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Sénéchal tome 2 sur 3
EAN : 9782354085995
317 pages
Mnémos (19/10/2017)
4.25/5   61 notes
Résumé :


« Le roi est mort. »

Rien ne s’est passé comme prévu. Défaits, trahis, maudits, nous sommes tout près de céder. Mais les cloches résonnent et il me faut sûrement faire quelque chose. Après tout… je suis le sénéchal.

Trahison ! Assassinat ! Les épreuves de Philippe Gardeval, grand sénéchal du royaume, sont de plus en plus redoutables. Depuis trois jours et deux nuits, les Castellois assiègent la capitale, les traîtres gro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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C'est vraiment une lecture étonnante, c'est bon, très bon même et pourtant j'ai du mal à suivre l'auteur dans sa gestion du récit...
La raison ? j'ai eu l'impression qu'il avait complètement oublié que Lysimaque était assiégée jusqu'au dernier quart du récit ?!?
Cela dit (et entre temps) il s'en passe des choses, c'est de la bonne fantasy, le scénario est solide et inventif, les personnages sont très consistants, c'est passionnant et pourtant encore assez... surprenant.
Je comprends très bien désormais en refermant ce tome 2 que les volumes aient "Sénéchal" pour titre, tout se voit avec ses yeux, on respire, on goûte, on hume l'air avec lui et pour tout dire on vit dans sa tête en permanence.
On observe, on se souvient et l'on souffre dans cette cohabitation avec un être infiniment humain et déboussolé.
Mais on progresse, on avance et on se redresse au gré des événements qui nous font avancer par la force des choses.
Donc étonné ? Oui bien sûr, je n'ai jamais lu encore de psycho fantasy, c'est dépaysant au possible mais assez fascinant également. Notre Sénéchal n'est pas très costaud, pas très grand, plus tout jeune et pas trop courageux non plus, très humain vous-dis-je ;)
Côté style je déplore toujours l'abus de termes médiévaux même si j'ai noté que l'auteur nous les servaient surtout lors des descriptions et qu'il nous en faisait le plus souvent grâce lors des dialogues qui du coup gagnent en clarté et en verve.
Une belle intrigue, de la magie, une force et une intensité évidente dans les échanges verbaux ou dans la description des combats, j'espérais un petit je ne sais quoi en plus dans ce deuxième tome et je l'ai trouvé !
Je suis serein pour la troisième rencontre :)
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Nous avions quitté Philippe Gardeval sur un suspens insoutenable lors du tome1. La ville de Lysimaque reste assiégée , et Philippe doit gérer tous les ennuis en même temps.
Mais c'est sans compter sur ses ennemis qui grandissent à vue d'oeil et qui ne vont lui laisser aucun répit.

J'ai une fois encore été happée par l'écriture de Grégory Da Rosa qui nous fait voyager avec sa prose d'un autre temps. Un roman qui vous déplace aussi bien dans le temps que dans l'espace.

Je garde et je confirme l'amitié qui me lie a Philippe. Cet homme issu de rien, blessé par la vie , mais qui est un battant hors pair. Sans oublier cette humanité et tous les défauts qui font de cet homme ce qu'il est. Ses hésitations et ses sentiments ont un rôle majeur dans la constitution de ce personnage.
Mais il faut reconnaître a l'auteur qu'il a considérablement enrichi son univers et donne plus de consistance à certains de ces personnages, qui finissent d'ailleurs par prendre les premiers rôles.

Un deuxième opus plus manichéen que le premier, basé plus sur les complots et la politique de l'époque sans oublier la religion qui y joue un grand rôle.
Tout ceci est tellement bien construit que ça m'en a presque fait oublié le petit bémol que j'émettais sur le tome 1: le manque de combats et de duel.


