Sans prévenir

Tout d'abord, je remercie les éditions Gallimard jeunesse - on lit plus fort pour l'envoi de ce livre. Malheureusement, ce roman ne m'a pas plu, il n'a pas réussi a m'émouvoir. Pour la petite histoire, je l'ai commencé tout de suite après "Et soudain tout change" de Gilles Legardinier qui traite aussi d'un(e) ado(e) malade et ce roman m'avait beaucoup ému et fait rire en même temps et je pense qu' ensuite j'ai mis la barre un peu haute. Sans prévenir n'a donc pas été a la hauteur.

Francis et sa famille ne sont absolument pas attachant et beaucoup trop farfelu pour moi. L'écriture de l'auteur est agréable.

C'est un roman qui se lit vite mais que j'oublierai tout aussi vite. Il plaira sans doute aux adolescents mais je pense être trop "vieille" pour être touché. Dommage. Je vous invite quand même a découvrir ce livre et a vous faire votre propre opinion.
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Deux adolescents atteints d'un cancer, une histoire d'amour tragique, des étoiles… il n'en fallait pas plus pour comparer Sans prévenir à Nos Étoiles contraires. Sauf que la comparaison s'arrête là et que n'est pas John Green qui veut ! Si l'auteur de la face cachée de Margo excelle dans le maniement des mots et des émotions sans jamais tomber dans le pathos, Matthew Crow survole son sujet sans finesse et (presque) sans émotion.


Francis a 15 ans et vit seul avec sa mère. Au lycée il n'a qu'un seul ami et passe le plus clair de son temps seul, le nez plongé dans des vieux films, des romans romantiques et des groupes de rock. le jour où sa leucémie est diagnostiquée sa vie bascule. Il est obligé d'arrêter l'école et de passer plusieurs semaines à l'hôpital pour suivre son traitement. C'est là qu'il fait la connaissance d'Ambre.

Avec son caractère de cochon et son humour féroce, elle le désarme autant qu'elle l'attire…

Je pense avoir lu autant d'avis extrêmement négatifs que des critiques dithyrambiques sur Sans prévenir. En toute honnêteté, je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre du genre mais j'espérais malgré tout passer un bon moment de lecture et être émue. Malheureusement je n'ai pas du tout été réceptive à cette histoire. Pour tout vous dire, j'ai même été obligée de faire une pause et de lire un autre livre – un énorme coup de coeur dont j'ai hâte de vous parler ! – avant d'y revenir à reculons.

Le principal problème avec Sans prévenir c'est son héros, Francis. J'ai lu sur certains blogs qui ont reçu le livre de la part des éditions Gallimard, que l'auteur a accompagné son récit d'une lettre à ses lecteurs. Il y explique que Francis se veut être « un héros masculin pathétique, gentil, plein de bonnes intentions, mais quand même bien niais » bien loin des clichés des beaux gosses du lycée. Tout l'accent est mis sur cet anti-héros, et en cela Matthew Crow a parfaitement réussi son pari. Mais le courant n'est pas passé entre Francis et moi. Il manque de répartie, d'humour et de naturel. À partir de là, difficile d'apprécier ma lecture. Et je n'ai pas trouvé la relation Francis/Ambre très crédible ni particulièrement prenante. C'est tout juste mignon. D'une manière générale, je trouve que Sans Prévenir manque de sincérité et de naturel. La galerie des personnages secondaires, tous plus barrés les uns que les autres, n'a fait qu'empirer mon désagréable sentiment.
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Une morale à retenir de ce bouquin; n'est pas John Green ou Hollis Seamon qui veut ... Alors que "Nos étoiles contaires" nous a offert une incroyable histoire d'amour qui marquera les coeurs (enfin du moins le mien) à jamais et que "Dieu me déteste" nous à tous juste donné l'envie d'adopter Richard (qui rassurez-vous a une famille), ici j'avoue ne pas avoir été totalement convaincue. Francis tente maladroitement de ressembler à ces héros sans vraiment y parvenir. Entouré d'autres super-battants ils luttent pour leur vie en même temps qu'ils bataillent pour la survie du roman, mais j'avoue que le tout n'est pas réellement convaincant.

Je n'ai pas ressenti de coup de coeur, je n'ai pas été émue au larmes, je n'ai pas senti mes émotions s'effondrer (à ce à tous les niveaux: guimauve, ado attardée, mère, ...), j'ai lu un roman plaisant sans plus. Francis n'est pas crédible, dès le départ je suis retournée lire plusieurs fois la présentation pour m'assurer de son âge (ça collait pas), plusieurs fois je me suis interrogée sur la maman (bon ok on ne sait pas comment on réagirait ...) dont l'aspect stéréotypé est renforcé par la grand-mère (bon oui ok certaines sont des super mamies ok ok ), le frère arrive encore à tirer son épingle du jeu mais n'arrive pas pour autant à relever le niveau.

