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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis laissé tenter par les excellentes critiques des autres babéliotes...Mais voilà, il m'a manqué un truc...Quoi, je ne sais pas trop...

C'est magique cette histoire, comme les contes amérindiens ou africains, mais il y avait un peu trop de corneille à mon goût et pas assez de liaisons avec le monde des humains. Ou alors, trop d'humains dans cette histoire de corneille.

Un peu trop d'incursions dans le monde des morts également, et je n'adhère pas aux croyances d'un univers après la vie, ou parallèle à la vie, comme le dit Dar Duchesne, quand on est mort on est mort...Je dois être une corneille peut-être...

En milieu de livre, cela a commencé à me sembler un peu longuet, je n'ai pas été totalement emportée, ce n'était pas réellement une histoire pour moi, dommage.
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Et voilà
Et voilà un bon livre
Un bon livre qui n'est pas pour moi
Ou que je n'ai pas lu au bon moment.
Je me suis sans doute aussi créé moi-même une attente.

Le roman commence par la rencontre entre un humain et une corneille.
Un corneille spéciale.
L'homme est seul.
On comprend que l'humanité est sur la voie de l'extinction ou tout du moins qu'une grande catastrophe ou régression a eu lieu.
Ce qu'il s'est passé ? On ne le devine qu'à peine.
Cette introduction m'a laissé penser qu'on allait parler de la chute de l'humanité.
Un roman post-apocalyptique raconté par une corneille ? J'ai donc plongé dans le récit de cette corneille en attendant qu'au chapitre suivant on revienne à l'humanité.

Le récit est raconté par Dar Duchesne, première corneille à porter un nom, à comprendre et se faire comprendre de curieux bipèdes qui s'installent près du pays des corbeaux, près du pays de Kra.
Dar Duchesne a fait de bien mystiques voyages.
La corneille n'est'elle pas de ces oiseaux qui accompagnent les morts humains ?
Au cours d'un de ses voyages, elle va découvrir un secret qui la libéra de la mort.

Libérée de la mort mais d'une grande curiosité pour ce monde et l'autre monde.
Elle va entrer en contact avec quelques humains réceptifs.
Il est beaucoup question de la mort, de nos rites, de nos rapports aux morts (rapports bien curieux pour les corneilles).

Il n'y a pas d'intrigue. Quand le récit parle des humains, il est quasiment situé au temps préhistorique ou moyen ageux.

Je n'ai pas su me libérer de mon attente.
Je n'ai pas su lâcher prise et m'embarquer pour ces récits mystiques entre la vie et la mort.

C'était beau. Bien écrit.
C'était très bien raconté d'un point de vue corneilliens. Mais je n'ai pas réussi à me laisser porter par la narration de Dar Duchesne.
J'attendais toujours de revenir aux « Hommes ».
Voilà comment je suis passé à côté d'un sans doute très bon roman.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Lecture difficile pour moi car exigeante.
Une narration complexe qui me l'a rendu lourde.
J'ai ressenti beaucoup de pesanteur dans ma lecture par la confusion entre réalité et imaginaire. Les histoires se sont souvent nimbées de brume et de flou pour moi, au travers des paysages vu par une corneille.
C'est donc l'histoire d'une corneille qui vit plusieurs vies et raconte son vécu au dernier humain qui vient de la recueillir.
Si c'est original dans la narration puisque nous avons le point de vue d'un oiseau sur l'homme, ce n'est en revanche pas du tout un roman d'action et d'aventure mais plutôt la description d'un monde et de ses contes et légendes qui rappellent un peu les nôtres....
L'auteur va distiller dans cette épopée des messages philosophiques, religieux et un regard sur évolution de l'homme et de ses croyances.
Le monde des morts est un thème très présent où les voyages de cette corneille y sont très oniriques et poétiques. Et finalement c'est sur la mort que ce roman posera mes réflexions. L'immortalité est-elle un cadeau quand on ne sait pas ce qu'est sa propre mort ?
Ce roman a vraiment un style à part. Il sort des classiques de la Fantasy. On n'aime ou pas. Un défi pour moi.
Au cours de ma lecture je me suis souvent demandée quelle herbe chamanique avait bien pu fumer John Crowley pour écrire cet univers... Parceque sans mauvais jeu de mots, c'est assez perché !
C'est donc une lecture fantasy très particulière qui ne plaira pas à tous. Mieux vaut être averti.
Avec une bonne concentration intellectuelle, un sens de la méditation et l'envie de découvrir notre monde d'une façon moins conventionnelle et onirique ça peut être une bonne lecture !😉
En ce qui me concerne je n'ai pas su apprécier cette lecture et je suis ravie de passer à un autre roman !
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Le corax que je suis ne pouvait qu'être attiré par ce récit narré par une corneille. Idée romanesque originale ; que dis-je, ouverture sur un univers littéraire assez extraordinaire ! Pensez donc : la vie et la mort des hommes racontées par Dar Duchesne, la corneille. Et je me suis plongé dans ce roman, ambitieux et puissant dès le départ. On suit d'abord le corvidé accompagnant une jeune fille, Toque de Renard, et un chanteur, le Chanteur. Avec la deuxième partie, et dans une autre époque, Dar Duchesne fait la connaissance d'un « Frère », une espèce de religieux anachorète, et ses coreligionnaires qu'on appelle « les Saints ». Il les suit dans leur retraite et dans leur voyage. Il leur fait connaître un monde mystérieux – limbes ou enfer –, décrit sur le mode de l'Apocalypse de Jean ou à la manière d'un tableau de Brueghel. Pourtant, peu à peu, l'attention se relâche (la mienne en tout cas…). L'histoire tire en longueur, s'emberlificote, devient insaisissable. La corneille s'amourache d'une femelle castor ( ?) ; et elle va et elle vient, on ne sait trop où ; elle et les autres personnages cherchent, on ne sait trop quoi ; les détails et les digressions n'en finissent plus. Je reconnais qu'aux deux tiers environ de l'ouvrage, commençant à m'impatienter, je me suis mis à la lecture en diagonale. La fin, toutefois, m'a réconcilié avec la bonne impression du départ. Tout compte fait, s'il avait été aminci de quelques dizaines de pages, le livre ne s'en serait porté que mieux.
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