La Maison des feuilles

Les problèmes complexes n'ont pas de solutions simples (...).

"ce qu'il ne pouvait tout à fait cerner l'empêchait de s'arrêter. La mort s'en est finalement chargée."

Ce qui m'a frappé en premier, c'est l'odeur. [...]. Aujourd'hui, je suis incapable de m'en souvenir, seulement ma réaction en la sentant. Mais si je devais lui donner un nom, je pense que je l'appellerais le relent de l'histoire humaine:un mélange de sueur, d'urine, de merde, de sang, de chair et de sperme, mais aussi de joie, de peine, d'espoir et de pas mal d'autres choses encore. Tout ça paraît sûrement ridicule, vu que mes talents olfactifs sont plutôt hors de propos ici. Ce qui compte, c'est que cette odeur était complexe pour une raison en particulier.

C'est un type de vingt-cinq ans qui marche Sur une corde tendue au-dessus d'un précipice pendant qu'à l'autre bout du monde ou presque, un autre type âgé de vingt-cinq ans se fait faire une pipe par une vieille de soixante-dix ans, mais tu sais quoi, au même moment les deux hommes ont exactement la même pensée. Tu sais laquelle ?
- Aucune idée.»
Tom adresse un clin d'œil à son frère.
«Surtout, regarde pas en bas.»

Le monde des adultes, toutefois, produit des devinettes d'une variété différente. Elles n'ont pas de réponses et sont souvent qualifiées d'énigmes ou de paradoxes. Mais la trace d'une formulation propre à la devinette les corrompt et laisse entendre l'écho de la règle fondamentale du genre : il doit y avoir une réponse. De là nait le tourment.

Ceci n'est pas pour vous.

Mais maintenant, je sais ce que j'aurais dû dire - dans l'esprit des ténèbres ; dans l'esprit de l'escalier, -
"Non somme quoi lisse et rame."
Ce qui veut dire -
"Je ne suis plus ce que j'étais."

Ceci n'est pas pour vous.

Malin, complexe et fascinant.