Bref ... un roman qui s'est laissé lire mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Maintenant posons-nous la bonne question ... est-ce le roman en lui même ou l'effet produit par la lecture préalables des deux bijoux cités plus haut ? Aucune idée, toujours est-il que celui-ci ne m'a pas fait vibrer comme les deux autres et que ce n'est pas celui que je conseillerais en premier.

Merci à Masse Critique et à Scripto pour ce partage, car même si je n'ai pas adhéré il me tardait de le découvrir!
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Proposé dans l'avant-dernière masse critique Babelio (celle réservée aux romans jeunesses), Sans prévenir ne m'a pas laissée indifférente grâce à sa jolie couverture qui n'est pas sans me rappeler Nos étoiles contraires (désolée pour cette nouvelle comparaison, mais pour moi, c'est la référence du genre). Je l'ai coché, dans le doute de passer à côté de quelque chose, mais ce n'est pas un roman que je voulais à tout prix lire et ce n'était pas non plus un livre qui était dans ma Wish-list. Cela dit, lorsque j'ai reçu mon mail m'annonçant que j'étais sélectionnée pour recevoir ce roman, j'étais bien contente. Un nouveau livre à découvrir, pourquoi pas et avec grand plaisir !
C'est donc un très bel exemplaire que j'ai reçu quelques jours plus tard. C'est clair, que je ne peux rien dire sur la couverture mise à part des compliments, parce qu'il est vraiment joli ce livre.
Donc pour la couverture, c'est le top, pour l'histoire, en revanche, ce n'est pas ça. Alors si vous n'avez pas lu Nos étoiles contraires, parce que oui, une fois de plus, il est impossible de ne pas faire cette comparaison, alors c'est parfait. Je pense sincèrement que vous avez des chances d'apprécier cette histoire qui est belle, touchante, en revanche, pas particulièrement émouvante. Si au contraire, vous êtes un habitué du rayon jeunesse et que les livres sur ce thème non plus de secrets pour vous, alors, passez votre chemin, parce que Sans prévenir n'apporte rien de plus que les autres. L'histoire est sensiblement la même, les personnages sont aussi attachants et vous serez certainement plus ou moins touchés. Moi, là, perso, je suis arrivée à un stade de saturation, je crois que Sans prévenir est le livre de trop dans ce style littéraire. Je n'en peux plus des adolescents malades, des hôpitaux, de l'association qui réalise les rêves et de la fin où il y a forcément un décès qui prend aux tripes. Je vais dorénavant exclure ce genre de livre et rester fidèle à ma première lecture du genre qui a et restera un coup de coeur pour moi.
Dois-je en dire plus sur l'histoire ? Vous l'aurez compris, Sans prévenir parle d'un adolescent de quinze ans, Francis. Un ado tout à fait classique qui aime ce que tous les ados de cet âge aiment, c'est-à-dire la musique, les copains, la vie et puis un jour, comme ça, soudainement, une douleur apparaît, un saignement de nez et la révélation qui détruit tout : les médecins lui diagnostiquent une leucémie. Quelques semaines après cette terrible nouvelle, Francis entre dans un hôpital pour enfants malades pour suivre un traitement adapté et fait la connaissance d'Ambre. Une histoire d'amitié, puis d'amour va évoluer entre eux. La maladie plus forte que l'amour, l'amour plus fort que la vie ... Une lecture bouleversante, mais déjà vue, n'est-ce pas ?
Voilà, tout est dit. le style de l'auteur n'est pas déplaisant, mais difficile de juger quand l'histoire elle-même manque de caractère.
Un livre que je vais oublier rapidement, pour la simple et bonne raison que je ne le dissocie pas de ses camarades du même genre. Dommage.

Pour conclure:
Je pense qu'il est grand temps pour moi de mettre de côté les romans jeunesses, ou du moins trop jeunesse, parce que je ne prends plus plaisir à découvrir les ouvrages proposés dans ce rayon. Ils se ressemblent tous, parlent tous de la même chose. Dès qu'un thème fonctionne, dix livres suivent derrière et je fais une overdose des romans qui ont trop de similitudes entre eux.
Sans prévenir n'est pas mauvais, mais c'est du déjà vu, du réchauffé, prévisible et sans surprise. Ceci dit, si vous êtes fan des romans dramatiques dans le style Nos étoiles contraires, La fille qui ne croyait pas aux miracles et autres ... Alors foncez, vous aimerez, c'est sûr.
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Sans prévenir c'est l'histoire de Francis, 15 ans, bientôt diagnostiqué malade d'une leucémie. Il va faire la rencontre d'Ambre et là on imagine déjà très bien la suite.

