographie plus dense d'un de ces grands personnages de l'histoire d'Angleterre.
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Pour connaître ou pour compléter comme c'est le cas pour moi amoureuse de l'histoire d'Angleterre, ce livre est indispensable car vraiment abordable!
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(Critique sur l'édition poche du texte)

Un livre court sur un sujet fort vaste, qui a les avantages et les inconvénients de ce genre d'ouvrage historique.
Une synthèse assez précise de la période, parfaite pour commencer à déblayer le sujet et éclairer ce que l'expo passait sous silence, mais où l'accumulation très condensée d'informations, traitées à l'essentiel, ne rend pas celles-ci très aisées à retenir ni même parfois à comprendre dans leur subtilité. L'auteur - spécialiste de la Réforme - se concentre de plus essentiellement sur les questions politiques et religieuses, essentielles certes, mais que j'aurais aimé voir associées à un contexte socio-culturel un peu mieux défini.
C'est intéressant, mais cela ne fait finalement que conforter mon envie de lire quelques ouvrages plus approfondis sur la période
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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