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4

sur 5017 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je reste dubitative face a ce dernier tome, autant j'ai dévoré les trois premiers , autant j'ai eu un mal fou a finir celui-ci.

Ce dernier opus est très dense en révélations. Mais surtout je l'ai trouvé très brouillon de ce fait, ça part un peu dans tous les sens et du coup ça a rendu ma lecture très chaotique. J'ai mis un temps fou pour arriver au bout.
certains chapitres étaient addictifs et d'autres ennuyants à mourir..

J'ai aussi mis un temps incroyable a venir mettre mon avis. Très déçue par ce roman tant attendu, et je reste un peu sans voix.
L'écriture de l'auteur est toujours agréable et fluide , mais j'ai perdu cette magie des premiers tomes. Sans doute parce que l'auteur ne m'a pas emmenée la ou j'aurais voulu… dommage que cette saga finisse par une déception.

Je pense que je n'ai pas lu ce dernier roman au bon moment… c'est la seule explication que je puisse trouver.
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Fin de cette saga qui m'a happée comme pas possible en cette fin d'année 2019.

Ce tome 4, ultime tome, était plein de promesses. En effet, après bien des péripéties, Ophélie et Thorn sont plus soudés que jamais, presque heureux et surtout... ensemble! Mais des bouts d'arches continuent à s'effondrer, les échos à se multiplier, etc. Nos héros, dans une Babel plus militarisée que jamais, entendent bien faire la lumière sur l'identité d'Eulalie Dilleux, de l'Autre et sur les événements pré et post-Déchirure.

Avec toutes ces questions, ce tome fourmille de révélations. On en apprend une, une autre question se pose irrémédiablement. Ce qui pourrait donner une certaine dynamique à ce tome très dense. Et pourtant, ces révélations m'ont semblé souvent opaques, surtout le très long passage à l'Observatoire. Très technique, si bien qu'on s'y perd. Si tu découvres avec Ophélie et que tout semble clair sur la fin, la lecture s'accompagne tout de même de certaines longueurs qui n'étaient pas visibles dans les premiers tomes. Première déception pour moi.
Je suis tout de même ravie qu'une de mes déductions s'est avérée vraie.

L'univers reste très riche. le talent de Christelle Dabos est indéniable et sa plume parvient à nous illustrer clairement son univers. Immersion complète dans l'univers, à défaut d'être enchantée par le devenir de certains personnages.

En effet, ce tome m'a suscité d'autres déceptions que son opacité par endroit. A commencer par le rôle de Victoire et de bien d'autres personnages trop peu vus à mon goût. J'avais beaucoup aimé le personnage de Berenhilde que l'on ne voit pas du tout...
Et surtout, cette fin!!! J'enrage! Tellement bien sur certains aspects et tellement incompréhensible sur d'autres.

Je ferme donc ce livre en me disant qu'il est tout de même un cran en-dessous des trois premiers tomes, ce qui est bien frustrant pour la fin d'une saga d'une telle qualité addictive. Dans mon malheur, je suis contente d'avoir lu les 4 tomes d'une traite, de ne pas avoir attendu encore et encore ce tome, sinon la déception aurait été considérable.

Challenge Pavés 2019 et 2020
Challenge Séries
Challenge le tour du scrabble en 80 jours (7e éd)
Challenge Mauvais Genres
Challenge Plumes féminines 2020
Challenge Déductions élémentaires
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Incompréhensible ! Quatrième et dernier tome de la série, La tempête des échos me laisse dépitée. On poursuit la quête de la vérité sur ce Dieu hypothétique qui pourrait sauver le monde. Ophélie, toujours menacée, enquête avec Thorn dans un endroit très spécial, où ils sont entrés par des voies différentes. Cet endroit, sensé faire éclore la vérité… nous mettra tous, nous et eux compris, la tête à l'envers ! N'ayant pas pris l'option physique quantique à l'école, je n'ai pas compris grand chose à ces presque 700 pages de questions sans réponses, et de faits farfelus. Même la fin ne m'a pas parue compréhensible pour la lectrice lambda que je suis, et puis je l'ai trouvé humainement insatisfaisante.