Tout ça pour dire que pour moi cette série gagne en intensité et que Gregory Da Rosa gagne ses lettres de noblesse en confirmant un énorme talent. ( Je le remercie vivement pour la belle dédicace et ce deuxième tome qu'il ma généreusement offert)



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Philippe Gardeval est dans un sacré pétrin ! Comme si l'armée ennemie installée aux portes de la ville ne suffisait pas, voilà que les catastrophes s'accumulent à l'intérieur même de la cité, preuve que l'adversaire a déjà des agents dans la place. Or démasquer les traîtres n'est pas une mince affaire pour notre sénéchal qui a bien du mal à trouver ses repères dans le nouvel échiquier politique qui se dessine depuis le début du siège. En dépit d'un certain nombre de défauts (aisément excusables dans la mesure où il s'agissait d'un premier roman), le premier tome de « Sénéchal » avait reçu des retours plutôt positifs et laissait présager une suite prometteuse. Au vue des avis glanés ici et là depuis la sortie du second volume, les lecteurs ont d'ailleurs dans l'ensemble été séduis par l'ouvrage. Malheureusement ce ne fut pas mon cas, et j'en suis d'autant plus désolée que j'attendais beaucoup de cette série qui possède par ailleurs de bons atouts.

C'est avec un bel enthousiasme que j'ai entamé ma lecture : il faut dire qu'avec le gros cliffhanger qui mettait fin au premier tome, on pouvait s'attendre à bien des surprises ! Sauf qu'aucune n'arrive, puisque le soufflet retombe dès les premières pages lorsque l'auteur nous avoue que le revirement tant attendu n'aura finalement pas lieu. le procédé n'est pas nouveau et je le trouve déjà agaçant lorsqu'il s'agit de séries télévisées (qui sont plus coutumières du fait), mais dans le cas d'un roman c'est encore plus déroutant. Et ce ne sont pas les chapitres suivants qui aident à se remotiver puisque les deux premiers tiers du roman évoluent selon un rythme particulièrement lent. En dépit de la gravité de la situation dans laquelle se retrouve notre brave sénéchal, il faut en effet avouer qu'il ne se passe pas grand chose de palpitant. Les choses sérieuses ne commencent finalement qu'aux alentours de la deux-centième page (sur un peu plus de trois cent...) et le récit se fait alors, heureusement, plus dynamique. La confrontation entre le sénéchal et dame Esther est notamment très bien tournée, de même que l'assaut final qui permet au lecteur d'assister à sa première véritable bataille ainsi qu'à une belle démonstration de magie. Certains défauts persistent malgré tout, à commencer par la fâcheuse manie prise par l'auteur d'écrire des scènes interminablement longues. Même les passages les plus intéressants finissent par lasser tant ils s'éternisent ! La chute qui met fin à ce deuxième tome est quant à elle fort réussie et permet de refermer l'ouvrage sur un nouveau cliffhanger haletant. Seulement voilà, comme on s'est déjà fait avoir avec le précédent, je crains fort que celui-ci soit à son tour désamorcé dès le début du troisième tome...

Attardons-nous maintenant un peu plus en détail sur l'univers mis en scène par l'auteur. Si le premier tome nous en apprenait beaucoup sur les origines du monde dans lequel vivent le sénéchal et ses compatriotes, ce deuxième volume se concentre plutôt sur les rapports entretenus entre la couronne et les différents territoires qui constituent son royaume. Quant bien même le décor du récit se limite à Lysimaque, on commence donc malgré tout à se faire une meilleure idée des frontières de cet univers et des rapports de force qui se jouent en son sein. Les passages explicatifs visant à étoffer le cadre du récit sont ainsi très intéressants, à commencer par celui rendant compte du débat suscité par la nature ambiguë de l'ange à l'origine de la naissance de la capitale. le problème c'est que, là encore, l'auteur fait preuve d'une grande maladresse qui vient trop souvent gâcher une idée pourtant intéressante à l'origine. Plutôt que de nous faire passer subtilement les informations dont nous avons besoin pour comprendre le récit, Grégoy Da Rosa opte en effet pour le déballage pur et dur, sans aucun artifice. Quelqu'un s'enquière du sort d'un personnage qu'on a pas vu depuis longtemps ? Hop, son interlocuteur joue fort commodément les ignorants (quitte à passer pour un imbécile) afin de pouvoir donner au lecteur un compte rendu détaillé de son identité et de ses actions passées (un exemple de dialogue parmi d'autres : « -Sieur Domivias s'est réveillé, Votre Majesté. - Qui ça ? -Vous savez bien, le syncralier renégat. le Sans-Ailes qui a tenté de pourfendre le roi en la grand-rue Sainte-Fidace. Celui au bras tranché. L'ange auquel je prodigue des soins à la demande de sieur Philippe... »). le procédé est extrêmement lourd et est d'autant plus gênant qu'il n'est pas utilisé que pour resituer les personnages mais aussi pour poser les bases de l'univers. Autre bémol : si on trouve bien une carte qui permet de mieux se repérer, celle-ci a été placée non pas au début du roman mais... au milieu ! Difficile donc de s'y référer au cours de la lecture, et notamment dans la première partie puisqu'on ignore son existence.

