C'est un bon petit roman jeunesse qui se lit facilement et où se mèle Fantastique, sortilège et Egypte ancienne.
On s'attache à Julie et aux membres de sa famille, mais je trouve que le dénoument arrive un peu trop facilement et trop vite.
Julie, qui est une jeune fille comme les autres, un peu rêveuse, reçoit un jour en héritage de son grand oncle Sébastien Fall alias Bass, un mystérieux coffret au motifs égyptiens et des hiéroglyphes gravés dessus, et contenant une statuette en bois habillée comme les égyptiens de l'époque avec une longue tunique blanche, des cheveux et des yeux noirs, ainsi qu'une coiffe dorée.
Tout commence le jour où, avec l'aide de son frère Charles, ils déchiffrent les hiéroglyphes du coffret et qu'ensuite d'étranges phénomènes ont commencé à se produire ...
Julie compte chaque jour un peu plus sur sa Shabti un peu plus, et lui confie des taches de plus en importantes, jusqu'au jour ou ca se retourna contre elle...
Les étres humains ne sont jamais satisfais et veulent toujours plus, et ne savent plus s'arreter, des qu'un souhait est réalisé , un autre plus grand apparait, et je trouve que se livre resume cette pensée.
Au début du livre, lorseque Julie est au cinema, , le génie retourne dans les montagnes d'Afreet, Afreet qui veut Génie en Arabe.
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Sur l'étiquette on pouvait lire : " Pour ma chére Julie Ann, le coffret de la Shabti"
- C'est quoi un coffret de shabti, papa ?
- Je ne le sais pas plus que toi, princesse. Je n'ai jamais entendu ce mot.
Mr Writt secoua la tête. - Moi non plus.
- C'est pourtant clair, assura Charles. C'est comme le coffre chin pour ''chinois''. Ce doit étre un coffret de Shabtiran, ou de Shabtikistan... Il doit bien exister un pays qui s'appelle comme ca, non ?
- Oh, tais-toi donc ! lacha julie avec impatience.
[...] Sous le faiceau de la lampe, le coffret resplendissait de multiples couleurs : en rouge et blanc, noir, jaune, vert et bleu. Il mesurait environ trente centimètres de hauteur et quinze centimètres de largeur. A chaque coin, des colonnes avaient été peintes. Les pieds de ces colonnes étaient ceux du coffret , et leur sommet ressemblait à celui des palmiers. Sur trois cotés, des femmes dotées d'énormes yeux et vétues de jupes plissées sembalaient marcher, une jambe devant l'autre, dans une posture figée. Sur le quatrième coté posait une femme à tête de chat. Un couvercle incurvé muni d'une petite poignée reposait sur le haut des colonnes.