Pourtant, le début de cet opus amène de nouveaux éléments prometteurs et excitants. Mais leur potentiel n'est pas exploité (à quoi sert l'histoire de Victoire finalement ?), et j'ai dû vraiment m'accrocher pour poursuivre une lecture qui avait cessé de me passionner. Les théories les plus farfelues sont explorées, et franchement, je me suis perdue dans le labyrinthe des expériences que s'infligent nos héros pour trouver des réponses auxquelles, on le sent déjà tout en continuant d'espérer, nous ne comprendrons pas tout. La fin accélère bien le rythme avec une ambiance de fin du monde. Mais même là, des incohérences nous font lever les yeux au ciel (comprendra qui pourra mais : vraiment, dix doigts suffisent à rétablir l'équilibre alors qu'il manque une personne entière ?) Puis la toute fin gâche de nouveau tout.


Elle apporte bien un peu d'émotion, et j'ai bien lu la dernière phrase de la dernière page qui est sensée orienter notre imagination (que Chou n'avait même pas vue tant il était dépité^^). N'empêche. C'est pas une fin, ça, alors qu'on nous décrit l'envers du décor comme invivable et sans retour (ou alors j'ai vraiment rien compris à rien) !! La cartésienne que je suis s'est forcée à avaler des pages plus improbables les unes que les autres, où pour être honnête avec vous, j'ai à peine compris le (très) gros du raisonnement de l'auteure, la moindre des choses aurait été, pour avoir subi tout ça, de me donner ce que je voulais à la fin ! Eh bien non. Une fin ouverte, un vague indice. Mais moi mon imagination n'en peut plus, elle renonce, et mon coeur est déçu.


Il paraît qu'aux râleurs comme moi, l'auteure aurait confirmé qu'il faudrait faire avec cette fin car il n'y en aurait pas d'autre. Pas d'autre fin, pas d'autres tomes. D'un côté, si vous voulez mon avis, c'est mieux : on est arrivé au bout. J'aurais préféré moins de pages sur des expériences chelou auxquelles je n'ai rien pipé, et plus de pages pour nous offrir une fin digne de ce nom, axée sur des personnages à qui on s'était attaché, plutôt que sur des théories scientifiques fumeuses dans lesquelles se perd le commun des mortels. Il y avait surtout moyen de mieux exploiter les personnages créés : les deux personnages principaux bien sûr, mais aussi tous les secondaires, qu'on a terriblement malmenés avant de les laisser tomber comme de vieilles chaussettes, tout à leur joies ou leur mort proche. Sans parler des morts qui finalement ne le sont pas, et des morts qui restent morts - sans que j'aie pu comprendre la différence entre les deux.


« La connaissance sert la paix », nous embrigade-t-on à Babel. En conséquence de quoi j'aurais bien voulu avoir les connaissances ou les neurones nécessaires pour comprendre l'intrigue (les lecteurs en général n'aiment pas ne pas comprendre), et avoir connaissance d'une fin moins abrupte et plus détaillée pour être en paix avec cette fin de série que j'ai ressentie comme bradée. Comme disait très justement Orson WELLES « Une fin heureuse dépend où vous arrêtez l'histoire » - et là, clairement, elle est arrêtée trop tôt.


Alors que faire ? Vous conseiller la série, au risque que vous soyez déçus par la fin - mais d'un autre côté elle pourrait bien vous sembler accessible à vous et vous plaire… Ou vous la déconseiller, au risque de passer à côté des trois premiers tomes qui sont malgré tout hyper canons ? Je préfère, comme Dieu paraît-il, vous laisser votre libre arbitre. Faites-en l'usage qui vous semble être le bon ! Pour ma part, je ne regrette pas d'avoir lu la série en entier : J'ai quand même adoré trois tomes sur quatre, et avec le recul j'aurais trouvé dommage de ne pas lire ces quatre livres qui, dans l'ensemble, me laissent un bon souvenir…


… « Un peu plus que cela, même. » ;-))
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Après trois tomes épatants, ce dernier volet m'a malheureusement perdue dans la tourmente, égarée entre endroit et envers par les échos qui se multipliaient en tous sens, les rectos-versos en miroir, les inversions inverses et autres inventions paradoxales nées de l'imagination foisonnante de Christelle Dabos.