L'ambiance dans laquelle baigne le récit est encore une fois inspiré du Moyen-Age et, si on sent bien que l'auteur est passionné par le sujet et s'est bien documenté, il n'empêche qu'on retrouve les mêmes défauts agaçants que dans le premier tome. Parmi ces désagréments, on peut notamment citer les notes de bas-de-page qui, si elles sont effectivement moins nombreuses, sont toujours aussi mal exploitées : quel est l'intérêt de multiplier les termes « techniques » médiévaux afin de mettre le lecteur dans l'ambiance si on sait par avance que ce dernier ne va de toute façon pas pouvoir les comprendre grâce au seul contexte ? (dans « Renégat », ma précédente lecture, Miles Cameron utilise par exemple lui aussi énormément de mots faisant références à des réalités du Moyen-Age sans jamais une seule note de bas-de-page : la phrase est suffisamment explicite pour que le lecteur comprenne tout seul de quoi parle l'auteur). Autre point de crispation : les dialogues. Attention, ceux-ci sont loin d'être mauvais et nul doute que beaucoup de lecteurs les apprécieront à leur juste mesure, mais en ce qui me concerne je les ai trouvé assez indigestes. C'est trop grandiloquent, trop exagéré et surtout cela manque de naturel si bien qu'on a souvent l'impression que les personnages ne se parlent pas mais déclament plutôt un texte de théâtre. Beaucoup ne seront pas dérangés par cet aspect et le trouverons même appréciable, mais personnellement c'est tout à fait le genre de procédé qui m'empêche de m'immerger pleinement dans le récit.

Un mot, pour finir, sur les personnages auxquels je n'ai malheureusement pas non plus réussi à m'attacher. le problème des récits à la première personne, c'est que si on développe dès le départ peu d'empathie pour le narrateur, on a bien du mal à se sentir impliquer dans ses aventures. Et c'est justement ce qui s'est passé pour moi avec Philippe Gardeval. Car qu'est-ce qu'il peut être énervant, ce sénéchal ! Arrogant, complètement à la ramasse au niveau politique (puisqu'il faut toujours que ce soit quelqu'un d'extérieur qui vienne tout lui expliquer), et surtout tellement centré sur lui-même ! le roman regorge de scènes d'introspection dans lesquels notre brave Philippe nous entretient par le menu des relations qu'il entretient avec son entourage, et surtout passe son temps à se plaindre : le roi ne l'estime plus à sa juste valeur, le chancelier cherche à lui nuire, sa femme est une dévergondée... On dirait que le personnage n'a pas capté que sa ville était assiégée et que, en tant que sénéchal, c'était un peu à lui d'essayer de remédier à la situation plutôt que de se jeter sans arrêt d'un piège à l'autre. Franchement, la scène dans laquelle Philippe se prend un bon remontage de bretelles par dame Esther m'a fait un bien fou : « Vous nous faites perdre du temps sénéchal. Cinq jours que la ville est assiégée et vous vous échinez à conserver votre place chérie auprès du roi. Vous vous entêtez à parer les coups qu'Othon de Ligias vous assène à tort et à travers, vous enlisant dans une bataille de courbettes et de parlures. » Ouf, il n'y a donc pas que moi qui le trouvait totalement mou du genou, le brave Philippe ! Les personnages secondaires sont quant à eux trop peu exploités : Sybille se cantonne pour l'instant au rôle de potiche, Othon est complètement transparent (ce qui, pour un traître, est un peu gênant), quant à Charles on sent qu'il a du potentiel mais on s'agace vite du regard d'adoration permanente que pose sur lui le sénéchal (et qu'il a de la répartie ! Et qu'il sait garder son sans-froid ! Et qu'il est brave au combat ! Et qu'il est intelligent...). le roi et dame Esther sont eux aussi intéressants, dommage qu'ils ressemblent trait pour trait à Robert Barathéon et Lady Olena (vous me direz, G. R. R. Martin n'a pas le monopole des rois soudards et turbulents ni des vieilles courtisanes retorses, certes. Mais tout de même, la ressemblance est ici tellement frappante que je n'ai pas pu les visualiser autrement !).

