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EAN : 9782221117347
480 pages
Robert Laffont (23/08/2012)
3.7/5   50 notes
Résumé :
Max a une cinquantaine d'années. Veuf et père de deux enfants, il exerce le métier de psychologue. La vaste maison où il vit est pleine de charme mais délabrée. Sous le nom de « La Maison aux bons soins », il y avait rassemblé des médecins et des praticiens du bien-être, mais il ne reste plus grand-chose aujourd'hui de ce trop beau projet. Et Max s'inquiète. Il est incapable de payer les nombreuses réparations urgentes qui s'imposent, il n'a pas de nouvelles perspec... >Voir plus
Que lire après La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Sauver une maison, quelle belle aventure !

Surtout s'il s'agit d'une maison où l'amitié s'y développe à la faveur de séances de ciné-club, autour de bonne nourriture, d'un thé réconfortant ou d'une bière rafraichissante.
Une maison aux multiples pièces, à Bruxelles.
Une maison chouchoutée par Max, un psychologue d'une cinquantaine d'années, « rescapé » du centre de soins qu'a été ce lieu avant.
Cette maison où il fait bon vivre au rythme des saisons tombe en ruines, ou du moins, a besoin d'une infinité de réparations impossibles à réaliser car trop chères.
Max ne sait que faire…Entre les devis tous désespérants, il réunit autour de son ami Jean-François, féru de cinéma des années 30 et au-delà, quelques femmes qui deviennent amies et pour lesquelles il éprouve une tendre affection. Elles ont entre 40 et 75 ans, et leur vie amoureuse est tout sauf simple.
C'est d'elles que viendra peut-être la solution…

L'idée était belle. L'aventure aussi. Mais je n'ai pas du tout adhéré à la manière de les conter.
Trop de considérations météorologiques.
Trop de personnages au coeur tourmenté.
Trop de séances de ciné-club.
Trop de gestes quotidiens et répétitifs.

Certains diront qu'il y a une beauté dans la routine, je n'en doute pas une seconde.
Je comprends très bien que ce livre a un côté rassurant pour des lecteurs enthousiastes, car on a l'impression de se lover dans un cocon.
Mais j'ai mis des jours à le lire, cela m'a semblé in-ter-mi-nable.
Ce côté feel good, aussi…

Bref, Francis Dannemark me faisait de l'oeil depuis longtemps, mais je ne suis pas parvenue à entrer dans le cercle de ces femmes si gentilles et si compliquées, les amies de son héros, Max.
Une autre fois peut-être, avec un autre roman de cet auteur, pourquoi pas.
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Dans ce livre il n'y a pas vraiment d'histoire, ni d'intrigue, non, rien de tout ça, c'est juste une chronique du temps qui passe. Ouvrir la première page de ce roman procure un bien être instantané. Il y a de l'amitié, de la tolérance, de l'écoute, des qualités qui font partie du passé dans notre monde où tout doit aller très vite. Chez Max le temps paraît s'être arrêter, les amis réunis au coin du feu, devant un bon repas préparé par chacun, un film choisi selon l'humeur de le troupe. le style est moelleux et confortable. Un livre à déguster et à faire durer longtemps, longtemps avant de retourner dans notre réalité.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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C'est une immense bâtisse, une vielle maison qui prend l'eau de toute part et dont la chaudière menace d'exploser. Colmater, rénover, réparer, investir, Max n'a plus les moyens de faire face à de telles dépenses et pourtant il ne veut pas lâcher l'affaire. C'est ici qu'il a crée, il y a quelques années la Maison des Bons Soins, une belle idée qui a fait long feu et dont il ne reste presque plus rien. Même lui a cessé de voir des patients, s'éloignant de plus en plus de son métier de psychologue. Pourtant, il se sent bien dans cette maison, c'est le nid dans lequel ses amis viennent se faire une petite place quand l'envie leur en prend, autour d'un thé et d'un bon gâteau. C'est l'endroit où tous les mercredis soirs, Jean-François, Judith, Sarah et les autres, se réunissent autour d'un bon repas suivi d'une séance de leur ciné-club. Dans le salon, un bon feu de bois crépite et chacun s'émerveille devant les trésors du cinéma américain des années 30, 40 ou 50. C'est Jean-François, le spécialiste qui, une fois par semaine, régale son petit monde de comédies cultes ou de sublimes raretés. le petit groupe vit ainsi, au rythme des séances et, même si Judith souffre du désamour de son mari, si Muriel n'arrive pas à quitter son amant, si Catherine accumule les liaisons malheureuses, si Max ne sait que faire pour conserver la maison, ensemble ils profitent de ces petits moments de bonheur, ils s'épaulent, ils se tiennent chaud.


