Gabriel-Xavier Culioli/5
1 notes
Résumé :
Un hiver, tandis que Noël arrive, des voitures pénètrent dans le village d'Orsinu. Des hommes, des femmes et des enfants en descendent. Ils forment la famille des derniers habitants d'Orsinu : Zi'Anghiulinu et Zia Maria.
La neige bloque les cols et tous se réfugient dans la vieille maison ancestrale. Peu à peu, la vie s'organise autour de la cheminée où brûle le bois des châtaigniers.
Alors les deux anciens racontent les contes et légendes de Corse, fa... >Voir plus
La neige bloque les cols et tous se réfugient dans la vieille maison ancestrale. Peu à peu, la vie s'organise autour de la cheminée où brûle le bois des châtaigniers.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'aime beaucoup les contes et dans ce recueil, il y en avait que je ne connaissais pas. Cependant, il s'adresse plutôt aux adultes, car il y a des passages très violents et des mots crus. J'ai aimé le fil conducteur, la famille, jeunes et plus vieux, au coin du feu qui partagent des contes, alors qu'ils sont coincés par la neige.
Citations et extraits (5)
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Lorsque l'homme rend l'âme, cette énergie repart dans le cosmos. En attendant de trouver un corps, elle vogue. Durant cette période intermédiaire, mus par la nostalgie, les morts reviennent sur le lieu de leur dernière habitation. Ils sont alors exigeants, grincheux et vindicatifs. Les vivants doivent les accueillir avec patience et bonté pour ne pas encourir leur colère.
La Corse, mon fils, est comme une rivière au flot emporté. Les petites pierres forment du sable et tu n'as pas à t'en inquiéter. Les grosses sont la stabilité du rivage. Il ne faut pas les bouger. Mais les moyennes roulent et brisent tout sur leur passage. Elles se heurtent et se choquent. Voilà le danger.
Les Corses sont comme les roseaux. Tu les crois couchés et le lendemain, tu les retrouves dressés.
La vie est un gigantesque cercle qui ramène l'âme vers son point de départ.
Tempus edax rerum.
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