Cadin (...) observa les porcs qui remuaient la boue avec leurs groins, à la recherche de parcelles de nourriture. Soudain l’un des plus gros verrats se détacha du groupe et (...) se précipita sur une truie d’un volume sensiblement égal au sien. Il posa ses pattes de devant sur le dos de sa compagne et il commença à s’agiter en grognant. Cadin détourna la tête alors qu’une bouffée de désir lui tordait le ventre. Il parvint à chasser l’image de Blandine.
Il n'avait pas encore franchi la barrière des cinquante ans. Ses cheveux n'y parviendraient jamais ; ils étaient restés en route.
Le chômage non plus ce n’est pas une partie de plaisir. Et je vous prie de croire que les murs existent ; ils sont dans notre tête et dans celles de ceux qui nous regardent. C’est bien pire qu’une punition parce qu’à y regarder de près, le chômage ne frappe que des innocents.
On dépense des milliards chaque année pour soigner les malades mentaux, pour la réinsertion des criminels, des drogués, alors que la raison majeure de cette situation est la multiplication des tentatives d’avortements pratiquées par des mères refoulées sexuellement, pour qui les enfants sont une malédiction alors qu’il s’agit de la plus pure bénédiction du ciel…
— ... Les défauts d’organisation de la société n’expliquent pas tout. Prenez deux gosses, en tout point semblables, origine, culture ; comment expliquez-vous que le premier se retrouve derrière les barreaux tandis que l’autre s’en sort ?
— Les circonstances ont aussi une très grande part dans leur destin. Les voleurs de pain ne se font pas tous prendre mais leur point commun, c’est la faim. C’est cette faim qu’il s’agit de calmer pour en finir avec les voleurs de pain.
Rien de tel pour émoustiller son correspondant et lui faire miroiter un rôle clef dans le dénouement d’une affaire criminelle.
J’assure les mises en scène de l’Orphéon depuis une dizaine d’années et je crois bien connaître ce que veut le public. Les gens ne viennent pas ici pour réfléchir, ni pour pleurer. Ils demandent de la joie, de la rigolade, des couleurs. S’ils recherchent le sérieux, ils vont à la messe !
On ne décroche pas par la seule suppression du produit. Il suffit d’essayer de se passer du paquet de Gauloises quotidien pour s’en convaincre…
Quand un bonhomme s’installe au restaurant, on ne sait jamais si c’est pour un quart d’heure ou pour la soirée.
On ne comprend les choses que lorsqu’il est trop tard !