Quel bonheur ce roman! C'est un cocon dans lequel on se love avec délice. Ici, tout n'est que douceur, tendresse, amitié, malgré le temps qui passe, malgré les coups durs, les bobos, les aléas de la vie. Il faut bien avouer qu'il ne s'y passe rien ou presque rien mais de petites histoires de coeur qui tournent mal en moments d'extase devant une pépite du 7è art, on se prend à aimer les personnages, à sourire ou à pleurer avec eux, à s'y attacher tellement qu'on voudrait s'en faire des amis et qu'on se voit freiner la lecture pour ne surtout pas les quitter.
Il y a dans ce roman tellement d'amour, de magie, de subtilité qu'on en prend une petite part en le lisant. Alternant moments graves et joies partagées, Francis DANNEMARK nous livre une délicieuse chronique qui fait chaud au coeur, qui rend heureux tout simplement...
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Au coeur de Bruxelles, Max habite une vaste demeure datant des années vingt. C'est sa taille qui, il y a quelques années, l'a séduit et lui a permis de créer La Maison aux Bons Soins. Bâtie autour d'une belle idée de Max, lui-même psychologue, cette association tentait d'offrir à tout moment des consultations médicales en genre divers.


Aujourd'hui, le temps a passé et les participants se sont essoufflés. de ce projet séduisant, il reste peu de choses : quelques cours de gymnastique, de yoga, l'une ou l'autre rare consultation médicale à l'occasion … Max lui-même, s'est peu à peu détourné de la psychologie et s'est orienté vers le suivi d'études statistiques. Face aux frais qui s'amoncellent, à commencer par la chaudière, une reconversion s'impose et Max s'interroge : que faire de cette immense bâtisse et comment parvenir à ne pas la quitter ? de fil en aiguille, la destinée de Max et celle de sa maison semblent dans le même état de délabrement et inextricablement liées.


Parallèlement à cette orientation professionnelle, le domicile de Max accueille régulièrement les rencontres d'un ciné-club animé par Jean-François, l'ami d'enfance de Max passionné du septième art et tout spécialement de comédie. Tout a démarré de manière plutôt informelle : Jean-François a voulu distraire sa voisine, veuve depuis peu et au fil du temps, le groupe s'est étoffé et une rencontre hebdomadaire a été instaurée. Ils sont donc, chaque mercredi, une dizaine à se retrouver autour d'un repas convivial et à poursuivre la soirée avec un film suggéré par Jean-François. Une jolie manière de réunir ces personnes dont le parcours, l'âge, la profession, … semblent assez éloignés. Pour Marie-Louise, Judith, Muriel, Sarah et les autres, réunies autour de Max et Jean-François, un dénominateur commun pourtant : la solitude amoureuse, présente chez chacun de manière diverse.


Cette année, alors que l'hiver s'installe, rude et spectaculaire, sur Bruxelles, le ciné-club accueille une nouvelle venue, Felisa. Comme l'arrivée des beaux jours, elle semble éclairer la vie du petit groupe et tout doucement, la vie de tous se transforme, imperceptiblement.


C'est avec grand plaisir que j'ai plongé au coeur de ce roman charmant et que je m'y suis fait une place au coin du feu. Dès les premières pages, l'atmosphère se met en place, accueillante en pleine tempête de neige malgré la chaudière en panne, et la magie opère. J'ai donc élu domicile dans cette maison proche de l'Observatoire, au milieu de ce groupe de cinéphiles amateurs. A leur suite, j'ai découvert ou retrouvé ces grands noms du cinéma, des années quarante à nos jours, et j'ai d'ailleurs noté quelques titres, ce qui me changera un peu des livres…


A travers cette chronique originale et touchante, Francis Dannemark nous livre un récit léger qui mêle avec bonheur amour, nostalgie, amitié, espérances … Il signe ainsi un texte frais et résolument optimiste, une petite lumière vaillante au coeur de la grisaille et de l'hiver.
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Quel charmant roman ! Un moment de félicité dans ce monde de brutes. L'ambiance est joyeuse du début à la fin, c'est un roman qu'on lit le sourire aux lèvres. Jamais mièvre pourtant, plutôt positif ! Alors, on se prend à rêver de vivre dans une telle maison, où rien n'est source de conflit, où tout est débattu en groupe ou en simple tête-à-tête.

