A Home at the End of the World est un roman magnifique qui m'a mise au bord des larmes. Pourquoi?
Quand ils étaient enfants, Bobby et Jonathan étaient des amis inséparables. Leurs liens amicaux sont extrêmement bien décrits, on y croit, on est avec eux, en totale symbiose. Ils sont complémentaires. C'est déjà très beau, c'est une histoire d'amitié d'abord.
Ensuite, chacun a son rêve, son idéal, ses goûts, ses désirs, ses envies. Bobby trouve chez Jonathan un homme en qui il peut se rattacher, il y trouve une famille, avec sa mère Alice. Quelque chose qui lui a terriblement manqué.
Mais après des années de séparation, ces deux hommes se retrouvent fortuitement à New York. S'ensuit la rencontre formidable avec Claire, jeune femme aussi libre que l'air, ensemble ils s'inventent la famille qu'ils n'ont jamais eu et dont ils ont toujours rêvé. Mais n'est-ce qu'un leurre? Peut-on vivre ainsi? Peut-on se créer une famille basée sur l'amour et la force de l'amitié?
Un livre émouvant aux personnages attachants. Des lignes magnifiques, des descriptions de vide psychologique, de doute, d'amours, de désespoir, d'espoir, un chef d'oeuvre.
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Des personnages très attachants, un très beau livre sur l'homosexualité, l'amour, les relations parents-enfants et l'amitié.
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