Avant même de commencer ce livre, j'ai tout de suite pensé à "Nos étoiles contraires" bien que je n'avais pas lu le livre mais juste vu le film.

Et bien là, l'histoire ne m'a pas autant ému. Tout d'abord je trouve qu'il manquait au moins 100 à 200 pages pour pouvoir aller au bout du livre. Tout va beaucoup trop vite dans ce bouquin. Il faudrait plus de description, plus d'anecdotes, plus de dialogues, plus de tout. J'ai eu l'impression que à peine diagnostiqué, Francis était déjà guérit ! Et entre le moment où il rencontre Ambre et sort avec, cela tient en à peine quelques pages.

On en apprend que très peu finalement sur sa maladie. Et c'est dommage ! Là aussi à part nous dire que Francis fait sa larve sur le canapé, on ne ressent pas réellement ce qu'il est en train de vivre.

Enfin je pense que j'ai eu du mal à me mettre dans la peau de Francis car tout simplement c'est un mec. Il n'y avait du coup pas le côté sensible que je recherche dans ce genre de livre.

Le point positif : c'est un bouquin qui se lit très facilement et pas très long !

Sans Prévenir, c'est ainsi que le diagnostique de la maladie de Francis tombe, à 15 ans il apprend qu'il est atteint de la leucémie.

On entre très vite dans le vif du sujet, la maladie étant mis sur la table au bout d'une vingtaine de pages seulement. Une maladie que l'on va survoler sans trop entrer dans les détails, ce qui permet de vraiment se concentrer sur les personnages plus que sur leur maladie bien qu'elle soit omniprésente tout au long du récit.

Pour espérer une chance de guérison, Francis doit suivre un traitement pour lequel Francis se voit contraint d'être hospitalisé, laissant sa vie en suspend. Il se retrouve dans une chambre, qu'il partage avec 3 autres ados, tous atteints du cancer : Paul, le beau-gosse athlétique et pas très bavard, Kim la bimbo superficielle dans toute sa splendeur et enfin Ambre, la cynique grande gueule et cassante avec qui étonnement le timide et introvertie Francis va se lier d'amitié.

J‘ai trouvé le personnage de Francis trop lisse, égoïste, sans trop de caractère et assez capricieux, le rendant niaiseux et exaspérant plus que touchant. Je reproche à l'auteur un manque de profondeur et une personnalité pas assez creusée, alors qu'il s'agit tout de même du personnage principal dont on va suivre le quotidien ! J'ai également trouvé que c'était un vrai fouillis dans les pensées de Francis, des anecdotes et autres souvenirs qui n'apportent rien à l'histoire, au contraire on perd le fil du récit et la lecture se fait sentir longue et traînante par moment.
Tandis que le personnage d'Ambre m'a touché, elle a la langue bien pendue et ne se laisse pas démonter par la vie et les avis, on découvre que derrière ses répliques acerbes se cache une adolescente fragile, que seul Francis et les membres de la famille d'Ambre parviennent à détecter sous la solide carapace qu'elle s'est construite.
Étonnamment, le livre n'est pas seulement axé sur les personnages principaux comme c'est bien souvent le cas, j'ai aimé le fait que les personnages secondaires soient eux aussi mis en avant, les interactions qu'ils ont avec Francis et la perception de toute une famille touchée et chamboulée par la maladie d'un fils, d'un frère.
La mère de Francis est directe et forte, la vie ne l'a pas épargnée elle non plus et pourtant elle continue malgré tout à trouver le courage d'avancer pour et grâce à ses enfants. Chris, le frère de Francis un brin rebelle mais surtout pas très adulte rajoute de la fraîcheur et son humour est un plus au récit. Et enfin Colette, la mère d'Ambre, fantasque et dans un monde bien à elle, était très touchante bien que souvent à l'ouest.
Mais malgré des personnages attachants (excepté le principal ^^‘) j'ai trouvé que le roman était prévisible et pas suffisamment approfondi… la comparaison avec « Nos étoiles contraires » n'est à mon avis qu'un coup de marketing, n'ayant que le thème de la Sick-lit en commun.

Je pense juste que ce livre ne me correspondait pas...