Vous l'aurez compris, je ressors très mitigée de la lecture de ce deuxième tome dans lequel j'ai retrouvé la plupart des défauts qui m'avait déjà dérangée dans le premier volume. J'espère ne pas avoir été trop dure dans cet article, mon objectif n'étant pas de dissuader quiconque de lire ce roman qui, par ailleurs, a l'air d'avoir eu des retours globalement positifs. Certains des bémols que j'ai mentionné seront peut-être corrigés dans le troisième tome de la série, malheureusement je pense que je vais pour ma part m'arrêter là.
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Je déteste le principe du cliffhanger ! Déjà parce que mon compte en banque devient rouge – mon banquier ne comprend pas pourquoi je vais en librairie plusieurs fois par mois – et parce que je n'ai aucune patience !!! C'est très rare que j'accroche sur des ouvrages de Médiéval Fantasy mais le tome 1 m'avait transporté et tenu en haleine jusqu'à la dernière page, il était donc impossible d'attendre en novembre la sortie en poche du tome 2, il me fallait absolument la suite très très rapidement !!! Sans spoiler les choses, je signale juste que le tome précédent se termine dans une tension extrême et sur cette phrase percutante « le roi est mort »… Comment, après cela, ne pas avoir envie d'avoir de suite le tome suivant entre les mains ?

Ce tomes 2 est encore extrêmement rythmé. On n'a pas le temps de se poser, on est aspiré dans les intrigues, les trahisons, les moments de combats, bref un vrai bonheur ! Ce que je vais écrire est assez paradoxal car certes il y a du rythme mais en même temps ce tome – comme le précédent – est tout de silence et d'attente. C'est extrêmement bien fait dans le sens où le lecteur perd ses repères. Rien n'est acquis, tout peut être remis en cause d'un instant à l'autre.

Ce qui me plaît particulièrement dans ce tome, c'est le soin apporté aux personnages. Principaux ou secondaires, Grégory Da Rosa les affine comme un aiguiseur. Ils ne sont pas de simples figurants, chacun a une histoire, un rôle à jouer dans la grande roue du destin de Lysimaque.

