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La Chine médiévale. Les complots dans la Cité Interdite. Et quand on complote, on n'y va pas avec le dos de la cuiller... on extermine toute la fratrie. C'est ce que fait le second fils de l'Empereur, afin d'être sûr de régner. Mais il rate la princesse Yongning. Elle déborde de ressources. Martiales et intellectuelles. Et la vengeance est un plat qu'elle semble adorer.

Voilà le lecteur parti dans une vengeance en forme de saga faite de bruit et de fureur, de sang et de machiavélisme, sur fond (pour ce tome 1) d'invasions turques.

Malgré quelques lacunes (notamment au niveau de certaines cases crayonnées rapidement, dirait-on, ou de certains détails), j'ai adoré ce tome. C'est frais, intense, vif, poétique et beau. Il y a des belles doubles pages qui font penser à des estampes, ou des vues panoramiques de cités à couper le souffle.

C'est aussi (et surtout) le début d'une saga de très haut niveau. Les tomes qui suivent sont esthétiquement impeccables et souvent nourris de moult péripéties à faire pâlir un scénariste d'Hollywood.
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J'ai beaucoup de chance en ce qui concerne la littérature – pour le reste, on repassera. Beaucoup de chance parce qu'avec la masse critique spéciale BD, Babelio et les Éditions Urban China me permettent de découvrir le premier tome de « Princesse vagavonde ». Je les remercie chaleureusement.
Je trouve très intéressant de découvrir l'histoire par la fiction. J'ai en mémoire les aventures de Miyamoto Musashi par Eji Yoshikawa et la série Vikings, qui sont mes plus belles découvertes. L'idée de connaître la Chine médiévale via « La princesse vagabonde » m'a séduit. Il est vrai que mes connaissances sont très limitées, voire inexistante.

Ma plus belle surprise fut de découvrir la magnifique illustration tout comme le très bel artwork tout en couleur. Les dessins sont réussis et rendent bien l'univers asiatique bien que parfois, il manque quelques détails. La lecture se fait à l'occidentale, c'est-à-dire de gauche vers la droite. le manhua est édité en grand format, ce qui est très appréciable. Un bémol toutefois en ce qui concerne les précisions apportées de temps à autre en bas de page, que j'ai trouvé trop petite.
J'ai eu un peu plus de mal en ce qui concerne le scénario. Une fois avoir lu la quatrième de couverture, j'ai compris l'histoire. Il est vrai que l'on est directement plongé dans un préambule laconique.

Les personnages sont intéressants bien que complexe à retenir par le nom typique chinois. Il y a bien évidemment la princesse (Yongning) qui simule sa mort – une héroïne intelligente –, son maître, un jeune enfant qui sera le disciple de la jeune demoiselle.
Ce premier tome m'a quelque peu laissé sur ma faim. J'ai très envie de poursuivre l'aventure. À noter qu'en parallèle on suit un pays instable avec de nombreuses régions – une carte aurait été la bienvenue – et la présence d'un envahisseur turc. C'est avec plaisir que je lirai le prochain tome.

Je conseille aussi de lire la critique très détaillée et intéressante de Alfaric.
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Un véritable coup de cœur !!
Tout d’abord la couverture est splendide : tout en douceur, avec un trait délicat, des couleurs pastels… Une grande harmonie s’en dégage et m’a donné envie de découvrir ce manhua, le premier que je lis.
Je ne suis pas déçue ! L’harmonie du dessin et la délicatesse du trait se retrouve au fil des pages et l’histoire est déjà très prenante et bien lancée dans ce tome 1.
L’héroine, Yongning, une jeune princesse, voit sa famille massacrée par son oncle, Li Shimin, second fils de l’empereur s’emparant alors du pouvoir. Yongning n’a plus le choix : elle fuit et se déguise en marchand. Elle rejoint le gouverneur Heng Gongsun et tente d’intégrer son armée. Elle n’a qu’une idée en tête, la vengeance.
Les décors réalistes et somptueux de la ville ainsi que des divers paysages soutiennent un récit rythmé par des scènes d’actions efficaces, au coup de crayon imparable pour illustrer la vitesse ou encore la violence.
Les costumes des personnages sont dessinés avec de nombreux détails et un certain raffinement dans le mouvement. Les visages sont expressifs, pleins de charme et très différenciables les uns des autres.
Ce manhua aborde des thématiques variées : la Chine en 626, les luttes de pouvoir et les stratégies de guerre, la vie quotidienne, la place de la femme (Une Princesse n’accède pas au pouvoir. p. 21 « Je l’ai maintes fois déploré. N’étant pas un homme, il aurait été impossible à la Princesse de régner. »)

Que va-t-il advenir de cette jeune Princesse chinoise qui pour le moment est un homme aux yeux de tous ?

