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Heure canoniale des laudes.
Philippe Gardenal, Sénéchal de la ville de Lysimaque, capitale du Royaume de Méronne est réveillé brutalement : "La ville est assiégée". Tout le monde l'attend en salle du conseil, le roi Edouard VI et tous les nobles, décideurs des affaires. Et il est mal notre Sénéchal, car c'est sur ses conseils que l'on a envoyé l'ost défendre la ville de Carmeni qui aurait dû être la cible de l'ennemi Castellois.

Heure canoniale de la prime, de la sexte, la none, les vêpres, les complies, et précédant les laudes ou suivant les complies c'est selon, les mâtines. Les cloches (entendez les heures) s'égrainent au fil des chapitres et nous allons vivre trois jours intenses aux côtés de ce Sénéchal. Une ambiance religieuse, monacale est insufflée par ce biais.

Philippe Gardenal est le narrateur de cette histoire et c'est lui qui va nous expliquer les tenants et les aboutissants de la situation dans laquelle se trouve Lysimaque. C'est à travers ses yeux que nous allons découvrir cette cité qu'il lui revient d'administrer, cette famille royale à qui il a dédié sa vie. Cette amitié profonde qu'il éprouve pour son roi, avant tout son ami d'enfance. Sa rancoeur, profonde également, de n'être toujours qu'un roturier parmi les nobles.

De ce type de narration se dégage un côté intimiste du roman que j'apprécie beaucoup. Il y a pas mal de passages d'introspection car le Sénéchal est un homme qui réfléchit beaucoup. Cela permettra à l'auteur de nous faire partager une vision profonde de la religion au sens large que j'ai beaucoup aimé. Cependant il faut reconnaître que les échanges, les dialogues sont peu nombreux. Cela nuit-il à l'équilibre de l'ensemble ? Que nenni ! Parce que ces joutes verbales sont savoureuses et que le récit est entraînant, les cloches défilent tant les événements se succèdent. Empoisonnement, tentative d'attentat, tentatives de négociations, enlèvement, disparition, trahison. Et au milieu de tout ça une ÉNORME baston magique au plein coeur du sanctuaire de l'oectuaire de la Syncrésie, la religion des humains qui vénère Yiel, le dieu unique. Une scène mémorable mêlant chevaliers, mages, anges et démons. J'ai relu trois fois ce chapitre tant il m'a plu !

J'ai adoré ce personnage avec lequel le lecteur tisse un lien très fort. Il est pourtant loin des preux chevaliers, héros classiques de la Fantasy médiévale. Il est vieux (croulant même : imaginez, la cinquantaine !:)), pas costaud du tout, ayant tendance à se planquer derrière ses gens d'armes, terrorisé devant la moindre manifestation magique. Et puis... soufrant de vertige, donc je ne peux que compatir ! :)

Autour du Sénéchal gravitent d'autres personnages marquants. le roi Edouard à qui l'auteur prête un langage fleuri qui cadre bien avec son caractère sanguin. La douce Sybille, trop triste princesse orpheline, le franc-parler du gars Roufos qui m'a accroché bien des sourires, sa paillarde aussi. Et puis, il y a la famille de Philippe, qu'on ne découvre que sur la fin. Peut-être au prochain tome pourrai-je vous parler de Charles le fils ainé, de ses soeurs ou de leur mère, la Bénédicte... le "la" veut tout dire...

Mais ce que j'ai adoré par dessus tout, c'est la plume de l'auteur qui manie fort bien le langage médiéval sans que son récit en pâtisse. Il n'est ni lourd, ni pompeux. J'aime vraiment beaucoup être plongée dans l'ambiance temporelle d'un roman par ce biais. J'aurai même préféré l'absence de ces notes en bas de pages, qui hachent la lecture. Elles attirent l'oeil ces saletés, et même quand on n'a pas besoin de s'en référer, immanquablement on y va !