Reconnaissons que les révélations sont au rendez-vous : vous saurez tout sur Dieu, l'Autre, la Déchirure, la genèse des Arches et la nature des forces qui font voler le monde en éclats. La boucle est bouclée, y compris pour des personnages que l'on n'avait plus croisés depuis longtemps. Lumière est donc faite sur l'entièreté des questions qui nous avaient laissée en suspens tome après tome – un vrai tour de force compte tenu de l'ampleur et de l'ambition de ces intrigues entremêlées !

Et pourtant, l'enquête qui entraîne Ophélie dans les méandres de la mémoire d'Eulalie Dilleux et dans les couloirs du mystérieux Observatoires des déviations m'a semblé longue et laborieuse. Difficile de garder le fil face à l'éclatement de l'intrigue – pourquoi Babel est-elle soudainement prise d'une frénésie xénophobe ? Que fabriquent Archibald et ses compagnons à l'autre bout du monde ? – et surtout lors de longs développements ésotériques. J'ai désespérément essayé de m'accrocher, mais j'ai eu du mal à suivre les rebondissements intempestifs, à visualiser les scènes, à saisir les mécanismes : par exemple, quel est le sens des « inversions » qui semblent se traduire chez les uns par un renversement physique, chez d'autres par des traits androgynes ou encore par des maladresses de comportement ? Au final, j'ai perdu mes repères y compris sur les points les plus fondamentaux : quel était encore exactement le dessein poursuivi par Eulalie lors de la création des Arches ? Pourquoi déjà, au début de la série, Thorn s'y intéressait-il au point d'arranger son mariage autour de ces enjeux ? Quel était l'intérêt des Doyennes d'Anima dans l'affaire ?

Ainsi, ce tome conclusif me laisse sur l'impression qu'il aurait gagné à être franchement élagué : le dénouement sidérant de cette histoire n'en aurait été que plus percutant.

Cela dit, je ne regrette pas ce périple littéraire en compagnie d'Ophélie, si droite et farouchement attachée à la vérité, et de tous les autres qui m'ont marquée et transportée à travers cette dure époque épidémique !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Que dire sur l'ultime épisode qui clôt une saga qui aura emporté mon imagination et m'aura offert un coup de coeur littéraire incontestable depuis Les fiancés de l'hiver et ma première rencontre avec Thorn, Ophélie, Archibald et Bérénilde. de cette excellente série, je retiens la découverte d'un mode riche, coloré et incroyablement poétique qui a eu le pouvoir de me transporter hors de ma vie quotidienne le temps d'une lecture. C'est donc avec autant d'impatience que d'appréhension que j'attendais la sortie de cet ultime volet, bouquet final d'un joli feu d'artifice créé par une jeune auteure entrée sans préambule dans la cour des grands. Hélas, mes attentes étaient sans doutes trop grandes et ma déception fut réelle avec le 4ème tome, même si je l'ai aimé en grande partie et que certaines trouvailles sont réellement bluffantes.

Sans remettre en cause le talent de Christelle Dabos et la puissance de son imagination, je regrette profondément certains choix et parti-pris qui ont suscité lors de ma lecture des moments d'ennui et un sentiment de frustration, je l'avoue. Enfin, l'intrigue se dénoue et le lecteur finit par comprendre le lien entre les échos, l'effondrement des arches, Eulalie Dilleux et l'Autre qu'Ophélie et Thorn poursuivent depuis l'Arche de Babel, le 3ème tome. Ce dénouement m'a paru incroyablement confus et tiré par les cheveux, il m'a semblé en fait que Christelle Dabos a complexifié son intrigue à outrance, donnant assez brusquement une dimension philosophico-religieuse disproportionnée aux aventures de notre Liseuse. Qui plus est, l'arche de Babel est le monde que j'ai le moins préféré de toute la saga, et m'y retrouver à nouveau coincée dans ce dernier tome ne m'a pas enthousiasmée plus que ça.