Challenge ABC 2015-2016
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J'aime beaucoup le travail de cette mangaka chinoise qui m'avait déjà beaucoup charmé avec sa toute première oeuvre "Little Yû". "La Princesse Vagabonde" me tentait depuis pas mal de temps, depuis sa sortie en fait. Et la lecture a été au-delà de mes attentes.



En ce temps-là (encore aujourd'hui d'ailleurs dans certaines régions du monde), les hommes avaient peu de considérations pour les femmes, ils ne pouvaient pas imaginer qu'elles puissent être comme eux, leurs égales: capable de réfléchir, de se battre, de mener et j'en passe! Eh bien, Yongning est une belle et jeune princesse aux longs cheveux noirs, à la peau très pâle et au regard vert troublant. Elle est vraiment prête à tout, elle sait très bien se battre (les arts martiaux, ça la connait ainsi que le maniement de différentes armes), elle est maligne, manipule les autres à sa guise et c'est une fin stratège qui découvre la guerre et les affres de la politique. J'avoue que parfois, Yongning m'a inquiété, m'a mit mal à l'aise. Elle est spéciale, je la trouve quelque peu froide et insensible. Et du coup, je me demande quelle sera son évolution au fil des tomes.

Nous ne suivons pas que Li Changge, on suit également l'entourage de l'empereur, tous les hommes importants qui gravitent autour de lui afin de mieux comprendre les enjeux politiques et militaires de l'histoire. D'ailleurs, elle a des alliés à la cour sans le savoir dont son ancien mentor (qui lui a appris à se battre) et le premier ministre (qui lui a enseigné tout ce qu'un prince se doit d'apprendre, ce qu'elle n'aurait jamais dû apprendre). Mais bien sûr, elle a une foule d'ennemis qui savent pertinemment qu'elle est en vie et une potentielle menace, qui n'en parlent pas à leur empereur pour leurs propres intérêts. Il y a tellement de personnages qui se ressemblent pas mal alors c'était dur de les différencier et leurs noms ne sont pas facile à assimiler. Je pense qu'au fil des tomes, j'arriverai à mieux m'y retrouver.

La Chine est en guerre avec les Turcs, qui pour moi sont les Monghols (il a des termes trompeurs comme le Khan ou tout simplement, leur apparence). Les Turcs ravagent les régions, conquérants, barbares mais aussi divisés car ils ont deux maîtres possibles: celui qu'on appelle Petit Khan qui serait le vrai fils du Khan et Ashina qui serait en fait son fils adoptif. Nul doute que les chemins de Li Changge et d'Ashina se croiseront!

Le graphisme est sublime, on sent vraiment la patte chinoise/asiatique. le trait est délicat, fin, le dessin est aérien. Les détails et les décors sont beaux et bien mis en avant.

Vraiment une agréable surprise, bluffée par l'histoire, les personnages et le contexte historique. Très curieuse de découvrir la suite et ce que j'attends le plus, c'est la rencontre entre Li Changge et le Turc Ashina!
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Malgré le titre qui peut paraitre léger, ce manga révèle un beau travail, tant en dessin qu'en histoire et en stratégie. L'histoire se passe en Chine en 626, un prince fait assassiner ses frères et leur famille pour devenir le seul héritier. Notre princesse, formée très tôt à l'art de la guerre et au jeu de Go réussit à disparaitre et lutte habilement pour sa survie et sa vengeance.
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Au milieu de toutes les couvertures, celle-ci sortait de l'ordinaire avec sa douceur et son mystère. Je ne regrette pas mon choix: l'histoire ne semble pas originale à première vue (en gros, la vengeance est un plat qui se mange froid) sauf qu'on y parle aussi de pouvoir, de stratégie politique, de guerre; de trahison, de dissimulation, de quête d'identité... Les personnages ne sont pas manichéens (dans ce premier tome en tout cas) et l'héroïne, la princesse Yongning est rusée, déterminée, et intelligente.
Je découvre donc grâce à Babelio et Urban China un genre de BD, une maison d'édition et une série à suivre.
S'il y avait un bémol, ce serait ce que j'appelle "la frustration des premières pages", problème que je retrouve dans les mangas: de belles planches en couleurs au tout début, qui donnent les tons et les décors de l'histoire. 3 ou 4 planches, quelques cases et puis pfuiitt, on repasse au noir et blanc.
Et en même temps, ça permet de rentrer "graphiquement" dans l'histoire et le noir et blanc ça n'enlève rien à la qualité du scénario et des dessins.
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Pour une raison inconnue, j'ai longtemps délaissé les mangas. Peut-être est-ce du à l'effet de mode, à la multiplication des titres parfois peu intéressants pour moi...Toujours est-il que grâce au challenge ABC et cette satanée lettre X, je me suis donc tournée vers un manga, ou plutôt manhua pour celui-ci, pour combler cette dernière lecture, enfin valider le challenge et retrouver mon engouement pour ce style littéraire que j'aime tant ! Je remercie les participants au challenge qui m'ont permis de découvrir "La princesse vagabonde" car cette lecture s'est révélée être un coup de coeur.