En revanche, les adages qui ponctuent chaque début de chapitre sont de véritables friandises à consommer sans modération :
Des vérités :
- L'alcool et le pouvoir ont toujours suivi les même lois.
- Plus on en a, plus on en veut.
- Mais rares sont ceux qui le tiennent.
Des grivoiseries :
- Lorsqu'un roi assiège une ville, il prétend au trône.
- Lorsqu'un homme séduit une femme, il prétend l'aimer.
- Ainsi, femme et cité sont toutes deux catins.
- On s'y engouffre une fois les défenses tombées.
Des réflexions :
- L'obscurité est une absence de lumière.
- La mort une absence de vie.
- L'ignorance une absence de savoir.
- La solitude, une absence d'autrui.
- Ce qui rone l'homme n'est pas le Mal, c'est le Néant.

Sénéchal est un premier roman d'une richesse et d'une profondeur incroyable. Mais ce qui surprend plus encore, c'est la maîtrise de ce tout jeune auteur sur son intrigue et son récit hyper rythmé. Il n'y a pas un seul temps mort et c'est du bonheur de lecture. ÉNORME COUP DE COEUR malgré... oui, malgré un cliffhanger de ouf à la dernière phrase ! Rhaaaaa !
1) Je ne l'ai pas vu venir.
2) Il est du genre à me triturer la cervelle jusqu'à la parution de la suite. Oui, oui, du genre on reprend les cartes, on mélange tout et "nouvelle donne". Re rhaaaaaaaaaaa!

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Sénéchal est un bon premier roman. L'univers dans lequel nous emmène Grégory Da Rosa est sombre et dispose d'une cosmogonie assez fouillée que l'on retrouve dans l'énigmatique religion du Syncral.
Le personnage principal, le Sénéchal, n'est pas en reste et nous raconte sans aucune censure le déroulement du siège de Lysimaque, tout en restant attachant et assez drôle !
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Rien que sa couverture donne envie de le lire, elle tape à l'oeil, et te promet un bon héroic fantasy comme je peux les aimer. En plus, c'est écrit par un Français alors on n'hésite pas trop longtemps pour découvrir ce premier tome de la trilogie (oui, je suis sensé arrêter les tomes 1, je sais, mais j'ai déjà bien réduit alors, ce n'est pas grave!)

Philippe est donc le sénéchal de la ville, mais aussi le meilleur ami du roi. Sauf que bons, ils ont une amitié assez spéciale, car le roi n'hésite pas à le désavouer quand il en a envie. Il doit donc faire attention surtout qu'en ce moment la ville est assiégée et donc il doit gérer un peu tout, alors entre cela et tous les manigances politiques, il n'a pas le temps de s'ennuyer. Mais vraiment pour être sûr, il doit aussi s'occuper de la princesse...

Plus on avance dans ce tome et plus on se rend compte qu'il n'y a pas que le roi qui s'en prend à lui, et on se rend compte très vite qu'il n'a vraiment pas la vie facile. Rajouter à cela que sa femme le trompe à longueur de temps et que son fils ne se rend même pas compte que son père est un homme juste génial, a le plaid un peu notre sénéchal.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome, ce personnage de sénéchal qui est très sombre, mais auquel on ne peut que s'accrocher et s'attacher à lui. Il a un humour que j'adore.

Bref, ce premier tome et une réussite, j'ai vraiment adoré ma lecture qui se fait toute seule, les pages se tournent rapidement, l'écriture est très fluide. Une histoire atypique qui se dévore ! Vivement la suite.
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J'ai profité d'une promotion en numérique pour acheter ce roman qui m'intriguait assez car il était pas mal mis en avant par son éditeur. C'est un premier roman et également le premier tome d'une trilogie, ce qui n'est pas précisé sur le roman et c'est fort dommage.