Pire encore, j'ai été affreusement déçue du sort réservé à des personnages auxquels je m'étais attachée et qui sont juste survolés, voire abandonnés dans ce livre : je pense évidemment à Archibald (comme je regrette son rôle de faire-valoir…), Bérénilde, la tante Roseline, Gaëlle et Renard. Cantonnés aux seconds rôles, certains vont connaître une fin tragique, d'autres ne seront qu'effleurés pour servir l'intrigue. Et que dire que de la petite Victoire, dont la place aurait pu être centrale, à la personnalité intrigante et au potentiel plus qu'intéressant ? Et bien pas grand-chose justement, car elle demeure largement inexploitée elle aussi.

Enfin, j'en terminerai avec nos deux drôles d'amoureux, Ophélie et Thorn. Là encore, la fin (et sans vouloir rien dévoiler) est une cruelle déception. Oui, je sais, c'est la mode une fin ouverte, le lecteur imagine ce qu'il veut… Moi je dis que c'est procédé pour auteur timide ou paresseux. Ou bien est-ce rebutant à ce point les happy end ? trop convenus , trop faciles ? Mais moi je les aime les happy end, je les veux ! Bref, aucune satisfaction de ce côté là non plus, je confesse donc que La tempête des échos fut, à mon grand regret, une lecture globalement plutôt laborieuse.

J'ai une pensée pour Christelle Dabos tout de même, je sais bien que chaque lectrice ou presque avait en tête sa fin idéale. J'imagine aussi la pression de l'éditeur aussi bien que des lecteurs pour clore en beauté une saga qui s'est très bien vendue. Et en même temps, j'imagine bien que l'auteure a dû ou su résister à la tentation de faire plaisir à tout le monde, en écrivant son livre, celui qu'elle voulait créer, pas celui dont ses lecteurs rêvaient. Cela ne doit pas être évident de concilier tous ces désirs. Voilà, cela ne m'empêchera pas de suivre son travail, l'après Passe-miroir, car elle mérite largement de figurer parmi les valeurs sûres de la fantasy.
Lien : https://labibliothequedefolf..
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Dernier tome de la Passe-miroir, mais malheureusement pas le meilleur pour moi. Et zut…

Je me faisais pourtant une joie de retrouver Ophélie et Thorn.

Tout n'est pourtant pas négatif. En effet, ce fut un grand plaisir pour moi de suivre l'évolution de la relation de notre petit couple grâce à la plume de l'auteure toujours aussi fluide et agréable. le rythme est par ailleurs très soutenu (notre pauvre Ophélie n'est pas ménagée), je n'ai pas trouvé de temps morts. Christelle Dabos sait très bien nous tenir en haleine, c'est ce qui m'a incitée à aller jusqu'au bout de cette lecture.

Ce qui m'a en revanche sérieusement posé problème fut la mise en route très laborieuse au niveau des détails de l'intrigue, et cela ne s'est pas arrangé au fil des chapitres.

Ma lecture du tome 3 datant d'il y a 3 ans, la question de la relecture s'est posée avant de me lancer dans cette « Tempête des échos ». Mais voyant au début de ce dernier volume un résumé bienvenu des précédents tomes ainsi qu'un récapitulatif des différents personnages, j'ai renoncé, ayant l'impression de bien me remémorer l'histoire. Excellente initiative de l'auteure, mais qui aura semble-t-il été insuffisante en ce qui me concerne.

En effet, d'anciens personnages interviennent, je ne me rappelle plus leur rapport et leur relation avec Ophélie, c'est compliqué de suivre. Trop de détails font référence à des évènements antérieurs oubliés. J'ai eu la sensation de nager perpétuellement dans le brouillard… Sentiment également partagé par mes co-lecteurs.