Bref, poussez les portes de cette cité et découvrez le grand Sénéchal, vous serez séduit !
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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Et me voici de retour à Lysimaque, la ville fleurie où je retrouve Philippe Gardeval. Rien ne va plus pour le Sénéchal son amitié avec Edouard se délite, tout se retourne contre lui et sa vie de famille perturbe sa fonction.
C'est plus violent, plus sombre, les sorties dans la ville avec un peuple affolé, ignorant, victime de rumeurs sont palpitantes. Tout en cherchant les félons et à éviter une guerre, Philippe va se retrouver confronté à ce qui pourrait bien devenir un troisième ennemi, les femmes si discrètes jusqu'à maintenant, viennent mettre leur grain de sel dans les affaires de l'état et l'une d'elle Esther de Haplen ne le ménage guère. P. 193 _ de vous à moi,Philippe, vous êtes bien piètre bretteur, et votre charisme, hélas, ne vous permettrait pas de diriger le moindre bataillon. Votre caboche est faite de tout un tas de raisonnements, d'hésitations, d'émotions, mais jamais, ô grand jamais, d'actions ni de vaillance. Nous en apprenons plus sur Philippe qui est un personnage sensible et sympathique mais il a ses défauts comme tout un chacun.
Gregory Da Rosa continue à nous raconter des histoires qui nous font passer du chaud au froid, du blanc au noir, du solide au liquide : c'est un maître de la manipulation. Nous nous retrouvons à l'instar de Philippe complètement perdus et chamboulés.
Après une première bataille gagnée, nos héros vont arroser leur victoire et Philippe va se retrouver dans une situation fort délicate. Comment va-t-il s'en sortir ?
Il est des auteurs qui savent communiquer leur passion, Grégory Da Rosa en fait partie. Sénéchal II est tout autant soigné que le premier tome, j'ai adoré.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Par hasard, mon regard s'échoua sur le minois d'un damelot qui, là, en bas, coincé entre la multitude et tout ruisselant de suance, serrait fortement les mâchoires, son visage contracté sous l'effort qu'il déployait pour ne point mourir d'étouffement. En un clignement de paupières, un carreau se logea dans son œil, ressortit par sa nuque. Sa tête s'alourdit, s'affala sur l'épaule d'une bourgeoise, son corps demeurant toujours obstinément droit et debout, maintenu par la foule compressée qui refusa qu'il s'écroulât. La femme, alors prise de panique et aspergée de sang, hurla de plus belle.
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Une botte m'explosa le nez. Ne vint que le blanc, intense,pur, lumineux, qui gicla sur mes prunelles comme une révélation de la malemort. Après un terrible craquement, le silence bourdonna à mes oreilles, chantant l'arrivée mauvaise d'un fleuve écarlate qui déborda jusqu'à ma bouche. Un fleuve de métal rubicond, fondu, ruisselant avec lourdeur sur ma langue, sur mes lèvres, dégoulinant d'un nez qui n'était plus qu'un bout de peau boursouflé, constellé en dedans de cartilages éclatés.
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_ Prévoir, toujours prévoir. Ce devait être la devise de tout dirigeant.
Des applaudissements embrasèrent la cour, acclamant les prouesses d'un cracheur de feu dont les flammes s'étaient presque élevées jusqu'au premier étage. Mais on eût dit qu'ils venaient plutôt féliciter la clairvoyance d'Esther.
_ J'admire votre vision des choses, Votre Grandeur. D'autres s'emmurent dans les oubliettes d'hier tandis que vous êtes déjà sur le donjon de demain. (p. 224)
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Ce que vous devez comprendre, mes sieurs, reprit-elle, c’est que nous ne sommes pas dans une guerre sainte, comme l’affirme ouvertement Démosthène, avec les raccourcis qu’apprécient les simples d’esprit. C’est bien plus complexe que cela. Nous entrons dans une guerre d’idées. Il est question d’opposer la lumière de l’individu à l’obscurité des masses.
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C'était myr Gylmenas qui atténuait la puissance de l'oraison, ou plutôt sa résonance démesurée. Et il avait raison. Car rien, en notre monde et en ceux qui suivaient, n'était plus puissant qu'une prière. Une prière c'était un lambeau de Foi pure. C'était une conviction inébranlable en quelque chose. C'était une offrande, un morceau d'âme offert à une entité supérieure. (p. 262)
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Vidéo de Grégory Da Rosa
A l'occasion de la publication de son premier roman "Sénéchal", Gregory Da Rosa est venu à la librairie pour une séance de dédicace. Voici donc une rediffusion du live facebook réalisé pour l'occasion.
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