A travers une longue lettre, Nora, la vingtaine, se raconte à son père.
Parce qu'elle n'ose pas lui dire ces choses de vive voix.
Parce qu'il pourrait ne pas comprendre, ne pas même la reconnaître, puisque Nora est la nouvelle identité de Raphaël. Ou plutôt sa vraie identité : Nora/Raphaël, née dans un corps masculin, s'est toujours sentie différente, mal dans sa peau, sans jamais avoir osé le montrer ou en parler.
Orphelin très jeune de mère, Raphaël a grandi seul avec son père à Arlon, l'un des bouts de la Belgique. Enfant solitaire, il est la tête de turc dans la cour de récréation. Jusqu'au jour où il se découvre un don pour le chant.
A 18 ans, il quitte son père et Arlon pour entrer au Conservatoire à Bruxelles, la grande ville, et y travailler sa voix de ténor.
Mais au plus profond de lui, Raphaël sait que ce n'est pas sa voix/voie, et entame sa transition de genre, qu'il/elle compte bien révéler à son père, un jour.
J'ai choisi ce livre parce que, de
Geneviève Damas, j'avais adoré «
Si tu passes la rivière ».
Quelle déception ici. Et ce qui me laisse perplexe, c'est que je n'arrive pas bien à expliquer pourquoi. Pourtant le ton est sobre, pudique, sans pathos excessif, l'histoire a tout pour être bouleversante et intéressante, mais je suis passée à côté, je n'ai pas été touchée, je n'y ai pas cru. La chronologie m'a semblé floue, la relation avec Anna trop peu développée. Je crois que 180 pages pour un roman d'apprentissage et de construction de soi (ou plutôt de dé- et de re-construction de soi), c'est trop peu, trop rapide, trop ramassé, d'où mon impression que le texte reste à la surface de son histoire.
En partenariat avec les
Editions Grasset via Netgalley.
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