Ceci étant dit, je ne déconseille nullement cette lecture mais je conseille vraiment aux futurs lecteurs de ne pas trop tarder entre les tomes car difficile de reprendre le train en marche, malgré les résumés en début d'ouvrage.

Cette LC ne nous aura pas enthousiasmés, mais on se rattrapera. Merci à mes co-lecteurs Srafina, Fifrildi et Eric76.

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Mon intérêt pour le cycle de la Passe-Miroir s'est émoussé avec ce tome 4.

Même si Ophélie et Thorn ont été des héros que j'ai aimé suivre et même si ce final apporte les réponses aux questions en suspens, j'ai trouvé que l'ensemble était poussif et pas toujours clair.

Un ressenti contrasté car j'ai trouvé certaines explications laborieuses et me suis sentie quelques fois un peu perdue. En somme, déçue mais également mélancolique de quitter ces personnages.
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Les Echos se multiplient, les effondrements aussi.
Ophélie se découvre inversée et en profite pour intégrer l'Observatoire des Déviances afin de poursuivre son enquête.
Si vous parvenez à aller au bout de ce tome poussif, alambiqué à souhait, vous aurez des réponses aux questions que vous vous posez : Quelle est l'origine de la Déchirure ? Qui est l'Autre ? Quel est le rôle d'Ophélie dans toute cette histoire ?
Bon, très bien me direz-vous.
Et bien non. J'ai peiné, peiné quasi tout du long de ce volume et pour un final c'est bien dommage. Les explications pseudo-scientifiques (à moins qu'elles ne soient fondées, je serais bien incapable de m'en assurer) sont tordues.
Des personnages interviennent et on pense qu'ils vont avoir à jouer un rôle déterminant dans l'élucidation de tous ces mystères. Et bien, non plus. Victoire, ça fait plouf… Les Généalogistes, replouf… Pfff…
Christelle Dabos lance des fausses pistes. Sur le fond, je ne suis pas contre qu'on brouille un peu les cartes. Mais là, non et re-non ! C'est brouillon, embrouillé et j'ai bouillonné…
Pour finir, un mot sur Ophélie, sur Ophélie et Thorn. Quel drôle de couple quand même ! Ils s'aiment, d'accord mais l'expression de leur amour est tout de même un peu étonnant. Je ne sais pas comment masquer une partie de texte alors attention si vous n'avez pas lu, je vais spoiler. Elle subit des traitements humiliants, aliénants, quasi de la torture. Pas de prob pour Thorn, l'essentiel est de découvrir l'Autre. Je trouvais sympathique d'avoir enfin un couple atypique… Mais enfin, s'ils s'aiment, un peu de douceur… Non ? Non.
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Spoil !