Sénechal suit le récit d'une ville assiégée par un ennemi nombreux et surtout inattendu. Les éclaireurs n'avaient pas prévu que la ville de Lysimaque, la Ville aux Fleurs, fière capitale du royaume de Méronne, serait encerclée par les ennemis qui devaient s'en prendre à une autre ville. D'où la surprise du roi et du sénéchal de la ville, Philippe Gardeval, personnage occupant un poste clé sans pourtant avoir jamais été anobli par le roi.

Voilà le point de départ du roman qui commence sur les chapeaux de roues avec non seulement le siège de la ville, mais aussi un empoisonnement touchant une noble (par accident, le roi était la cible initiale de l'empoisonnement). Cela rajoute à la tension déjà apportée par la présence importante d'ennemis. le roman commence donc fort avec beaucoup d'éléments posés et en suspens.

Sénéchal est un roman assez particulier à plus d'un titre, en premier lieu par son écriture. le récit est narré par Philippe Gardeval sous forme de journal et avec un langage empruntant beaucoup de vocabulaires au vieux français afin de coller au contexte moyenâgeux. Cela est très bien de la part de l'auteur car cela donne une touche authentique au récit, mais il y en a beaucoup (trop ?), ce qui a tendance à casser le récit et certaines sont clairement inutiles comme oriflamme par exemple, un terme assez connu. Il y en a moins dans la seconde partie du roman, ce qui est appréciable. Ceci dit, le style de l'auteur, malgré ses notes de bas de pages très nombreuses, est très agréable, fluide et imagé et parfois poétique. Étant passionnée par le moyen-âge, j'ai apprécié cette lecture très instructive sur pas mal de points.

Un autre caractère particulier du roman est son rythme qui m'a assez prise de cours. En effet, après avoir commencé intensément, la suite a tendance à être un peu moins intéressante avec une baisse de rythme due à de nombreuses digressions et descriptions qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. Cela s'arrange par la suite avec une fabuleuse scène de morts vivants jouant à nouveau sur l'intensité, vraiment très bien faite. Il est dur de rester sur un rythme aussi fort que le début et cette scène, mais il est dommage que le roman s'embourbe un peu à un moment. Rien de grave non plus, cela ne m'a pas empêché de poursuivre ma lecture.

J'ai également eu un peu de mal à accrocher avec le personnage principal, le Sénéchal, que je trouve un peu misogyne (seul son fils l'intéresse, ses filles n'ont aucune grâce à ses yeux) et aigri (même si on peut le comprendre étant donné son passé et ses relations avec le roi). Toutefois, mon avis sur lui s'est amélioré au fil de la lecture et j'espère que ce sera à nouveau le cas par la suite.

Côté univers, je l'ai trouvé plutôt réussi, mélangeant agréablement moyen-âge et surnaturel, le surnaturel étant présent par les anges et démons dans l'univers. La Terre, le Paradis et l'enfer ont en quelque sorte fusionné pour donner l'univers du roman. Pour le moment, on connait surtout la ville de Lysimaque où se déroule l'action, mais on devine que l'univers peut être développé et c'est plutôt prometteur.

Le côté intrigue de cour est très présent dans le récit, ce qui est un bon point. On devine que les camps sont nombreux tout comme les diverses manigances. On sent un peu l'influence de Game of throne, par certains aspects et la fin du roman vient conforter cet aspect avec un très beau cliffhanger.

