C'est terrible d'être vieux et seul quand on a encore tant d'amour à donner...
On dit que l'argent et le pouvoir font tourner le monde, pas l'amour. Peut-être..., mais c'est l'amour qui l'empêche de tourner fou.
Ce qui m'avait vraiment touché, c'est ce qu'il disait des mots : "Les mots signifient tout, n'importe quoi et le contraire. C'est le ton qui compte. C'est la lumière dans les yeux de la personne qui parle et dans ceux de celle qui écoute. Le grain de la voix. Une vibration dans l'aire. La courbe qui dessine la main pendant que les mots filent. Allez faire passer ça dans un texte...! Ecrire est un métier affreusement compliqué. (Rire.) Je crois que j'aurais préféré jouer de la cornemuse. Mais c'est très difficile de raconter une histoire en jouant de la cornemuse. Comme c'est ça que j'aime, raconter des histoires, alors je continue à les écrire
Je suis partie en songeant que dans son monde parfait, votre père n’avait pas de place pour moi, pas une ‘vraie’ place. J’étais la pièce à laquelle on tient et qu’on n’a pas envie de perdre mais qu’on ne sait où mettre… J’étais une annexe, une parenthèse, une note en bas de page. Une souris, oui, une toute petite souris.
p. 87
Les mots signifient tout, n'importe quoi et le contraire. C'est le ton qui compte. C'est la lumière dans les yeux de la personne qui parle et dans ceux de celle qui écoute. Le grain de la voix. Une vibration dans l'aire. La courbe qui dessine la main pendant que les mots filent. Allez faire passer ça dans un texte...! Ecrire est un métier affreusement compliqué.
L’idée m’était passée par la tête qu’un type qui connaissait le nom latin des plantes n’avait aucune raison de laisser ma sœur se perdre dans les bois. Dans le pire des cas, il s’y perdrait avec elle et me téléphonerait.
p. 68
« J’ai peur des trop belles phrases. L’important, c’est qu’une phrase soit si juste qu’on en oublie qu’elle est belle. (Silence. Puis un grand rire.) L’ennui, c’est que je n’y arrive pas souvent ! »
p. 53
- Traducteur de quelle langue ?
- L’anglais. Surtout celui des romans.
- Ce n’est pas trop difficile d’être l’écrivain des autres ?
J’ai trouvé que la formule était belle et me suis promis de la retenir. Je lui ai répondu que non : j’avais la joie d’écrire sans les affres de la création.
p. 25
Parce que j'ai pensé qu'on est tout seul mais que si quelqu'un vous aime et qu'on l'aime de tout son coeur, on n'est plus seul, et ça, c'est merveilleux.
Tu ne verras ce côté-ci de la rivière que lorsque tu l'auras traversée et que tu seras de l'autre côté.