La tempête des échos vient conclure une tétralogie qui jusqu'à présent était excellente.
Dans ce tome, les arches s'effondrent à un rythme toujours plus rapide, les échos envahissent peu à peu le monde et Ophélie et Thorn vont percer les derniers mystères de Babel et enfin se confronter à l'Autre.
Malheureusement...
Le récit est terriblement embrouillé. Est-ce la volonté de Christelle Dabos ? Embrouillé le lecteur comme le sont sûrement ses personnages face à l'effondrement de leurs mondes ? En tout cas, je n'ai pas passé un agréable moment de lecture. le vocabulaire choisi est parfois inutilement pompeux, on se perd également dans certaines tournures de phrases et quasiment tout au long du développement de l'intrigue.
L'intrigue, parlons-en ! Elle n'est pas, mais alors pas du tout, à la hauteur des tomes précédents. C'est très décevant. Il y a beaucoup trop d'incohérences, de zones d'ombres… On a l'impression que les tomes se suivent mais ne s'imbriquent pas les uns aux autres.
Par exemple, dans le tome 3, la recherche de l'arche d'Arc-en-Terre, tant par les héros que par l'ennemi lui-même, est un des grands enjeux du récit... On pouvait donc s'attendre à ce que cette arche soit au centre du tome 4, mais il n'en est rien (?!)
Autre exemple, le personnage de Victoire. L'autrice fait monter la tension autour de son pouvoir, de ses changements d'espace, pour au final simplement l'inclure dans le thème des échos sans que cela apporte finalement à l'intrigue générale.
D'ailleurs, concernant les personnages secondaires, là encore Christelle Dabos les évacue à la va-vite, malgré leur développement au fil des trois précédents tomes, à croire qu'ils n'avaient rien à apporter au récit.
Enfin, la confrontation finale, grand moment attendu par tous, est vraiment reléguée aux dernières pages du livre et c'est carrément dommage. Même si au fil du récit, on sentait bien arrivé le truc, le destin de l'Autre, des esprits de famille et des héros est expédié vitesse grand V. le calice a été bu jusqu'à la lie selon moi, lorsque contrairement aux précédents tomes et à la logique de l'intrigue dans son ensemble, nos amoureux se trouvent séparés définitivement (?) à l'issue du roman.
Au final, je ressors de ma lecture déçu et en même temps curieux des éventuelles suites.
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Quatrième tome et conclusion de la saga de la Passe-Miroir. Après deux tomes enthousiasmants et un troisième beaucoup trop lent à mon goût, j'avais hâte (mais une hâte mêlée de craintes) de connaître le dénouement final. Il y a beaucoup à dire sur ce dernier opus, en négatif et en positif.

Commençons par le premier point positif : ce tome clôture le récit. Toutes les intrigues développées depuis le départ ont pour moi trouvé une résolution (satisfaisante ou pas, à la hauteur des enjeux créés ou non, ça c'est un autre débat). Ce n'est pas toujours le cas, on ne sent pas ici de volonté de prolonger la série indéfiniment, et c'est pour moi une note très positive. J'aime bien quand les histoires ont des fins, et quand les auteurs respectent cette part du contrat.

Je trouve cependant que ce tome accumule un peu trop de révélations. Pour le coup, il y a du rythme, et il ne s'agit pas d'être inattentif pendant une vingtaine de pages ! Mais il n'est pas possible de deviner ne serait-ce que vaguement la fin à partir des trois premiers tomes. Les règles du jeu sont tellement bouleversées en permanence, avec une foule de nouvelles informations chapitre après chapitre, qu'on ne peut qu'abdiquer, arrêter de faire des suppositions et se laisser tenir par la main jusqu'au bout du livre. Et c'est assez frustrant.

L'ambiance change aussi radicalement. Les trois premiers volumes nous donnaient un rôle d'explorateur, à passer d'île flottante en île flottante, en dirigeable, dans une ambiance steampunk : on découvrait de nouvelles terres, de nouvelles manières de vivre et de nouvelles coutumes, des nouveaux pouvoirs familiaux et les rapports de force entre ceux-ci. Rien de tout ça ici : au contraire, on vit majoritairement un huis-clos oppressant dans un unique bâtiment. Les arches et les pouvoirs familiaux qui faisaient tout le sel de la saga sont devenus plutôt anecdotiques. On explore beaucoup le passé, mais il y a peu d'action dans le présent.

Pour terminer, j'ai apprécié la relation entre Ophélie et Thorn à la fin du récit, même si elle a visiblement déçu beaucoup de monde. Dès les premiers chapitres du premier tome, j'entrevoyais l'agaçant « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Je suis satisfait que l'auteure ait choisi un autre destin, bien plus à la hauteur de deux fortes personnalités.

Je conseille donc volontiers la Passe-Miroir, ne serait-ce que pour l'émerveillement du premier tome. le monde décrit est beau et intéressant, les personnages ont du caractère et s'éloignent assez des clichés du genre de l'imaginaire. On pardonne donc volontiers les quelques problèmes de rythme que l'on peut trouver dans l'histoire.
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