Sénéchal est un premier roman qui a été encensé par son éditeur en lui octroyant des comparatifs un peu trop élevés, et qui peuvent en fait desservir son auteur, ce qui est assez dommage. En effet, le roman même s'il contient quelques maladresses comme souligné auparavant m'a conquise par la gouaille de son auteur et l'ardeur avec laquelle il porte son livre. On sent l'auteur passionné par son sujet et très cultivé et c'est agréable. J'espère que les petits défauts seront améliorés par la suite, pour laquelle je serai au rendez vous.
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J'ai adoré ce livre : l'intrigue est palpitante, c'est très bien écrit, on est vite pris par les complots et la psychologie des personnages est très fine ! J'ai été heureusement surprise par les personnages secondaires qui sont bien étudiés et participent activement au développement de l'intrigue, j'espère que certains prendront plus d'ampleur dans le tome suivant.
Le suspense à la fin m'a tuée, vivement la suite !
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Sénéchal est un roman de fantasy médiévale qui se démarque par sa construction sous forme de huis-clos et son langage adapté au contexte moyenâgeux. Contrairement à ce qu'on peut croire, ce premier tome ne se concentre pas sur le siège dont est victime Méronne et dont le contexte reste très mystérieux, mais plutôt sur l'organisation à l'intérieur de la cité assiégée et de la menace d'un traître. L'atmosphère sombre et tendue est parfaitement dépeinte et l'intrigue réserve pas mal de rebondissements. J'ai quand même ressenti une inégalité en termes de rythme qui m'ont parfois sortie du récit. Heureusement, l'auteur a très bien développé ses personnages entretenant beaucoup de mystères autour d'eux et donnant très envie de lire la suite !
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Ça prend aux tripes !
Quelques temps que je suis les publications de Mnémos et on peut dire que ce premier roman de Grégory Da Rosa a été largement à la hauteur de mes attentes. Tension, pression, gouaille, intrigue politique, magie, tout est là ! Et cette fin… je préfère ne pas en parler… aaaarghgh !
Vivement la suite !
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Sénéchal est un premier roman à l'univers et au vocabulaire moyenâgeux assez classique, avec une intrigue simple, mais qui parvient à captiver son lecteur. Ce récit à la première personne nous emmène aux côtés de Philippe Gardeval, vaillant combattant, Grand Sénéchal du Royaume de Méronne et ami du roi. Au travers de ses pensées et de ses confessions sous forme de journal, on le découvre en proie aux doutes, aux regrets et à la peur, et on s'attache à ce personnage qui se révèle au fil des chapitres. Car contrairement à ce que le synopsis laisse croire, Sénéchal est un roman intimiste qui se déroule en huis clos; les combats qui se jouent ne sont pas ceux que l'on croit, loin du fracas des épées et des batailles rangées. La fin offre un cliffhanger magistral, qui révèle le gros point noir du livre : ce n'est pas un one-shot, alors que rien ne le laisse penser sur la quatrième de couverture... Mais malgré ses petits défauts, c'est un premier roman réussi et prometteur. Si ses influences, mises en avant par l'éditeur, se ressentent fortement, l'auteur n'a pas pour autant à rougir de ses débuts en fantasy :)
Lien : https://lecturestrollesques...
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Sénéchal est un roman de Grégory Da Rosa publié en février 2017 aux éditions Mnémos.

Concernant l'auteur, c'est un jeune Montpelliérain de 27 ans. Sa situation géographique a grandement fait pencher la balance pour cette lecture. Il s'agit de son premier roman d'un passionné d'histoire et de roman historique, j'adhère aussi.

Sénéchal est à mi-chemin entre la fantasy inspirée de l'histoire et la high fantasy. L'empreinte médiévale est forte, mais le fantastique vient y faire des assauts conséquents. Généralement, j'ai une large préférence pour le premier genre.

Tout commence par le réveil brutal du Sénéchal, Philippe Gardeval, un domestique vient lui annoncer que l'armée ennemie se trouve devant les murs de la cité, Lysimaque la capitale de Méronne.

Problème, Gardeval a ordonné à l'armée royale de défendre une autre ville sur la base d'un rapport des éclaireurs. Il va devoir justifier de sa décision. Pour ne rien arranger, la femme d'un puissant noble, allié à la couronne, est empoisonnée au tout début du siège.

Les soupçons vont bon train, le Sénéchal doit notamment affronter les accusations de Othon (le garde du sceau royal), un noble hautain et suffisant. Ainsi que, le caractère sanguin de son Roi et meilleur ami. Celui qui l'a sorti de sa situation de gueux, sans l'anoblir pour autant, malgré sa loyauté sans faille.