La princesse Yongning a été obligée de fuir son palais lorsque son oncle a décidé d'éliminer les autres membres de la famille impériale pour accéder au pouvoir. La princesse se retrouve donc en fuite et se fait rapidement passer pour morte afin de pouvoir mener à bien son désir de vengeance et retrouver ce qui lui revient de droit.
Premier point positif, les dessins. Ils sont justes magnifiques. Très travaillés, détaillés avec soin, autant pour les personnages que pour les décors et les costumes, ils sont très réaliste et c'est un régal visuel. Que celui qui me dise encore que les mangas sont pauvres au niveau graphique revienne me voir après avoir vu celui-là ! J'ai d'ailleurs eu l'impression de trouver la même qualité graphique que pour L'habitant de l'infini, même si ici, les traits sont moins dur et le décor moins sombre.
Second point positif, l'histoire. Je suis passionnée par le Japon, moins par la Chine dont je ne connais pas vraiment l'histoire, si ce n'est les dates et événements marquants. L'auteur a la volonté de raconter un fait marquant de l'histoire de son pays, trop peu connu mais qui a tout de même eu des répercussions importantes. le premier tome nous permet d'avoir une idée générale de cet événement, c'est un tome d'introduction mais qui nous place déjà dans l'histoire et nous promet une suite des plus intéressante. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !
Et enfin, les personnages. Coup de coeur pour la princesse ! Je l'ai trouvée vraiment atypique, ce n'est pas la princesse classique qui laisse les autres prendre les décisions. Déjà plus jeune, on peut voir qu'elle se démarquait en souhaitant étudier les stratégies de guerre et les arts martiaux, il faut avouer que c'est bien loin des activités coutumières des princesses. de plus, elle est réellement déterminée à se venger, qu'importe les moyens employés, tant que sa vengeance ne sera pas accomplie elle continuera dans cette voie. Elle est réfléchie, intelligente et stratège, elle met en scène sa propre mort alors qu'elle n'est pas très âgée...D'autres personnages seront aussi très intéressants à suivre, je n'ai pas retenu les noms (ma mémoire me fait déjà défaut!) mais je pense notamment au maître de la princesse qui semble agir dans l'ombre pour l'aider dans sa quête...Et on a aussi un peu d'humour avec le personnage du petit garçon qui décide de faire d'elle sa maitresse d'arme et qui insiste malgré le refus catégorique de la princesse de le prendre sous son aile. Ce point d'humour est le bienvenue car l'histoire serait vraiment trop triste et sombre sans cela...

Donc voilà, une découverte coup de coeur qui me redonne en plus envie de retrouver le monde des mangas en général!

Challenge ABC 2015/2016 26/26
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Un manga très intéressant, qui change de mes habitudes. On y suit la vie de la jeune princesse Yongning, à la personnalité très ambivalente.

J'aime beaucoup les dessins, et le contraste entre le blanc et le noir. Les personnages sont vraiment bien dessiné, j'aime beaucoup le style. ( surtout celui du général dans l'eau !)

L'histoire à un côté assez dark, car on aborde la vengeance, le désespoir, la mort, la trahison, la guerre etc.. Cependant, il y a des dialogues amusants et des personnages qui rehaussent la tonalité assez tendue de l'histoire. Notamment le jeune garçon qui accompagne la princesse.

J'ai pensé plusieurs au personnage de Mulan avec La princesse Vagabonde. Femme forte, qui se fait passer pour un homme pour intégrer les rangs de l'armée...
J'ai bien envie de lire la suite pour voir comme cela va se terminer. En tout cas, cette lecture m'a bien plu, l'histoire se lit rapidement, même si on peut avoir du mal à dissocier les personnages entre eux et même si les noms peuvent se mélanger dans nos têtes.
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La princesse vagabonde est le genre de BD/manga que j'aime lire. Pour moi, elle fait partie des séries type la Fleur Millénaire, Arcane de l'aube et Yona où des princesses bafouées se relèvent et se battent pour reconquérir leur dû, leur royaume. J'adore ces héroïnes fortes, indépendantes et rebelles dans l'âme :) J'ai rapidement été happé dans l'univers crée par Xia Da. Format agréable, les dessins doux mais détaillés sont subtiles et captivent ! Très bonne découverte coup de coeur.
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la princesse vagabonde raconte l'histoire d'une princesse considérée morte et qui survit en tant que marchand ambulant. L'intrigue est bien menée, l'histoire intéressante mais le dessin n'est pas attrayant : remplissage avec des points, expression des personnages souvent "effrayante"... Excepté les pages couleurs, le dessin m'a empêchée de profiter pleinement de l'histoire, dommage
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