Sous couvert de légèreté, Francis Dannemark (qui, comme son nom l'indique est... belge), aborde des thèmes sérieux : l'amour, la mort, la solitude, la peur de vieillir, celle de finir seul(e), l'amitié (entre hommes et femmes notamment). Ces hommes et ces femmes sont à un tournant de leur vie et décident de s'arrêter un instant pour en faire un bilan, pour savoir s'ils continuent de la même manière ou s'ils changent un peu ou totalement.
Le discours est totalement à l'opposé des standards actuels : aujourd'hui où il est de bon ton de tout tester, de faire des expériences, de posséder. L'avoir plus que l'être ! Ce livre est celui sur l'amitié qui dure, que rien n'use. Sur les relations entre des personnes.

Et puisqu'il y est beaucoup question de cinéma, de la même manière qu'on parle de film choral, je pourrais dire que c'est un roman choral, un roman de copains. Un film -ou plutôt deux- pourrait venir à l'esprit immédiatement -l'auteur en parle d'ailleurs-, mis à part qu'il y est question d'hommes plus que de femmes : ce sont Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis de Yves Robert. Même atmosphère, même sourire en voyant les personnages, même plaisir à les voir et même serrement à les quitter.

Parlons maintenant de la forme. Construit en petits chapitres, ce roman peut se prendre et se poser rapidement : on lit un chapitre, on rit, on repose et on refait cela un petit moment plus tard. L'écriture est humoristique, simple et accessible. Tout est là pour faire passer un excellent moment au lecteur. Pari réussi pour moi. En plus, à la fin, il y a un rappel des principaux personnages rapidement décrits (fort utile lorsqu'on est perdu dans les prénoms) et une dizaine de pages répertoriant les films dont Jean-François parle, les livres et les sites utiles pour les amateurs de cinéma.

Pour conclure, un avertissement : ouvrir ce roman procure des sensations de joie et de bonheur. La maison, qui est le véritable personnage principal de ce roman est un hâvre de paix, une oasis de bonheur dans laquelle lenteur, rires, tendresse, gestes attentionnés, écoute des autres sont les maitres-mots.

Vous l'aurez compris, je ne suis absolument pas objectif et ce livre qui semble être une joyeuse plaisanterie pourrait bien être plus profond qu'il n'y paraît et drôle et bien écrit. Et en plus, il a un très joli et long titre.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
22 août 2012
Un roman généreux dans lequel […] Francis Dannemark met le plus frémissant de lui-même, le suc de sa sensibilité, de sa capacité d’écoute des mots et des maux des autres.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
On s'habitue à ce que tout soit facile et immédiat. Facile à ouvrir, à refermer, à plier, à démonter. Facile à comprendre, facile à lire... Et quand on se trouve face à quelque chose d'un peu plus difficile et qu'il faut réfléchir et prendre du temps, on est perdu.
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A chaque âge de la vie, nous avons tous besoin de contes de fée. Mais pourquoi diable vouloir estomper l’ombre des années ?
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Tu crois que la joie est perdue... Et pourtant, même si on ne la voit plus, elle n'est jamais loin.
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Il voyait Bruxelles comme une personne âgée dont les artères bouchées ne permettent plus au sang de circuler que par à-coups. Penser aux dizaines de milliers de personnes qui, seules dans leurs voitures, envahissaient quotidiennement la ville le remplissait d'une sorte d'effroi.
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Il songea à ce qu'un vieux libraire lui avait un jour expliqué : la poésie, ce sont des répétitions -des mots qui reviennent, des sons- et quelques variations ; une vie poétique, c'est la même chose : des rites, des habitudes, des gens et des saisons qui reviennent, avec quelques variations, bien sûr et des surprises... (p.134/135)
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Videos de Francis Dannemark (6) Voir plusAjouter une vidéo
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L'amour ne connaît pas de frontières.
Olena, qui vient d'Ukraine, a 27 ans et le rêve d'une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une maison de retraite où règne une douce fantaisie. Parmi les pensionnaires de la maison, nous rencontrons des personnages hauts en couleur : la tendre Lydie, l'altière Flora, autrefois danseuse, et l'intransigeante Henriette, sans oublier Charles le sage et Théo le séducteur. À la faveur d'un épisode sentimental, Olena, au volant d'une Opel brinquebalante, va traverser l'Europe avec ces trois vieilles dames et sa fille. En route pour Lisbonne !
Véronique Biefnot est l'auteur de cinq romans, dont une trilogie parue chez Héloïse d'Ormesson (2011-2014). Francis Dannemark est l'auteur de textes courts et d'une dizaine de romans chez Robert Laffont, le Castor Astral et Belfond parmi lesquels le grand jardin et Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un).
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