S'en suit un huit clos dans les murs de la cité assiégée, dans lequel les personnages vont devoir affronter un ennemi intérieur, en plus du siège.

L'action se déroule sur trois jours, particulièrement rythmés. À souligner le clin d'oeil fait au roman d'Umberto Eco « Au nom de la rose ». L'action et les chapitres sont découpés selon les heures canoniales. J'ai bien apprécié la référence.

L'action monte crescendo au fil de ces trois jours. le siège créé une certaine tension, accentuée par les intrigues de cours liées à l'empoisonnement, ainsi que la situation politique du royaume.

Le style se veut médiéval. Ce qui implique des expressions et un phrasé particulier. le premier dialogue est surprenant et peu en dérouter plus d'un. Mais une fois pris dans l'ambiance ça glisse tout seul. Hormis quelques notes de bas de page qui ne sont pas essentielles à la compréhension du récit. le texte est accessible et cohérent.

Il convient de souligner l'énorme travail de l'auteur sur ce point, opter pour ce style d'écriture sans que ce soit lourd ou ridicule ne doit pas être facile. Pour le coup, c'est réussi dans l'ensemble, en dépit de quelques passages moins fluides.

Concernant les personnages, personnellement le Sénéchal Gardeval m'a grandement agacé. Je l'ai trouvé par moment pertinent dans ses actions et ses réactions, d'autres fois il m'a cloué par sa stupidité. En tout cas, il ne laisse pas indifférent. Je n'arrive pas à savoir si je l'ai aimé, ou détesté.

Peut-être que l'emploi de la première personne y est pour beaucoup. J'ai eu du mal à m'identifier à lui.

Le Roi sanguin, et sûr de lui, est un bon personnage, ainsi que Othon le garde du sceau royal, un noble exécrable, parfait pour ce rôle.

Les personnages secondaires qui gravitent autour de ce triptyque sont assez réussis, mention spéciale à Roufos, un gros dur sympathique.

Concernant le monde proposé par l'auteur, il s'agit de médiéval fantastique très teinté de religieux. Avec des forces qui dépassent largement les mortels.

Ce n'est pas ce que je préfère, j'aime les histoires à échelle humaine, avec des forces qu'ils peuvent maîtriser et peu présente.

Cependant, l'ouverture proposée vers la fin, notamment, sur les enjeux politiques est intéressante.

Les intrigues de cours et le huit clos permettent de ne pas se perdre dans des enjeux trop grands et c'est pour ma part le point que j'ai le plus apprécié.

Pour finir, je soulignerai quelques bémols concernant l'édition du livre.

La communication grandiloquente de l'éditeur qui peut créer trop d'attentes et décevoir le lecteur. Comparaison avec Games of Thrones et J.P. Jaworski, accent mis sur l'originalité, etc. C'est flatteur, mais ça peut desservir. Annoncer le livre comme le début d'une saga serait plus juste aussi.

Enfin, il est toujours facile de jeter la pierre.

Pour ne pas finir sur une mauvaise note, mon avis dans l'ensemble est positif et même très encourageant pour un premier roman. Je lirai la suite avec plaisir ! Et pourquoi pas un jour, un roman historique de l'auteur.
Lien : http://lecture42.blog/senech..
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J'ai découvert cette trilogie grâce à une liste établie par Merowig sur Babelio. L'histoire est riche, bien menée et est racontée à la première personne par un de ses acteurs, le sénéchal Gardeval. Conscient de ses faiblesses et de ses manques, celui-ci (ou icelui ?) se bat quand même pour sauver ce qui peut encore l'être dans sa ville assiégée par une armée surpuissante. On pourra ne pas être totalement convaincu par le style de l'auteur et regretter quelques longueurs (la dernière bataille magique par exemple), mais on appréciera les nombreuses surprises du récit et l'originalité du ton "grimdark". Un cycle à lire pour ceux et celles qui s'intéressent à la fantasy francophone.
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