Il est vain de négocier ou de faire un marché avec un djinn. Ce sont toujours eux qui en sortent victorieux.
Le djinn est une créature que je n'ai jamais pu comprendre. Et ce que je ne peux pas comprendre, moi, je l'élimine.
Il y a une chose qu'ils oublient : notre corps leur appartient, mais notre cœur brûle de la flamme vengeresse la plus ardente.
J'ai la nette impression de suffoquer. Je suppose que c'est ça, le deuil : ne plus réussir à respirer sans l'autre.
Puisse la magie des djinns vous ensangler :
manière courtoise de souhaiter bonheur, félicité et prospérité.
Nous ne savons pas qui il sont, mais nous savons ce qu’ils veulent.
Nous.
Notre sang.
Notre fluide.
Notre essence.
La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n’est pas la liberté
Frappée de stupeur, je fixe sans y croire ce visage rigide, figé pour toujours. Ses lèvres blêmes qui ne souriront plus, ses prunelles qui ne se poseront plus sur moi, sa voix qui ne me fera plus rire comme autrefois. Il ne subsiste de lui que le souvenir de ce qu'il m'a laissé.
Sans un mot, et sans faire cas des qu'en-dira-t-on, Cameron entremêle ses doigts aux miens. Je lui rends son étreinte, soulagée que deux personnes dans cet endroit partagent mon sentiment d'horreur.
La vie est une dette dont le dagnir s'acquitte en mourant dans l'honneur.