J’aurais bien aimé que cette histoire tourne autrement pour vous éviter tous ces tracas, mais on a beau essayer, c’est dur de réussir ses rêves.
Ne plaisantez pas avec la prison, je vous jure que ce n’est pas très drôle de vivre des mois entiers entre quatre murs. C’est une véritable sanction.
On n’en sait jamais rien avec ces maladies-là… Il faut passer la moitié de sa vie à se plaindre et l’autre moitié à courir les spécialistes. Ah, si on mettait autant de temps à se décider pour inculper un suspect, les prisons seraient vides et les juges au chômage.
L’évolution de la maladie n’est pas inéluctablement chronique. Elle peut offrir des répits, des poussées, des rémissions. Il faut donc prendre garde que l’état du patient ne sombre pas et je crois que la prison, au même titre que l’hôpital le précipiterait vers l’effondrement.
On demande fréquemment à la science d’apporter la preuve de la faute. Je serai donc clair : je ne dis pas que cela s’est produit mais qu’il est possible que cela se soit produit.
Je me méfie toujours des gens qui entrent chez moi sans bagages. Il y en a plus d’un qui est parti sans laisser d’adresse, à la cloche de bois. Depuis, ces clients-là, nous les faisons payer tous les jours.
Il ne suffit pas d’être belle pour qu’un homme s’attache à vous.